Breuil (Somme)

Breuil
Breuil (Somme)
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Charles de Witasse-Thézy
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80139
Démographie
Gentilé Breuillois
Population
municipale
44 hab. (2021 en évolution de −12 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 18″ nord, 2° 57′ 24″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 73 m
Superficie 2,17 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Breuil
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Breuil
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Breuil
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Breuil

Breuil est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Rose des vents Languevoisin-Quiquery Hombleux Rose des vents
N
O    Breuil    E
S
Moyencourt Moyencourt Buverchy

Description

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Vue éloignée du village.

La commune est un village rural situé à moins de 5 km au sud-est de Nesle. Elle est aisément accessible par l'ex-l'ex-RN 30.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal du Nord, le Petit Ingon et le ruisseau l'Arriveau[1],[Carte 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[2].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Breuil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,8 %), zones urbanisées (11,3 %), forêts (3,8 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Broïlium est le nom du village à l'époque gallo-romaine[14].

De l'ancien français breuil, d'origine gauloise, désignant un « petit bois » ou un « petit bois entouré d'une haie ».

Le village a été desservi de 1890 à 1949 par l'embranchement d'Offoy à Ercheu des chemins de fer départementaux de la Somme, un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique exploitée par la société générale des chemins de fer économiques.

Première Guerre mondiale

Évacué en urgence avant les bombardements allemands de la Première Guerre mondiale, en 1917, le village n'a conservé que trois maisons après les faits de guerre[14], et est considéré comme détruit à la fin de la guerre[15],[16],[17]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].

La ligne de chemin de fer militaire à voie étroite réalisée pendant la guerre apparaissait toujours sur un plan de 1920[15], et servait sans doute aux besoins de la reconstruction.

.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , elle en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[19]

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 canton de Roye[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[22].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[23],[24].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 décembre 2014[25] Daniel de Witasse-Thézy[26],[27]   Décédé en fonction.
février 2015[28] En cours
(au 8 octobre 2020)
Charles de Witasse-Thézy   Exploitant agricole
Fils du précédent
Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 44 habitants[Note 1], en évolution de −12 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
119120130193230233239227200
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
189219220201164169146133156
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
163144150638177949795
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
869668596966515747
2021 - - - - - - - -
44--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Firmin, avec des mosaïques représentant saint Firmin et saint Clair. Cette église a été complètement reconstruite en 1925, après la destruction lors de la Première Guerre mondiale[14] de celle édifiée en style néogothique dans la deuxième moitié du XIXe siècle[34].
  • Château, reconstruit en 1925[14], après les destructions de la guerre[35].
  • Deux sentiers de randonnée traversent le village[14].
  • Monument aux morts, réalisé par Valentin-Charles Molliens[36].

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Breuil » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le ruisseau l'Arriveau »
  2. « SAGE Haute Somme », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Breuil et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Breuil ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c d et e Panneau d'informations locales.
  15. a et b Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  16. Section photographique de l'armée, « Photo : Breuil. Destructions systématiques par les Allemands : maisons détruites à coups de mine », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  17. Section photographique de l'armée, « Photo : Breuil. Destructions systématiques par les Allemands : maisons détruites et arbres abattus », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  18. Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17584.
  19. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  22. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  23. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l'État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  24. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l'Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  25. « Avis de décis de Daniel de Witasse-Thézy », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  26. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté en ).
  27. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  28. Cécile Latinovic, « Le nouveau maire de Breuil est Charles de Witasse-Thézy : Son élection au siège de maire s'est déroulée vendredi 27 février. Son nom n'est pas inconnu dans la commune : il est l'un des fils du maire disparu en décembre 2014. Portrait et ambitions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Le maire de Breuil encore indécis pour les Municipales », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Charles de Witasse Thésy est devenu maire de Breuil en mars 2015, après le décès de son père Daniel ».
  30. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Nouvelle église de Breuil et restes de l'ancienne. D'après nature, 8 mai 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  35. Section photographique de l'armée, « Photo : Breuil. Destructions systématiques par les Allemands ; le château incendié », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  36. Dominique et Jean-Etienne Guérrini, « Les sculpteurs », 1914-1918 : Les monuments aux morts dans la Somme (consulté le ).