Bouzillé

Bouzillé
Bouzillé
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Orée d'Anjou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Gladys Davodeau
2022-2026
Code postal 49530
Code commune 49040
Démographie
Gentilé Buzilliacéens
Population 1 508 hab. (2013)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 18″ nord, 1° 06′ 34″ ouest
Altitude 89 m
Min. 7 m
Max. 102 m
Superficie 18,39 km2
Élections
Départementales La Pommeraye
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Orée d'Anjou
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bouzillé
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bouzillé
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Maine-et-Loire
Bouzillé
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte administrative de Maine-et-Loire
Bouzillé

Bouzillé est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Commune angevine du nord des Mauges, Bouzillé se situe entre Nantes et Angers, à 6 km d'Ancenis[2], sur la route D 751, Liré - Le Marillais[3].

Son territoire se trouve sur une butte, dominant la rive gauche de la Loire.

La commune possède un fort relief, qui va de quelques mètres dans la vallée à une centaine de mètres au lieu-dit Le Moulin Rouge, ce qui explique notamment la forte présence de vignes sur la commune.

Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

En 2011, on trouvait 699 logements sur la commune de Bouzillé, dont 89 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 76 % des ménages en étaient propriétaires[4].

Attesté sous les formes Buzilliacus à l'époque gallo-romaine Bouzilliacum en 1080, d'après l'anthroponyme gaulois Bucilius ou le romain Bucculius et suffixe -acum, puis Bozillé dans un texte de 1431. À rapprocher du patois angevin « bouzil » qui désigne « une terre grasse détrempée avec du foin, autrement dit du torchis »[réf. nécessaire]

Une autre version qui puise dans les origines préhistoriques de la commune, le nom de Bouzillé viendrait donc du nom « Buzillacus », un gallo-romain qui aurait été à la tête d’une grande ferme sur la commune. Cette grande ferme « une villa » était située sur la route qui aillait d’Orléans à Nantes en étant à l’abri des inondations de la Loire. Le nom a évolué de Buzillacus à Buzilli au cours du XIe siècle, en 1431, Bozillé a été cité pour ensuite devenir Bouzillé[5].

Rabelais cite Bouzillé dans Gargantua, s'amusant à trouver au nom du village une origine gargantuesque[6].

Plusieurs histoires racontent l’origine du nom de Bouzillé. En s'inspirant de François Rabelais, Alfred Poilane propose une version proposée dans « l’Anjou viticole ». Il raconte que le roi Garguanta avait vu les deux armés de Liré et du Marillais s’affronter, pour déterminer lequel des deux villages serait situé à égale distance entre Angers et Nantes, sans parvenir à un accord. Cette légende raconte que Garguanta, afin de mettre les deux villages d’accord, plaça sa botte gauche sur Saint-Pierre de Nantes et sa botte droite sur Saint Maurice d’Angers. Il se soulagea au milieu et les villageois s’écrièrent « Bouse y est » ce qui réconcilia les deux villages[5].

Préhistoire

[modifier | modifier le code]

L’époque préhistorique a laissé peu de traces à Bouzillé, 8 haches polies dont 7 en jade ont été découvertes au Fourneau près du fossé neuf, datant d’entre 4000 et 2000 avant Jésus Christ[5].

Le lieu-dit la Pierre Baudron indique la présence d’un mégalithe, menhir ou dolmen élevé au Néolithique. C’est sur cette table enfouie sous la rampe du four à chaux de Sainte-Catherine que les moines de l’abbaye Toussaint d’Angers qui exploitaient le site, payaient leurs redevances féodales[5].

Histoire religieuse

[modifier | modifier le code]

Pendant tout l’Ancien Régime, Bouzillé a fait partie de la province d’Anjou qui, avec la Touraine et le Maine, composait la généralité de Tours, administré par un intendant au Roi[5].

Le rôle de l’Église était très important à Bouzillé. La Paroisse Saint-Pierre de Bouzillé faisait partie du territoire de l’abbaye de Saint-Florent-le-Vieil qui réunissait autour d’elle une douzaine de paroisses. L’abbaye de Saint-Florent-le-Vieil possédait beaucoup de terres et de vignes notamment à Bouzillé, ce qui offrait du travail aux paysans. Les paysans qui travaillaient sur les propriétés de l’abbaye devaient payer des taxes et des redevances[5].

