Bussière-Nouvelle

Bussière-Nouvelle
Bussière-Nouvelle
L'église Sainte-Marie-Madeleine de Bussière-Nouvelle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Dominique Augendre
2020-2026
Code postal 23700
Code commune 23037
Démographie
Population
municipale
77 hab. (2021 en évolution de −19,79 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 04″ nord, 2° 25′ 36″ est
Altitude Min. 571 m
Max. 687 m
Superficie 8,52 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auzances
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Bussière-Nouvelle
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Bussière-Nouvelle

Bussière-Nouvelle est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de Bussière-Nouvelle s'étend sur 8,52 km2[1]. Elle est arrosée au nord-ouest sur près d'un kilomètre par le ruisseau des Portes, appelé Bellegy dans sa partie aval — un affluent de la Tardes — qui y prend sa source.

L'altitude minimale avec 571 mètres[1] se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, à l'ouest du lieu-dit Blavepeyre, là où le ruisseau du Faud, affluent du Bellegy, quitte le territoire communal et entre sur celui de Lupersat. L'altitude maximale avec 687 mètres[1] est située dans le sud, au puy de Coudillas[2].

Traversé par la route départementale (RD) 27, le bourg de Bussière-Nouvelle est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'ouest d'Auzances, et 21 kilomètres au nord-est d'Aubusson.

Le territoire communal est également desservi au sud par la RD 988.

Communes limitrophes

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Bussière-Nouvelle est limitrophe de six autres communes.


Communes limitrophes de Busssière-Nouvelle
Mainsat Arfeuille-Châtain Rougnat
Busssière-Nouvelle
Lupersat Sermur Le Compas

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auzances à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Bussière-Nouvelle est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), forêts (6,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transports en commun

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bussière-Nouvelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bussière-Nouvelle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 74 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bussière-Nouvelle est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].

Bussière-Nouvelle est une commune créée à la Révolution française[1]. En 1842, la commune de Blavepeyre fusionne avec Bussière-Nouvelle[1].

Politique et administration

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La mairie en 2022.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
    Jean Baptiste Depoux[Note 1]    
         
mars 2001 mars 2008 Gérard Rollin DVD  
mars 2008 2015 Valérie Simonet UMP-LR Conseillère générale
Vice-présidente de la communauté de communes
Députée suppléante
Présidente du Conseil départemental depuis 2015
2015 En cours Dominique Augendre    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 77 habitants[Note 2], en évolution de −19,79 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
261287242265278300482469477
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
439410380396402369364392415
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
384333308253219222198209179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
184165141130113105111113101
2018 2021 - - - - - - -
8077-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Décédé en 1864 à l'âge de 87 ans.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Puy de Coudillas » sur Géoportail (consulté le 28 août 2022)..
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Bussière-Nouvelle et Auzances », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Auzances_sapc » (commune d'Auzances) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Auzances_sapc » (commune d'Auzances) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bussière-Nouvelle », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bussière-Nouvelle », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Église Sainte-Marie Madeleine, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le .
  24. « Valérie Simonet, figure montante de la Droite creusoise, incarne déjà l’après Jeannot Auclair », lamontagne.fr
  25. « Creuse : Valérie Simonet élue à la tête du Conseil départemental », france3-regions.francetvinfo.fr
  26. « Valérie Simonet élue présidente du conseil départemental de la Creuse », francebleu.fr
  27. « Creuse : Valérie Simonet veut "tirer vers le haut et expérimenter" », lamontagne.fr