Bussy-Saint-Martin | |||||
Le bourg vu depuis le parc du château de Rentilly. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Torcy | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Marne et Gondoire (siège) |
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Maire Mandat |
Patrick Guichard 2020-2026 |
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Code postal | 77600 | ||||
Code commune | 77059 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Busséens | ||||
Population municipale |
702 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 291 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 51′ 00″ nord, 2° 41′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 111 m |
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Superficie | 2,41 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Torcy | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | bussy-saint-martin.com | ||||
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Bussy-Saint-Martin[1] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La commune est située à 3,5 km à l'est de Torcy.
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : le ru de la Brosse, 6,9 km[2], affluent de la Gondoire.
Sa longueur totale sur la commune est de 1,15 km[3].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 2,3 | 4 | 6,1 | 9,6 | 12,7 | 14,6 | 14,2 | 11,2 | 8,8 | 5,1 | 2,9 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,6 | 8,3 | 11,2 | 14,6 | 18 | 20,1 | 19,8 | 16,3 | 12,8 | 8,1 | 5,5 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,4 | 8,9 | 12,6 | 16,2 | 19,7 | 23,2 | 25,6 | 25,5 | 21,5 | 16,8 | 11,1 | 8 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,6 07.01.09 |
−11,4 07.02.12 |
−8,6 01.03.05 |
−3,3 06.04.21 |
0,4 07.05.1997 |
2,8 04.06.01 |
6,6 13.07.1993 |
5,8 28.08.1998 |
2 30.09.18 |
−3,4 30.10.1997 |
−9,7 24.11.1998 |
−9,6 29.12.1996 |
−12,6 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 05.01.1999 |
20,9 27.02.19 |
26,2 31.03.21 |
28,8 20.04.18 |
31,6 27.05.05 |
36,6 27.06.11 |
42,1 25.07.19 |
39,7 11.08.03 |
35,7 08.09.23 |
28,7 02.10.11 |
21,9 07.11.15 |
17,8 07.12.00 |
42,1 2019 |
Précipitations (mm) | 57,2 | 53,2 | 52,5 | 50 | 71,3 | 57,6 | 60,5 | 66,1 | 53,3 | 60,5 | 59,5 | 74,7 | 716,4 |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Au , Bussy-Saint-Martin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
La commune compte 26 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[19].
Outre le Bourg, la commune est composée de deux hameaux : Rentilly et Saint-Germain-des-Noyers.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39% ), zones urbanisées (19,4% ), forêts (17,2% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,4% ), zones agricoles hétérogènes (5,9% ), prairies (2 %)[20].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[21],[22],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne, Brosse et Condoire, approuvé en et dont la révision a été lancée en 2017 par la Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire[23].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[24]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 265.
Parmi ces logements, 93,9 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 1,9 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 82,5 %[25].
Le village est cité dès 841, mais la désignation de Saint-Martin n'apparaît qu'en 1277 (Bucianum Sancti Martin). Au Moyen Âge, Bussy-Saint-Martin et Bussy-Saint-Georges ne forment qu'une seule et même seigneurie dirigée par les seigneurs de Bucy. La séparation des deux villages aura lieu à la fin du XIIe siècle, époque à laquelle l'église de Bussy-Saint-Martin fut édifiée. Sa situation et sa taille importante pour un si petit village peuvent surprendre. On suppose que ce sanctuaire a été utilisé comme lieu de pèlerinage pour vénérer des reliques ou une étape sur le chemin de nombreux pèlerins d’alors. En effet, une porte de l’église datant du XIIIe est ornée de 17 fers à chevaux. Avec la vague de déchristianisation de 1793, Bussy-Saint-Martin devient Bussy-la-Montagne.
Le château de Rentilly[28] (hameau de Bussy-Saint-Martin) est construit au début du XVIe siècle par Jean Bourdereul, avocat au Parlement. Il passe ensuite de mains en mains, notamment la famille André (banquiers et amateurs d'art à l'origine du musée Jacquemart-André) qui surélève le château, ajoute ailes et clochetons.
En 1890, le château est vendu à Gaston Menier, industriel du chocolat dont les usines et les bureaux sont à Noisiel tout proche. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château réquisitionné par l’État, sert de caserne à un groupe mobile de réserve (ancêtre des CRS). À quelques heures de la Libération, certains d’entre eux prennent le maquis. Le château est incendié par l'armée allemande le . Il est reconstruit dans le style Directoire entre 1954 et 1957 par Jacques Menier, son propriétaire.
