Bras-sur-Meuse | |
Vue d'ensemble du village. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Verdun |
Maire Mandat |
Stéphane Grzymlas 2020-2026 |
Code postal | 55100 |
Code commune | 55073 |
Démographie | |
Gentilé | Brasiliens[1] |
Population municipale |
677 hab. (2021 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 40″ nord, 5° 22′ 39″ est |
Altitude | Min. 189 m Max. 360 m |
Superficie | 13,69 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bras-sur-meuse.fr |
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Bras-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de l'Est Branche-Nord et la Meuse[2],[Carte 1].
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[3].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Meuse sont données par la station hydrologique située sur la commune de Belleville-sur-Meuse. Le débit moyen mensuel est de 39,3 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 422 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 643 m3/s, atteint le [5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 938 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Septsarges », sur la commune de Septsarges à 17 km à vol d'oiseau[8], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 942,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Bras-sur-Meuse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), terres arables (35,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), prairies (4,8 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Bras est reliée à la commune de Verdun avec la ligne 4 du réseau TIV, a raison de 3 trajets quotidiens.
Le nom de la localité est attesté sous les formes In Brasensi centena (893) ; In Bracensi centena (940) ; In Bracensi centena (952) ; In Bracensi centenaria (1049) ; Braz (1100) ; Bras (1127) ; De Braz (1158) ; De muceio apud Braz (1193) ; De Brachiis (1642) ; Grand-Bras (1700) ; Bras-la-Grande (1743) ; Braca (1756)[18].
En hydrographie, les bras d'un cours d'eau en sont différentes parties séparées par des îles. Du gaulois *bracu « boue, marais »[19].
Le village s'est développé sur la rive droite de la Meuse, Maas ; en wallon, Moûse ; en latin Mosa, un fleuve européen qui prend sa source en France et se jette dans la mer du Nord après un cours traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas
Le village est classé trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[21].
La commune possède le label ville Internet, avec cinq arobases (@@@@@); décerné par l’association Villes Internet.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 677 habitants[Note 5], en évolution de −4,78 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ce cimetière militaire français de 3,2 ha abrite les dépouilles de 6 386 soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale, dont 4 386 reposent dans des tombes individuelles et 2 000 reposent dans deux ossuaires.