Le prestige du Curé tenait au fait qu’il détenait l’instruction dans une société où seulement 17 % des gens étaient capables de signer leur nom. À Bouzillé, le prêtre ne percevait pas l’impôt traditionnel du Clergé (la dîme), celle-ci revenait à l’abbé du monastère. Cependant le curé était proche des paroissiens et ainsi il percevait chaque année cinq deniers de ses paroissiens, appelés « les petits blancs de Pâques »[5].

Révolution française

[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, des communes sont créées, ainsi Bouzillé est choisi en 1790 comme chef-lieu de canton. Ce canton comprenait Bouzillé, Liré et Saint Florent. Finalement le nombre de cantons a été réduit en 1803 de 99 à 34, Bouzillé sera alors rattaché au canton de Champtoceaux. À la suite du vote de la Constitution Civile du Clergé en 1790, les curés de paroisses et les vicaires sont désormais désignés par les habitants et prêtent serment à la nation même si beaucoup de curés refusent d’y procéder[5].

À Bouzillé, René Benoist, a prêté serment, lui permettant de rester en fonction jusqu’en 1792 pour finalement se rétracter. Il est alors remplacé par un prêtre jureur nommé Cheminard puis par Prignaux en 1793. Le manque de prêtres dans la paroisse se fait ressentir dès 1792. Sans prêtre, la municipalité de La Chapelle-Saint-Florent demande au curé Benoist de baptiser Jeanne Besson, ce qui provoque de vives oppositions, aboutissant à la persécution des prêtres réfractaires et sont assignés en 1792 à Angers, ils sont ensuite enfermés au Séminaire dans de très mauvaises conditions et sont ensuite déportés à Nantes. Cette période se manifeste également par une importante émigration de la Noblesse et du Clergé[5].

Les Guerres de Vendée

[modifier | modifier le code]

Les Guerres de Vendée débutent par l’insurrection de mars 1793 qui se propage à Saint-Florent-le-Vieil. 600 personnes prennent également part au combat étant pour la plupart des paysans, des artisans, y compris des femmes. Il se rassemblent pour s’opposer au tirage au sort d’hommes pour combattre l’ennemi aux frontières de la France. Ces guerres vont provoquer beaucoup de morts et de destructions dans la commune de Bouzillé, en 1792, la paroisse comptait 1409 habitants, en 1806, elle n’en comptait plus que 1104[5].

On distingue dans ces combats, Pierre Vincent de la Baudrière, il rassemble les vendéens et leur indique les combats. Par la suite, le Directoire charge le général Hoche de pacifier la Vendée, et l’un de ses subordonnés, le général Brune s’installe à la Mauvoisinière et fait venir Pierre Vincent pour signer la paix. Auguste-Pierre Oger de l’Isle, conseiller du roi et président du grenier de sel de Saint-Florent-le-Vieil. En 1802, il est percepteur, maire de Bouzillé et conseiller d’arrondissement. Charles Cesbron d’Argonne (ou d’Argogne) a la garde des 5000 prisonniers bleus qui partent du château de la Mauvoisinière le 18 Octobre 1793. Il sera finalement excécuté à l’entrée de Liré par les soldats du général Moulin. Le 14 Mars 1794, la colonne de Cordelier massacre 28 personnes, les destructions sont conséquentes : presbytère, église, la Bourgonnière, les maisons du bourg et de la campagne sont incendiées. Le château de la  Mauvoisinière est épargné car devant servir de quartier général pour les Républicains[5].

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Cette guerre va donner la mort de 56 de Bouzillé, 50 soldats reviennent comme invalides car blessés ou gazés ou bien victimes de la tuberculose. De nombreuses familles du Nord et de la Belgique s’exilent, certaines trouvent refuge à Bouzillé, à la suite de la dernière offensive allemande en direction de Paris, d’autres familles seront accueillies à Bouzillé. Pour soutenir les soldats, la commune envoie du vin sur le front et les habitants organisent des tombolas ou des ventes d’insignes[5].

La commune a décidé d’honorer ses disparus par la création d’un monument aux morts en 1920, en 1921, une plaque commémorative sera placée dans la mairie, le conseil accorde également une concession gratuite à perpétuité dans le cimetière pour les soldats ramenés du front[5].

