Bouillé-Loretz | |||||
L'église Saint-Pierre-ès-Liens. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Bressuire | ||||
Maire délégué Mandat |
Pierre Sauvêtre 2019-2020 |
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Code postal | 79290 | ||||
Code commune | 79043 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 044 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 04′ 47″ nord, 0° 16′ 17″ ouest | ||||
Altitude | Min. 35 m Max. 86 m |
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Superficie | 26,78 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Le Val de Thouet | ||||
Historique | |||||
Commune(s) d'intégration | Loretz-d'Argenton | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
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Bouillé-Loretz [buje lɔʁɛ] est une ancienne commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Bouillavins et les Bouillavines.
Le 1er janvier 2019, elle a fusionné avec Argenton-l'Église pour constituer la commune nouvelle de Loretz-d'Argenton.
La commune de Bouillé-Loretz est située au nord-est du département des Deux-Sèvres en limite du Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres de Thouars, de Montreuil-Bellay et de Doué-la-Fontaine ainsi qu'à une trentaine de Bressuire et de Saumur.
D'après la carte géologique de Montreuil-Bellay à l'échelle 1/50000 accessible sur le site du BRGM[1], on peut définir les différents affleurements[2] présents sur la commune.
Bouillé-Loretz se situe à l'extrémité sud-est du groupe des Mauges qui s'étend jusqu'à Nantes. Ces terrains affleurent dans la partie ouest de la commune allant du Bourg au hameau du Grelon et du hameau de Ferrière à celui du Petit Ursay. Ce sont des formations métamorphiques du socle précambrien (antérieur à 542 millions d'années ou Ma) caractérisées par la présence de métagrauwackes, de micaschistes quartzeux et de micaschistes pélitiques, qui représentent ici le faciès dominant. Les micaschistes pélitiques sont peu massifs car ils sont intensément schistosés (feuilletés), ont une teinte marron-beige ou grise voire argentée et présentent fréquemment des lentilles quartzeuses. Lors d'un forage de 49 mètres situé rue Paul Cézanne, le BRGM a pu établir une épaisseur de six mètres de sable grossier et une épaisseur d'au moins 43 mètres de micaschistes bleutés. L'altération de ce type de roche est souvent très poussée ce qui confère au terrain des propriétés argileuses.
Dans la partie nord et nord-est, on peut observer la présence de roches sédimentaires du crétacé supérieur cénomanien (-99,6 Ma et -93,5 Ma). Elles reposent sur les micaschistes précambriens altérés du groupe des Mauges et sont constituées par une accumulation d'un nombre important de cailloutis (fragments de quartz peu usés, témoignant d'un façonnement fluviatile de courte durée), de sables grossiers et de graviers très hétérométriques. On peut retrouver, dans la forêt de Brignon, une ancienne carrière montre sur 7 à 8 m des sables grossiers avec fragments de quartz peu ou pas usés.
Dans la partie sud-est, on peut remarquer la présence d'une zone alluvionnaire datant de l'ère quaternaire qui se situe entre la vallée de l'Argenton et celle du Thouet à la hauteur d'Argenton-l'Église. Elle est constituée principalement de graviers, sable à bloc et d'alluvions fins (sable et limon). On peut également remarquer la présence de nombreuses colluvions de fond de vallée au niveau des petits rus serpentant sur la commune.
Enfin, on peut signaler l'existence d'un massif sub-circulaire plurikilométrique intrusif dans les schistes précambriens de microgranodiorite grise à biotite (âge 521 ±7 Ma) autour de la Mouclerie.
Bouillé-Loretz est arrosé par l'Argenton, un affluent du Thouet. Elle coule du sud-est vers le nord-est et constitue la limite avec la commune d'Argenton-l'Église.