Au cours de l’année 1993, des archéologues mettent au jour les vestiges d’un village néolithique (traces d’anciens foyers, fondations de huttes). Ce village a été estimé à une quarantaine de feux. C’est sur ce lieu que se développa le hameau de Rentilly.
Bussy-Saint-Martin fait partie du secteur 3 de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, appelé Val de Bussy.
Bussy-Saint-Martin est membre de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire, dont elle est le siège.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [31],[32].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bussy-Saint-Martin est assurée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) pour le transport. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [33],[34],[35]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [33],[36].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[37]. La communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la Société Française de Distribution d’Eau (SFDE), dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[33],[38].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [33],[39],[40].
En 1710, Bussy-Saint-Martin comptait 42 feux dont 28 à Rentilly, en 1745, 43 feux dont 27 à Rentilly et en 1821, 249 habitants dont 120 à Rentilly.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2021, la commune comptait 702 habitants[Note 5], en évolution de +0,57 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Dans et à partir du Parc Culturel de Rentilly-Michel Chartier se déroulent chaque année les manifestations culturelles et sportives suivantes : en janvier, "Festival Frisson Baroque" ; en mai, "Festival Printemps de Paroles" ; en juin, "Marathon Marne et Gondoire" ; en septembre "Les Journées Européennes du Patrimoine" ; en octobre "Festival Automne Jazz" ; et pendant la saison culturelle, expositions, conférences, concerts et rendez-vous enfants.
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 252 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 31 559 €.
En 2013, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 544. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen ) a été de + 13,6%. En 2013, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,2 % contre un taux de chômage de 7,5 %[25].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 136 dont 3 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 12 dans l'industrie, 21 dans la construction, 96 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, 10 entreprises ont été créées, dont 7 par des Auto-entrepreneurs[25].
Bussy-Saint-Martin est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[45].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[46]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 0 en 2010[45]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bussy-Saint-Martin, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[45],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 2 | 2 | 0 |
Travail (UTA) | 3 | 2 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 211 | 132 | 0 |
Cultures[47] | |||
Terres labourables (ha) | s | s | 0 |
Céréales (ha) | s | s | |
dont blé tendre (ha) | s | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Élevage[45] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 36 | 13 |
Longtemps domaine seigneurial, le parc de Rentilly est aujourd'hui un parc culturel ouvert à la création et la diffusion de l'art contemporain.
C'est aussi un lieu de calme et de promenade parmi des essences forestières, aussi étonnantes que variées.
Le parc (50 ha à cheval entre les communes de Bussy-Saint-Martin et Bussy-Saint-Georges), rouvert au public en 2003, après une réhabilitation de ses trois parties : le parc à la française, le parc à l’anglaise et le bois.
Au milieu de la grande pelouse trône une « capsule » conçue par l'artiste Édouard Sautai, pour l'observation des arbres, et ce, grâce à des « sylviscopes »[48].
Église romane et gothique Saint-Martin, des XIe et XIIe siècles. Après vingt ans de restauration, elle a été rouverte en 1999. Elle propose aux visiteurs les statues de saint Martin (XVe) et de saint Vincent de Saragosse (XVIe), la relique de la manche de saint Martin, un vitrail du XIIIe siècle, ainsi qu'un retable datant du XVIIe siècle.
L’édifice est classé au titre des monuments historiques[49],[50].
En 1963, le film Le Magot de Josefa, avec Bourvil, Anna Magnani et Pierre Brasseur, est tourné par Claude Autant-Lara à proximité de l'église.
En 2008, Pierre-François Martin-Laval (Les Robins des Bois) tourne quelques scènes de King Guillaume, avec Pierre Richard, Isabelle Nanty, Yannick Noah, Florence Foresti, Omar Sy à l'intérieur de l'église.
Blason | Coupé, en 1) de gueules à une église d’argent, essorée de sable, posée sur un tertre de sinople, en 2) d’azur à un pont à dos d’âne à une seule arche d’or, maçonné de sable, alésé et mouvant de la pointe, surmonté de deux gerbes de blé d’or[51]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |