Le bougna est un plat traditionnel mélanésien de Nouvelle-Calédonie. C'est un véritable symbole de convivialité, de partage et de culture mélanésienne. Sa préparation est souvent l'occasion de rassembler la famille et les amis, et elle est souvent accompagnée de chants et de danses traditionnels.
Le mets porte d'autres noms dans les îles Loyauté : bunyâ (à Ouvéa), itra (à Lifou), aël (à Maré).
Dans le bougna traditionnel, les ingrédients sont enveloppés dans des feuilles de bananier et cuits à l'étouffée dans un four kanak, un four à pierres chaudes.
Lorsqu'il est cuit au bain-marie dans une marmite, il est appelé « bougna marmite ».
C'est une sorte de ragoût de poulet, de collier blanc (pigeon arboricole Columba vitiensis), de poisson, de porc ou de roussette (chauve-souris) accompagné de taro, de patate douce, de bananes poingo, de tomates et d'igname, le tout arrosé de lait de coco bouillant. Le bougna peut également être agrémenté d'épices locales telles que le gingembre, le curcuma ou le basilic, ajoutant ainsi des saveurs uniques au plat.
Au fil du temps, le bougna a su s'adapter aux goûts et aux préférences de chacun, et on peut désormais trouver une grande variété de recettes et de variantes, faisant du bougna un plat aussi diversifié que la culture calédonienne elle-même.
Ce plat porte le nom de « bougna » en référence au terme de « bougnat », nom donné aux Auvergnats qui migrèrent vers Paris au XIXe siècle, époque à laquelle ce mode de cuisson fut introduit par des missionnaires maristes venus justement eux aussi du village d'Yssac-la-Tourette en Auvergne en 1843[1], pour évangéliser le Pacifique.
Ingrédients :
Instructions :
Source : Cette recette est une adaptation de plusieurs recettes traditionnelles de bougna et ne revendique aucune source spécifique.