La commune présente deux types de nappes souterraines :
Schématiquement (de haut en bas), cet aquifère peut être décomposé en trois entités :
Peu d'ouvrages d'exploitation s'adressent à cet aquifère ; cependant, compte tenu de la similitude des faciès et des épaisseurs par rapport aux secteurs exploités hors de ce territoire on peut admettre les caractéristiques suivantes[2] :
Le climat du département des Deux-Sèvres [5] est de type océanique doux. La faiblesse des altitudes n’entraîne pas de grandes modifications climatiques au sein du département.
Le Thouarsais a un climat plus sec que le reste du département avec 600 mm de précipitation par an. La température moyenne annuelle oscille autour de 11 °C et l’insolation avoisine les 1850 heures par an.
Nueil-sur-Layon | Saint-Macaire-du-Bois | Le Puy-Notre-Dame | ||
Saint-Pierre-à-Champ (associée à Cersay) |
N | Saint-Martin-de-Sanzay | ||
O Bouillé-Loretz E | ||||
S | ||||
Cersay | Bouillé-Saint-Paul | Argenton-l'Église Bagneux (associée à Argenton-l’Église) |
La mention de Bouillé-Loretz[6] est assez ancienne et montre une certaine évolution. Elle apparaît :
Durant l’Ancien Régime, la paroisse de Bouillé-Loretz appartenait aux Marches Communes d'Anjou et du Poitou, elle était donc rattachée à la fois à la baronnie de Montreuil-Bellay et à la vicomté de Thouars. Elle dépendait de la sénéchaussée de Saumur et de l'évêché de Poitiers. En 1750, il y avait 250 âmes (cartulaire alph. de Poitiers - Hist. de Thouars).
Lors de la Révolution française, la commune est rattachée au département des Deux-Sèvres en 1790.
Sur le site des archives départementales des Deux-Sèvres, on peut consulter le cadastre napoléonien datant de 1814 qui délimite les parcelles de l'époque et l'emplacement des habitations dans les différents villages.
Le 7 décembre 1870 le ballon monté Armée-de-Bretagne s'envole de la gare du Nord à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course à Bouillé-Loretz après avoir parcouru 355 kilomètres[7].
Capitale viticole des Deux-Sèvres, spécialisée en vins AOC "Anjou" : blanc, rosés d'Anjou et rosés de Loire, cabernets et rouges d'Anjou.
Le , elle fusionne avec Argenton-l'Église pour constituer la commune nouvelle de Loretz-d'Argenton[8].
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Bouillé-Loretz, cela correspond à 2008, 2013, 2018[10], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
L'historique du budget principal de la commune est accessible sur le site du ministère des Finances à partir de l'an 2000.
Les bénéficiaires des aides de la politique agricole commune ainsi que les montants correspondants sont publiés sur le site du ministère de l'agriculture.
Commune à forte activité agricole, elle se distingue notamment des autres communes du département par son vin. Ses vignobles font partie de la zone d'AOC Anjou.
Présence d'une activité industrielle et de services :
Le pôle industriel familial "Doizon constructions", d'abord créé par Henri Doizon a compté jusqu'à 450 salariés à Bouillé-Loretz, faisant de Doizon un leader national de ce secteur (préfabrication de produits béton). La mécanisation des années 1970 et 1980 a contribué à faire fortement chuter le nombre d'emplois liés à cette activité. Parallèlement, le rapprochement des deux leaders nationaux Doizon (famille Doizon / Mingret) et Guillemin au cours des années 1990 a complètement transformé l'activité, ne représentant aujourd'hui plus qu'une cinquantaine d'emplois dans l'ensemble du groupe Alta, qui regroupe les deux marques.
La famille Doizon, en la personne de Dominique Mingret, reste présente au niveau industriel à Bouillé-Loretz, puisque M. Mingret dirigeait depuis 1988 l'entreprise G.Martin (voir ci-dessous), entreprise actuellement dirigée par Pierre-François Mingret.
La commune possède :
La commune est équipée d'une salle omnisports et d'un terrain de football.
La commune possède :
Sept viticulteurs sont implantés à Bouille-Loretz
La paroisse catholique dépend de l'archidiocèse de Poitiers.