Braux-Sainte-Cohière | |
Mairie et église du village. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Gérard Marcoux 2020-2026 |
Code postal | 51800 |
Code commune | 51082 |
Démographie | |
Gentilé | Les gens de Braux |
Population municipale |
94 hab. (2021 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 36″ nord, 4° 49′ 48″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 182 m |
Superficie | 6,21 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sainte-Menehould (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Braux-Sainte-Cohière est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les gens de Braux[1].
La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Fossé 01 de la commune de Chaudefontaine et le Fossé 01 de la commune de Braux-Sainte-Cohière[2],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang le Roi, d'une superficie totale de 34,4 ha (18,6 ha sur la commune)[Carte 1],[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Braux-Sainte-Cohière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), forêts (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (3,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Braux (1208) ; Braux Sancte Cohierie (1263) ; Braus Sancte Choierie (1265) ; Braus Sainte-Cochiere, Brauz (vers 1300) ; Braux Sainte-Cohiere (1309) ; Braulx Sancte Coherie (1405) ; Braulx Saincte-Cohiere (1498) ; Braccus Sancte Coherie (1542) ; Briaux Sainte-Cohière (1602) ; Cohière (1676) ; Braux Sainte-Cohère (1709) ; Curiale beneficium Sancti Petri ad Vincula seu sanctæ catenarum Petri cohærentiæ, vulgo Braux-Sainte… (1775) ; Mont-Braux ou Braux-sous-Valmy (1794)[16].
Le nom de Braux vient du terme de bro en langue d'oïl, qui désigne un marc de raisin, mais aussi les boues, et qui est d’origine gauloise[17] bracu signifiant marais, boue, fange[18], et du bas latin Bracium signifiant aussi vallée[19].
Sainte-Cohière serait un hagiotoponyme.
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Braux, Braux-sous-Valmy, Mont-Braux[20]. |
Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[21].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[22], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de :
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 94 habitants[Note 5], en évolution de −1,05 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).