Brévonnes

Brévonnes
Brévonnes
L’église Saints-Clément-et-Barthélemy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes Forêts, Lacs, Terres en Champagne
Maire
Mandat
Lydie Finello
2020-2026
Code postal 10220
Code commune 10061
Démographie
Gentilé Brévonnais
Population
municipale
661 hab. (2021 en évolution de −6,11 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 28″ nord, 4° 23′ 59″ est
Superficie 19,77 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
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Brévonnes

Brévonnes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

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Brévonnes fait partie du parc naturel régional de la forêt d'Orient et est situé à la limite entre la Champagne humide et la Champagne crayeuse.

Communes limitrophes de Brévonnes
Val-d'Auzon Pel-et-Der Blaincourt-sur-Aube
Piney Brévonnes Mathaux
Piney Piney

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Auzon, le ruisseau du Temple, le Fossé 01 de la Loge Lionne, un bras du Moriller, le cours d'eau 01 de la commune de Brevonnes, le Fossé 01 de la Saute, le Fossé 01 de la Voie de l'Orme, le Fossé 01 de la Voie de Piney, le Fossé 01 du Molinet, le Fossé 01 du Moriller, le Fossé 02 de la commune de Brévonnes, le Fossé 03 de la commune de Brévonnes, la noue du Brai, le ruisseau du Clos des Noues, le ruisseau Saussier et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

L'Auzon, d'une longueur de 40 km, prend sa source dans la commune de Piney et se jette dans l'Aube à Morembert, après avoir traversé neuf communes[2].

Le ruisseau du Temple, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Vendeuvre-sur-Barse et se jette dans l'Auzon sur la commune, après avoir traversé sept communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Brévonnes[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac d'Auzon-Temple (le réservoir Aube), d'une superficie totale de 1 830,5 ha (480,9 ha sur la commune) et l'étang de Jonchery (8,7 ha)[Carte 1],[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Brévonnes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Auzon-Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), eaux continentales[Note 4] (27,4 %), forêts (7 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Brévonnes, nom d'origine gauloise Biberonna signifiant « fontaine des Bièvres »[réf. nécessaire]. En effet, l'Auzon, rivière traversant le village et proche de la forêt d'Orient, devait être, autrefois, riche en castors.

Le village apparait sous différentes dénominations dans les archives historiques[19] :

Brévonnes a toujours fait partie de la seigneurie de Piney.

Célèbre jadis pour ses haricots.

À la suite des crues de la Seine du début du XXe siècle qui inondèrent Paris, l'État et le département de la Seine décidèrent de la création de lacs-réservoirs pour contrôler les crues et apporter de l'eau en été à la Seine. L'Aube, important affluent de la Seine, fit donc l'objet de travaux pour créer les Lacs d'Amance et du Temple. Les travaux de réalisation de la digue de Brévonnes, bordant le Lac du Temple, démarrent le 1er juillet 1986[20].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1995 Robert Six    
mars 2001 En cours Lydie Finello[21] DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 661 habitants[Note 5], en évolution de −6,11 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
728714714735810860840866876
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
786792850829808776796787761
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
733721663617661764648644629
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
637648563655604584664687703
2018 2021 - - - - - - -
677661-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Distinctions culturelles

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Brévonnes fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices religieux

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  • Église Saint-Clément-et-Saint-Barthélemy de Brévonnes du XVIe siècle avec abside du XIXe siècle : tombe de Jacques Gadonot, seigneur de Planfort - statue XVIe siècle - piscine XVIe siècle - lutrin XVIIIe siècle

Architecture civile

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Fermes nées des essarts du village : Planfort, les Usages, la Milly, la Loge Lionne. Ces deux dernières ont été les propriétés des templiers, puis des hospitaliers, jusqu'en 1789. La ferme de l'Abondance n'existe plus depuis la mise en service du lac-réservoir Aube. Une de ses granges a été démontée et reconstruite à l'Étape, commune de Mathaux où elle accueille désormais les services techniques de l'Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine.

Édifices industriels

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Tuileries et briqueteries du Marmoret
La S.A. des tuileries et briqueteries du Marmoret fait édifier une tuilerie et briqueterie vers 1934. Cette usine fonctionne jusqu'en 1960 environ et a laissé la place à des activités artisanales.

Sites archéologiques

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Au sud-est du village, contrée des Usages, on a trouvé un cercueil de pierre d'origine franque.

Curiosités

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Lac du Temple, 1 800 ha
Étang de Jonchery
Fontaines Sainte-Reine et Sainte-Sophie

Ferme de Planfort, ferme des Usages, ferme de la Loge Lionne.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Brévonnes » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Brévonnes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Auzon »
  3. Sandre, « le ruisseau du Temple »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Brévonnes et Mathaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de l'Aube, Paris, Imprimerie nationale, , 230 p. (lire en ligne), p. 25
  20. Pierre Nadal, « Le barrage-réservoir "Aube" », Chantiers de France, no 201,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
  21. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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