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Des réfugiés du Nord arrivent dans la commune, en tout 300 personnes de l’Aisne, de la Somme et de Belgique furent accueillis. Une deuxième vague de réfugiés arrive après 1943 après le bombardement de Nantes. La commune n’a pas été occupée de façon permanente par les Allemands. Ils arrivent à Bouzillé le 20 juin 1940, cette occupation fut de courte durée tout comme en juillet 1940 lorsqu’une compagnie d’infanterie s’installa dans le bourg. En août 1942, ils resteront plusieurs mois. L’État Major s’installe à la Mauvoisinière, la troupe occupait l’actuelle bibliothèque, les écoles et les maisons du bourg. En août 1944, ils s’installent de nouveau, René Albert, 19 ans, est fouillé, détenant dans ses poches des douilles de balles, il tente de s’enfuir et se fait tuer. Une croix a été élevé là où il a été tué. En 1942, les restrictions sont de plus en plus dures et les réquisitions et pillages de plus en plus nombreux[5].

Bouzillé, commune nouvelle

[modifier | modifier le code]

En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité au sein d'une commune nouvelle se dessine. L'ensemble des conseils municipaux se sont prononcés favorablement au projet de cette nouvelle entité entre le 1er et le (Bouzillé fut la dernière à se prononcer)[7], laquelle fut baptisée Orée d'Anjou[8].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Administration actuelle

[modifier | modifier le code]

Depuis le , Bouzillé constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Orée d'Anjou, et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
15 décembre 2015 mai 2020 Stéphane Lallier[9]    
mai 2020 juillet 2022 Jean-Claude Moreau[10]    
juillet 2022 En cours Gladys Davodeau[11]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1952 1977 Henri-Jean de Saint-Pern Sans étiquette  
1977 2001 Marcel Réveillère Sans étiquette Exploitant agricole
2001 mars 2014 Brigitte Bouchereau Sans étiquette Infirmière scolaire
mars 2014 décembre 2015 Stéphane Lallier[12]    

Ancienne situation administrative

[modifier | modifier le code]

La commune était membre en 2015 membre de la communauté de communes du canton de Champtoceaux[13], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].

Jusqu'en 2014, Bouzillé fait partie du canton de Champtoceaux et de l'arrondissement de Cholet[14]. Le canton compte alors les neuf mêmes communes que celles intégrées dans l'intercommunalité. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers départementaux. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton de Champtoceaux disparait et la commune est rattachée au canton de La Pommeraye, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[15].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 1 508 habitants, en évolution de +3,08 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4091 1041 1191 6661 6761 6611 6231 7041 744
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7111 6811 6541 6051 5961 6031 5951 5341 462
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4091 3771 3121 1671 1231 0701 0631 039980
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
1 0851 1671 2301 2721 3051 2751 4441 5121 508
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,6 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 52,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 18,2 %, plus de 60 ans = 18,1 %) ;
  • 47,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,1 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 22,9 %).
Pyramide des âges à Bouzillé en 2008 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90  ans ou +
0,7 
5,5 
75 à 89 ans
8,0 
12,5 
60 à 74 ans
14,2 
18,2 
45 à 59 ans
20,0 
21,6 
30 à 44 ans
20,7 
20,4 
15 à 29 ans
19,3 
21,6 
0 à 14 ans
17,1 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[21].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Bouzillé a un tissu associatif fort notamment des points de vue sportifs et culturels.

L’Assemblée de la Saint Pierre organisait des fêtes, voyages et conférences, l'association a également construit la salle omnisports, rachetée depuis par la commune[5].

Le comité des fêtes avait été créé pour relancer les fêtes locales. Ce comité existant avant la guerre 39-45, il est toujours actif aujourd’hui. La traditionnelle soirée “Moules frites” connaît toujours un succès important[5].

Durant les journées du patrimoine, les propriétaires du château de la Bourgonnière, ouvrent les portes de leur château aux visiteurs[5].

Les abords de la Loire sont traversables par le sentier de la Loire à vélo, faisant de Bouzillé un lieu de passage pour les promeneurs.

Équipements

[modifier | modifier le code]
Mairie déléguée de Bouzillé.

La ville de Bouzillé comprend une Mairie déléguée, la bibliothèque La Malle aux Livres, la maison commune de Loisirs, une salle omnisports et salle des fêtes, une Salle du foyer, le stade municipal des Mutreaux, les maisons des Assistantes Maternelles, l’école publique François Rabelais, l’école privée Notre-Dame et un Pôle Enfance.

Sur 103 établissements présents sur la commune à fin 2011, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 46 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[4].

