Cabrières-d'Avignon

Cabrières-d'Avignon
Cabrières-d'Avignon
Enclos en pierre sèche
sommé de lauzes à pointe retournée.
Blason de Cabrières-d'Avignon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Delphine CRESP
2020-2026
Code postal 84220
Code commune 84025
Démographie
Gentilé Cabriérois, Cabriéroises
Population
municipale
1 795 hab. (2021 en évolution de +1,99 % par rapport à 2015)
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 34″ nord, 5° 09′ 00″ est
Altitude 190 m
Min. 105 m
Max. 626 m
Superficie 14,68 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cabrières-d'Avignon

Cabrières-d'Avignon est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Le village est situé sur les Monts de Vaucluse, placé sur un flanc de montagne en pente douce et face à la montagne du Luberon. Il s'est développé une activité commerciale dans son lieu-dit Coustellet, en bordure de commune et conjointement avec Robion et Maubec. La commune participe à la communauté de communes Luberon Monts de Vaucluse

Communes limitrophes

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Rose des vents Saumane-de-Vaucluse Rose des vents
Lagnes N Gordes
O    Cabrières-d'Avignon    E
S
Robion Maubec Oppède

Accès et transports

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Le chemin des Fileuses.

L'accès se fait depuis Coustellet par la route départementale 110, en venant d'Avignon par la RN 100 puis la route départementale 147, de Lagnes par la route départementale 100 et de Gordes par la route départementale 2 puis la route départementale 110.

Les sentiers de grande randonnée no 6 (GR6) et no 97 (GR97) passent sur la commune.

La gare SNCF la plus proche est à Cavaillon, la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon.

Hydrographie

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Le ruisseau le Valla de la Merderie passe sur la commune.

La Sénancole passe à l'extrémité sud-est de la commune.

La partie sud de la commune, composée principalement de terres agricoles, se situe sur les hauteurs de la plaine du Calavon (ou vallée nord-Luberon).

La partie au nord du village, composée principalement de bois et garrigue, est située sur les monts de Vaucluse. Le point le plus haut est situé sur la pointe à l'extrémité nord de la commune.

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records CABRIERES D'AVIGNON (84) - alt : 142m, lat : 43°53'01"N, lon : 5°09'53"E
Records établis sur la période du 01-01-1985 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 0,6 3,4 6,4 10,2 13,6 15,7 15,4 12,1 9,2 4,5 1,4 7,8
Température moyenne (°C) 5,6 6,3 9,8 12,8 16,9 20,8 23,2 22,9 18,7 14,8 9,5 6,2 14
Température maximale moyenne (°C) 10,6 12 16,2 19,3 23,7 27,9 30,7 30,4 25,3 20,4 14,5 10,9 20,2
Record de froid (°C)
date du record
−15,2
07.01.1985
−13,7
12.02.12
−11,5
01.03.05
−5
08.04.21
0,2
07.05.19
3,7
03.06.06
6,9
17.07.00
5
31.08.1986
2,9
18.09.01
−3,8
30.10.1997
−9,1
17.11.07
−13
16.12.01
−15,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,3
05.01.18
22,6
24.02.20
28,2
21.03.1990
29,9
29.04.05
34,7
24.05.09
43,2
28.06.19
39
31.07.17
40,2
22.08.23
36,1
04.09.23
29,7
01.10.23
23,4
14.11.23
20,2
30.12.21
43,2
2019
Précipitations (mm) 57,7 37,8 40,1 64,5 58 39,1 21,8 40,5 91,7 100,1 95 50,6 696,9
Source : « Fiche 84025001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,6
0,6
57,7
 
 
 
12
0,6
37,8
 
 
 
16,2
3,4
40,1
 
 
 
19,3
6,4
64,5
 
 
 
23,7
10,2
58
 
 
 
27,9
13,6
39,1
 
 
 
30,7
15,7
21,8
 
 
 
30,4
15,4
40,5
 
 
 
25,3
12,1
91,7
 
 
 
20,4
9,2
100,1
 
 
 
14,5
4,5
95
 
 
 
10,9
1,4
50,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Cabrières-d'Avignon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,3 %), cultures permanentes (33,6 %), zones urbanisées (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'origine du nom « Cabrières-d'Avignon » se trouve dans l'occitan cabrièra qui signifie « étable ou parc à chèvres »[14]. Le mot est un prolongement de cabra (cabro en graphie mistralienne), « chèvre », du latin capra.

Cabrières-d'Avignon est aussi appelée Cabrières du Comtat ou du Comté[15].

