Buongiorno, notte

Buongiorno, notte

Réalisation Marco Bellocchio
Scénario Marco Bellocchio
Daniela Ceselli
Acteurs principaux
Sociétés de production Filmalbatros
Rai Cinema
Sky Italia
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame
Durée 106 minutes
Sortie 2003

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Buongiorno, notte (littéralement : « bonjour, la nuit ») est un film italien de Marco Bellocchio, sorti en 2003.

À Rome, en 1978, Chiara, jeune terroriste engagée dans la lutte armée, est impliquée dans l'enlèvement et la séquestration d'Aldo Moro. À travers son regard se développent le romantisme ainsi que la complexité de la révolution et des rituels de la clandestinité.

Elle mène par ailleurs une vie au grand jour, un quotidien ordinaire : le travail de bureau, les collègues et un petit ami qui semble la connaître si bien, si pleinement, mieux qu'elle ne se connaît elle-même.

En conflit avec les autres membres du groupe, elle se sent de plus en plus mal à l'aise dans son rôle de combattante, tandis que le passé et le présent ébranlent ses certitudes jusqu'au drame final.

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]

Le scénario est inspiré du livre Il prigioniero (le prisonnier) écrit par une ex-terroriste, Anna Laura Braghetti.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Publication

[modifier | modifier le code]

Le découpage intégral du film avec les dialogues en français et en italien et les dessins préparatoires de Marco Bellocchio ont été publiés dans L’Avant-Scène Cinéma (n°679, janvier 2021) Voir http://www.avantscenecinema.com/

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Lia Perrone, « « L'imagination c'est réel ! » L'affaire Moro dans Buongiorno, notte de Marco Bellocchio », dans Marie Panter, Pascale Mounier, Monica Martinat et Matthieu Devigne (dir.), Imagination et histoire : enjeux contemporains, Rennes, Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 328 p. (ISBN 978-2-7535-3469-8, présentation en ligne), p. 143-153.
  • Marie Fabre, « Buongiorno, notte : approfondir l'histoire par infidélité », Sociétés & Représentations, no 29,‎ , p. 127-136 (lire en ligne).
  • François Quenin, « Les 55 derniers jours d'Aldo Moro », Historia, no 686,‎ (lire en ligne).

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]