Naissance |
Léningrad, Union soviétique |
---|---|
Activité principale | Compositeur |
Activités annexes | Violoniste, altiste |
Lieux d'activité | Karlsruhe, Allemagne |
Maîtres | Wolfgang Rihm |
Récompenses | Prix de l'académie des beaux-arts de Bavière (2000) |
Site internet | www.borisyoffe.de |
Boris Yoffe (en russe : Борис Йоффе né le à Léningrad) est un compositeur israélien d'origine russe, en résidence à Karlsruhe, en Allemagne.
Boris Yoffe étudie d'abord le violon à huit ans, mais se tourne très jeune vers la composition (1979). Il entre au conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg (alors encore Leningrad) et étudie avec Janneta Metallidi et S. Bilimov. Il obtient son diplôme en 1989. Ses premières œuvres – dès ses seize ans – ont la primeur d'être jouées par le Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg en 1983[1].
Il émigre en Israël dès 1990, juste avant la dissolution de l'union soviétique et complète sa formation au violon par des études à la Rubin Academy of Music de l'Université de Tel Aviv (diplômé en 1995). En 1997 il s'installe à Karlsruhe en Allemagne, pour étudier avec Wolfgang Rihm[2]. Vers cette époque, il commence la composition d'une série de petites pièces pour quatuor à cordes, dont le chiffre dépasse les 2 000 pages. Celles-ci ont été données au Centre d'art et de technologie des médias de Karlsruhe en et enregistrées pour le label ECM label par le Quatuor Rosamunde avec le Hilliard Ensemble. Ses œuvres ont été également jouées par Patricia Kopatchinskaja, Sol Gabetta et Konstantin Lifschitz.
Son épouse est la pianiste Angela Yoffe[3]
Boris Yoffe est très attiré par les travaux de Galina Ustvolskaya (maître de Zhanneta Metallidi) et Morton Feldman. Il compose pour la voix sur des poèmes de John Donne, Rilke, Robert Frost, Andreï Platonov, Ossip Mandelstam, François Villon et plusieurs opéras : L'histoire du rabbin et son fils (2003) et Esther (2006) basé sur la tragédie de Racine. Son « Livre de Quatuors », cycle de miniatures d’une page au plus, a été très appréciée par Wolfgang Rihm.
Prix de l'académie des beaux-arts de Bavière (2000)