Brigades Al-Qods (ar)سرايا القدس | |
Idéologie | Nationalisme palestinien Islamisme Panislamisme Antisionisme |
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Objectifs | Établissement d'un État islamique palestinien à l'intérieur des frontières géographiques de 1948. |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | 1981 |
Pays d'origine | Bande de Gaza, Cisjordanie et Liban du Sud |
Fondé par | Fathi Shaqaqi |
Actions | |
Mode opératoire | attentats, lancement de roquettes sur Israël, prise d'otages, lutte armée, guérilla |
Zone d'opération | Bande de Gaza |
Période d'activité | 1992 - présent |
Organisation | |
Chefs principaux | Mohammed Deïf |
Branche politique | Jihad islamique palestinien |
Financement | Iran |
Groupe relié | Brigades Izz al-Din al-Qassam Brigades d'Abou Ali Moustapha Brigades Jihad Jibril Brigades de la résistance nationale |
Répression | |
Considéré comme terroriste par | États-Unis, Union européenne, Australie, Royaume-Uni, Canada, Israël, Japon |
Conflit israélo-palestinien | |
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Les Brigades al-Qods (arabe : سرايا القدس, Saraya al-Qods) sont l'aile armée du Jihad islamique palestinien (JIP). Elles sont particulièrement actives en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis d'Amérique[1].
Les Brigades al-Qods sont d'abord très actives en Cisjordanie, en particulier dans la ville de Jénine, où le chef local du JIP, Mahmoud Tawalbe, dirige la résistance palestinienne lors de la bataille de Jénine en 2002. Mais de vastes opérations contre les infrastructures réalisées par l'armée israélienne entraînent de lourdes pertes pour le JIP et les Brigades al-Qods. Le , leur chef, Hussam Jaradat, est abattu dans un camp de réfugiés de Jénine. Toutefois, malgré les pertes, le mouvement continue à opérer.
Dans la bande de Gaza, les brigades al-Qods continuent à se battre en décembre 2008 – janvier 2009, et elles participent en 2023 à l'attaque du Hamas contre Israël.
Le groupe revendiquait en février 2023 être composé de 8 000 hommes[2].
En mars 2013, un légionnaire français d'origine algérienne, qui préparait une attaque contre la police en Belgique, se réclame des Brigades Al-Qods et des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa[3].
À partir du , les Brigades Al-Qods participent à la guerre entre Israël et le Hamas, en se rangeant du côté des combattants du Hamas. La branche militaire du JIP effectue notamment plusieurs frappes de roquettes contre les villes israéliennes de Tel-Aviv, Sdérot et Ashkelon[4]. Elle participe également à l'offensive au sol et aurait capturé plusieurs otages, une trentaine selon leurs propres déclarations[5].