Braux-Sainte-Cohière

Braux-Sainte-Cohière
Braux-Sainte-Cohière
Mairie et église du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Champenoise
Maire
Mandat
Gérard Marcoux
2020-2026
Code postal 51800
Code commune 51082
Démographie
Gentilé Les gens de Braux
Population
municipale
94 hab. (2021 en évolution de −1,05 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 36″ nord, 4° 49′ 48″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 182 m
Superficie 6,21 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Sainte-Menehould
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Argonne Suippe et Vesle
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Braux-Sainte-Cohière
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Braux-Sainte-Cohière

Braux-Sainte-Cohière est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les gens de Braux[1].

Géographie

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Communes limitrophes de Braux-Sainte-Cohière
Maffrécourt
Valmy Braux-Sainte-Cohière Chaudefontaine
Dommartin-Dampierre

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Fossé 01 de la commune de Chaudefontaine et le Fossé 01 de la commune de Braux-Sainte-Cohière[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Braux-Sainte-Cohière[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang le Roi, d'une superficie totale de 34,4 ha (18,6 ha sur la commune)[Carte 1],[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Braux-Sainte-Cohière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), forêts (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (3,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Braux (1208) ; Braux Sancte Cohierie (1263) ; Braus Sancte Choierie (1265) ; Braus Sainte-Cochiere, Brauz (vers 1300) ; Braux Sainte-Cohiere (1309) ; Braulx Sancte Coherie (1405) ; Braulx Saincte-Cohiere (1498) ; Braccus Sancte Coherie (1542) ; Briaux Sainte-Cohière (1602) ; Cohière (1676) ; Braux Sainte-Cohère (1709) ; Curiale beneficium Sancti Petri ad Vincula seu sanctæ catenarum Petri cohærentiæ, vulgo Braux-Sainte… (1775) ; Mont-Braux ou Braux-sous-Valmy (1794)[16].
Le nom de Braux vient du terme de bro en langue d'oïl, qui désigne un marc de raisin, mais aussi les boues, et qui est d’origine gauloise[17] bracu signifiant marais, boue, fange[18], et du bas latin Bracium signifiant aussi vallée[19].

Sainte-Cohière serait un hagiotoponyme.

Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Braux, Braux-sous-Valmy, Mont-Braux[20].

Politique et administration

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Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[21].

Intercommunalité

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La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la CC de l'Argonne Champenoise.

En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[22], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de :

Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[23].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Pierre Godart[24]    
2014[25] En cours
(au 4 juillet 2014)
Gérard Marcoux    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 94 habitants[Note 5], en évolution de −1,05 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
86148179136150160162177198
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
192196215180167186167183169
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
152144137125138131120128123
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1158556626171839396
2021 - - - - - - - -
94--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le château et les douves.

Lieux et monuments

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  • Le château de Braux-Sainte-Cohière, édifié par Philippe de Thomassin, seigneur de Braux (gouverneur de Châlons-sur-Marne en 1588), a été victime d’un incendie d'une aile arrière du bâtiment en 2004. Des travaux ont eu lieu jusqu’en 2007. Cette ancienne commanderie fortifiée de chevau-légers des XVIe et XVIIe siècles fut utilisée comme quartier général par les généraux Kellermann et Dumouriez lors de la célèbre bataille de Valmy. Le site de la bataille où est érigé le moulin de Valmy est situé à quelques kilomètres à l'ouest de Braux-Sainte-Cohière. Depuis 2014, le château est la propriété de la famille de Nicolas et Anne-Héloïse Pernin, qui s'investit entièrement dans la restauration et la gestion du monument.
  • L'église du village.
Église de Braux-Sainte-Cohière.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Braux-Sainte-Cohière » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Nom des habitants de la commune sur le site habitants.fr, consulté le 29 décembre 2012.
  2. « Fiche communale de Braux-Sainte-Cohière », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Braux-Sainte-Cohière et Argers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Braux-Sainte-Cohière ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sainte-Menehould », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 36.
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 3863, p 252.
  18. Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Librairie Académique Perrin, , 1042 p. (ISBN 2-262-01350-0), p. 138.
  19. Albert Dauzat & Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France, Larousse, 1951.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
  22. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  23. « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis,‎ , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
  24. Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  25. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.