Naissance |
Hašani Autriche-Hongrie |
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Décès |
(à 69 ans) Belgrade République fédérative socialiste de Yougoslavie |
Activité principale | |
Distinctions |
Prix NIN (1958) |
Langue d’écriture | Serbo-croate |
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Genres |
Œuvres principales
Compléments
Branko Ćopić (en serbe cyrillique :Бранко Ћопић ; né le à Hašani et mort le à Belgrade) est un écrivain et un poète serbe de l'ex-Yougoslavie. Il a été membre de l'Académie serbe des sciences et des arts[1].
Né à Hašani, dans l'actuelle municipalité de Bosanska Krupa (Fédération de Bosnie-et-Herzégovine), Branko Ćopić avait des parents d'origine serbe. Il suivit des études à l'École normale d'instituteur de Banja Luka et des études à la Faculté de philosophie de l'université de Belgrade. Doté d'un grand sens de l'écriture, il se fait remarquer pour ses critiques littéraires et reçoit le prix Milan Rakić.
À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, il se trouva dans le bataillon de Maribor (actuellement en Slovénie). Dès le début du conflit, il se joignit à un groupe de résistants dans les environs de Mrkonjić Grad (Bosnie) et, durant toute la durée de la guerre, il fut journaliste de guerre de son ami de toujours Skender Kulenović. Après la guerre, il devint rédacteur en chef d'un magazine pour enfants mais rapidement commença à écrire des livres et ouvrages. Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs de contes pour enfants de l'ex-Yougoslavie.
Dans les derniers jours de sa vie, Branko Ćopić fut hospitalisé. Il se suicida en sautant d'un pont à Belgrade. Ce pont est familièrement appelé « Brankov Most », le « pont de Branko ».
Il est enterré dans l'« Allée des citoyens méritants » du Nouveau cimetière de Belgrade[2].
Ćopić commence sa carrière d'écrivain avec des poèmes et des contes, dans lesquels il présente la vie très difficile des agriculteurs bosniaques. Puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, il privilégie des sujets sur les Partisans ; il écrit également sur les problèmes de l'après-guerre.
Dans ses romans, il recourt au style de la chronique, notamment dans Gluvi Barut, dans lequel il s'efforce de représenter le plus objectivement possible la lutte entre Partisans communistes et Tchetniks monarchistes. Ses ouvrages sont traduits dans les langues d'Europe de l'Est, en anglais, allemand, français, russe et quelques autres[3].