En 2010, sur les 99 établissements présents sur la commune, 24 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % de l'industrie, 14 % de la construction, 46 % du commerce et des services et 7 % de l'administration et de la santé[22].

Ainsi, divers commerces existaient dans le bourg de la commune, ils étaient environ 90 : couturiers, tailleurs, modistes, épiciers. Ce nombre a diminué à la suite de la généralisation de l’automobile, la création de grandes surfaces et le travail à l’extérieur. Les exploitations agricoles ont elles aussi progressivement disparu, des lotissements ont été construits en périphérie du bourg[5].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Enfeu Sainte-Sophie.
  • Château de la Bourgonnière, il compte parmi les grandes demeure de l’Anjou. Du point de vue architectural, à la suite des destructions durant les guerres, le château compte 3 styles architecturaux : une architecture de château fort, une architecture de la Renaissance et une architecture du XIXe siècle. Le plus ancien seigneur connu est Raoul le Gaudi, chevalier en 1340, mais le château datait sûrement d’encore avant[5].
  • Château de la Mauvoisinière, il fut le seul château épargné à Bouzillé et autour de Bouzillé durant les guerres de Vendée. À l’origine il s’agit d’un manoir qui relevait de la Bourgonnière. Il ne fut fortifié qu’au XVIIe siècle avec des douves et un pont-levis[5].
  • Square de Gibot et l'enfeu Sainte-Sophie. La chapelle Sainte-Sophie fondée en 1845 et érigée en 1846, est la chapelle funéraire de la famille Gibot de la Mauvoisinière. Celle-ci est située aux Petites Croix, appelée également l’Enfeu[5].
  • Fours à chaux du Fossé Neuf et Sainte Catherine, ils se situent au bord de la vallée, près du Fossé Neuf. Ils ont été installés à cet endroit précis pour la proximité avec la carrière de calcaire et de la Loire pour le transport de marchandises[5].
  • Chapelle de Saint-Joseph, elle se situe au nord de la route allant de Bouzillé au Marillais, au bord d’un ruisseau. Elle a été bâtie par mademoiselle Berthe de Saint Pern. Pendant longtemps, les buzilliacéens étaient très attachés à cette chapelle et s’y rendaient en pèlerinage avec les habitants du Marillais, le dimanche suivant le 19 mars, jour de la Saint-Joseph[5].
  • Chapelle de Sainte-Catherine, elle est située près du four à chaux de Sainte-Catherine, elle dépendait de l’abbaye Toussaint d’Angers. Seulement, il ne reste rien de cette chapelle, les restes de la chapelle ayant servi dans les années 1970 à combler des trous sur les chemins de Bouzillé[5].
  • Chapelle du Saint-Sauveur du domaine de la Bourgonnière, elle est reconnue comme étant la plus belle Chapelle de l’Anjou. Celle-ci allie une architecture du Moyen Âge avec ses voutes ogivales et les nouveaux décors inspirés de la Renaissance italienne. Construite au début du XVIe siècle, elle a échappé aux incendiaires révolutionnaires. Au sein de cette chapelle se trouve le Christ habillé de 2,65 m de haut, représentant non pas le Christ du sacrifice mais le sauveur triomphant[5].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 15-16-17, arrêté no DRCL/BCL/2015-79 du 23 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou.
  2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Bouzillé (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 19 août 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. IGN et BRGM, Géoportail Bouzillé (49), consulté le 19 août 2012.
  4. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Bouzillé (49), consultées le 12 novembre 2014.
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Le groupe d'histoire locale, Bouzillé à travers les âges.[réf. non conforme]
  6. Mythologie de Bouzillé, Gargantua dépose une butte à Bouzillé.
  7. « Champtoceaux. Une cinquième commune nouvelle dans les Mauges », sur Ouest-France, .
  8. « Champtoceaux. La commune nouvelle s'appellera Orée-d’Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
  9. « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
  10. « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
  11. « Orée-d'Anjou. Premier conseil municipal d’André Martin », sur Ouest-France, Ouest-France, (consulté le ).
  12. Ouest-France, Stéphane Lallier, élu nouveau maire par 14 voix, article du 2 avril 2014.
  13. Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Champtoceaux (244900783, consulté le 3 octobre 2013.
  14. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Christophe-la-Couperie, consultée le 22 février 2015.
  15. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  20. « Évolution et structure de la population à Bouzillé en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Insee, Statistiques locales du territoire de Bouzillé (49), consultées le 9 décembre 2012.