Bréry est située sur les premiers contreforts de la montagne du Jura, adossée à un coteau où s'écoulent de nombreuses sources.
La commune est divisée en trois zones : la plaine alluviale de la Seille (pâturages et cultures cérealières), le coteau où est installé le village et où pousse la vigne et le mont (zone de prés-bois).
Le territoire fait partie du massif du Jura, zone du vignoble.
Climatologie (relevés 1990-2009, station altitude 285 m, moyennes durant ces 20 années) :
L'homme s'est installé avant l'occupation romaine sur ce coteau ensoleillé avec ses sources et la rivière proche. Un baptistère fut élevé dès l'origine du christianisme, remplacé par un prieuré sous domination de l'abbaye de Baume (possession confirmée en 1089). Le prieur était seigneur de Bréry. Ce droit a perduré jusqu'à la Révolution. Les habitants ont eu à souffrir de guerres, invasions, incendies et maladies ; toutefois, le village a été épargné par l'épidémie de choléra de 1854. À la fin du XIXe siècle, le phylloxéra a ravagé les 160 hectares de vigne.
Par un arrêté préfectoral du , elle est intégrée à la commune de Domblans le [2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].
En 2016, la commune comptait 227 habitants[Note 1], en évolution de +6,07 % par rapport à 2010 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les entreprises industrielles sont établies à Domblans à 3 km ; sur la commune existent des entreprises agricoles : élevages bovins pour le lait à Comté, pour la viande, cultures céréalières, maraichage, vignes, apiculture.
Demeure (XVe s., remaniée au XIXe s.), inscrite à l'IGPC depuis 1986[7] ;
Église Saint-Laurent (XVIIIe s.), inscrite à l'IGPC depuis 1986[8]. Édifiée à partir de 1767, elle subit une importante restauration, réalisée à l'initiative des habitants du village, entre 1979 et 1982. En 1985, la paroisse reçoit un prix des monuments historiques dans le cadre des chefs-d'œuvre en péril ;
Les Fayes, le soir de Noël, provenant d'un ancienne tradition celte où l'on tourne des fayes enflammés depuis la chapelle (le lieu le plus haut du village) pour célébrer le retour du soleil. Un ancien moyen de communication avec la ville de Château-Chalon ;
la fête (dimanche vers la saint Laurent) : apéritif avec pizzas, quiches au feu de bois offert à la population.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Richard Vignon, « Arrêté de création de la commune nouvelle de Domblans », Recueil des actes administratifs n°39-2018-12-004, , p. 59-61 (lire en ligne [PDF])