Burcy | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nemours | ||||
Maire Mandat |
Philippe Chalmette 2020-2026 |
||||
Code postal | 77760 | ||||
Code commune | 77056 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Burcyssiens | ||||
Population municipale |
146 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 24″ nord, 2° 31′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 144 m |
||||
Superficie | 7,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontainebleau | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
modifier |
Burcy prononciation est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 146 habitants.
La commune de Burcy se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Elle fait partie des 69 communes du parc naturel régional du Gâtinais français (dont 33 en Seine-et-Marne)[2].
Elle se situe à 40,19 km par la route[Note 1] de Melun[3], préfecture du département et à 25,30 km de Fontainebleau[4], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Puiseaux[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] :
Garentreville (2,1 km), Fromont (2,3 km), Desmonts (2,3 km), Rumont (3,3 km), Guercheville (3,5 km), Obsonville (3,8 km), Amponville (4,5 km), Ichy (4,5 km).
L'altitude varie de 106 mètres à 144 mètres pour le point le plus haut qui, est le centre du bourg (mairie)[6].
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[7],[8].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| ||||
Pléistocène | |||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||
Miocène |
| ||||||
Paléogène | Oligocène |
| |||||
Éocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[9].
La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 667 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],[20],
La zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition), est également un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22].
Au , Burcy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (99,28 %), zones agricoles hétérogènes (0,72 %)[26].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
0 ha | 0,00 % | 0 ha | 0,00 % | 0 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
695,40 ha | 100,00 % | 695,40 ha | 100,00 % | 0 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
0 ha | 0,00 % | 0 ha | 0,00 % | 0 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[29].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
La commune compte 69 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[31] dont Avrilmont.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 96 dont 100 % de maisons[Note 5].
Parmi ces logements, 76,5 % étaient des résidences principales, 17,4 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,3 % contre 11,8 % de locataires et 2,9 % logés gratuitement[32].
Deux routes départementales relient Burcy aux communes voisines :
La commune est desservie par deux lignes d'autocars :
Bursiacus - Bursy[33].
Burcy a été mentionnée au XIe siècle sous le nom de Bursiacus dérivé de Burseium, lui-même dérivé de Burcia qui était manifestement un surnom romain[réf. nécessaire].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [34],[35].
En 2020, la commune de Burcy ne dispose pas d'assainissement collectif[36],[37].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[38]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[36],[39].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Burcy, Fromont, Rumont qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [36],[40],[41].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2021, la commune comptait 146 habitants[Note 6], en évolution de −11,52 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[47].
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 67, représentant 146 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 290 euros[48].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 15, occupant 84 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 77,9 % contre un taux de chômage de 5,8 %.
Les 16,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,7 % de retraités ou préretraités et 1,9 % pour les autres inactifs[49].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 11 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans la construction, 3 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[50].
Ces établissements ont pourvu 5 postes salariés.
Burcy est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[51].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[52]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 22 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 80 ha en 2010[51]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Burcy, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[51],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 22 | 10 | 4 |
Travail (UTA) | 37 | 15 | 3 |
Surface agricole utilisée (ha) | 782 | 759 | 319 |
Cultures[53] | |||
Terres labourables (ha) | 782 | 757 | 319 |
Céréales (ha) | 540 | 503 | s |
dont blé tendre (ha) | 297 | 284 | 127 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | 68 | s | |
Colza et navette (ha) | s | s | 26 |
Élevage[51] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 129 | 65 | 3 |