Bouzaréah est le 11e arrondissement d'Alger. La commune est située à 8 km du centre d'Alger[1]. Surplombant Bab El Oued, Bouzaréah est considérée comme le véritable belvédère d'Alger.
Plusieurs hypothèses se font concurrence s'agissant de l'origine du nom de la ville :
Le nom Bouzaréah pourrait d'abord provenir de "bou zariâa" celui qui détient les graines. En effet, Bouzaréah était le jardin potager d'Alger et sera une pépinière renommée pour ses graines et ses plantes ainsi que pour toutes sortes de légumes, fruits et fleurs, qui agrémentaient notamment les maisons de campagne et jardins des Djenayen
Le nom de la ville pourrait aussi être lié au nom de la citadelle construite sur le territoire de la ville (Bordj Erriah, le "fort soumis aux caprices des vents"), qui aurait ensuite été transcrit de différentes manières pour devenir progressivement Bouzaréah[2]
Durant l'ère ottomane, quelques quartiers ont été construits, constituant la bourgade primitive de Bouzaréah (Sidi Youcef, Sidi Bennor, Oued Larendj, El Aâmara).
Devient une commune de plein exercice le par arrêté préfectoral[4].
La commune accueille l'université d'Alger 2, l'École Supérieure de Banque et l'École Normale Supérieure ex-École Normale d'instituteurs d'Alger (créée par le décret impérial du 4 mars 1865).
La ville abrite plusieurs institutions nationales :
Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) qui abrite des réalisations scientifiques emblématiques mondiales dans le domaine de la concentration solaire de puissance du continent africain (voire rappel historique sur www.cder.dz et photos correspondantes).
Frédéric Sy était un astronome français. Il a publié des articles scientifiques pendant la période de 1894-1918 sur la matière des comètes et des astéroïdes. Il a travaillé au Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG, ex-Observatoire d'Alger) et était un collègue de François Gonnessiat. Il a découvert deux astéroïdes baptisés des noms de :