Transcrit en 1180 en « Cabrieras », puis successivement « Capreris », « caprieras » et retour à « Cabrieras ». Le nom francisé Cabrières fait son apparition au XVIe siècle. On lui ajoute ensuite « du Comtat » ou « d'Avignon », car le village était situé dans le Comtat Venaissin. En 1918, Cabrières prend officiellement le nom de Cabrières-d'Avignon[réf. nécessaire], ce qui permet de le différencier de Cabrières-d'Aigues qui est aussi dans le département de Vaucluse.

  • XIe siècle/XIIe siècle, construction du château par la famille des Adhemar (vicomte de Cavaillon, branche cadette des Adhemar, premiers comtes héréditaires d'Orange). La famille devient les Baux-Adhemar à la suite d'une alliance avec les seigneurs des Baux.
  • XIVe siècle, Henri de Chiabeau succède aux Baux-Adhemar. Sa fille, Laure de Chiabeau (née le 4 juin 1314), est considéré par certains historiens comme la (l'une des) Laure de Pétrarque.

Renaissance

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Stèle rappelant le massacre des Vaudois à Cabrières.

En 1490, par son mariage avec Germaine de Montjoie, Cabrières devient seigneurie de Giraud d'Ancézune, baron de Caderousse. Pour mettre ses terres "en rapport" il fera venir plusieurs familles vaudoises du Piémont.

Cabrières étant le seul village vaudois fortifié, lors de la persécution de 1545, il servit de refuge. Le siège fut mis le 19 avril par les troupes de Paulin de La Garde, sous la direction du premier président du Parlement d'Aix, Maynier, seigneur d'Oppède. Au bout de quelques jours, la reddition fut acquise après négociation et promesse de vie sauve. Mais les hommes furent fusillés, les femmes combattantes enfermées dans une grange, et brûlées vives. Les autres furent violées et massacrées, les enfants et les vieillards exterminés : le bilan fut de 400 à 500 morts. Les survivants furent vendus comme esclaves à L'Isle-sur-la-Sorgue ou envoyés aux galères. Enfin, le village fut rasé, et une colonne élevée à la mémoire du président Maynier[16].

Période moderne

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Mur de la Peste.
  • 1695 : les Consuls de la commune font creuser six puits éparpillés sur le territoire pour pallier des problèmes d'eau.
  • 1720 : Une épidémie de peste arrive à Marseille et gagne petit à petit le reste de la Provence. Les paroisses du Comtat Venaissin se protègent alors en construisant un mur de pierre sèche que l'on nommera plus tard le mur de la Peste.
  • Les étés 1724, 1758 et 1761 sont arides et entrainent des problèmes d'eau, c'est pourquoi en 1762 un système de tuyaux est mis en place pour acheminer l'eau au village.
  • 1765, les travaux pour l'acheminement de l'eau vers le village à l'aide de mines, de canaux et de tuyaux s'achèvent... mais un hiver trop rude fait fendre le bassin et tordre les canalisations, les mines, pas assez bien stabilisées s'effondrent. Tout est à refaire.
  • 1767, Cabrières ainsi que toutes les anciennes possessions des Ancézune, devient seigneurie des Grammont-Caderousse. Ils garderont le château jusqu'en 1807.
  • 1801, à la suite de la découverte dans le vallon des Beaumillons d'une réserve naturelle d'eau importante, de nouveaux travaux sont entrepris.

Période contemporaine

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  • 1860 : Plantation de cèdres au nord du village.
  • 1872, le nouveau propriétaire du château clôture l'accès à la fontaine privant ainsi les habitants d'un précieux accès à une ressource vitale.

Politique et administration

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Budget et fiscalité 2015

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En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 584 000 , soit 889  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 443 000 , soit 810  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 306 000 , soit 172  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 384 000 , soit 216  par habitant.
  • endettement : 746 000 , soit 419  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des Maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Juillet 1790 Décembre 1791 Véran André Avon    
Décembre 1791 Janvier 1793 François Villard    
9 Janvier 1793 21 Janvier 1793 Joseph Imbert fils    
21 Janvier 1793 Juin 1794 Jacques Tiran    
Janvier 1800 1808 Louis Avon    
Janvier 1808 1803 Dominique Bessière    
Janvier 1813 1814 Jean Joseph Paget    
Janvier 1814 1815 Joseph Bonnet    
Juin 1815 1815 Esprit Avon    
Août 1815 1816 Joseph Bonnet    
Juillet 1816 1825 Dominique Bessière    
Décembre 1825 1830 Jacques Bonnel    
Septembre 1830 1831 Jean-François Avon    
avril 1831 1835 Jacques Avon aîné    
Janvier 1835 1848 Jean Avon    
Mars 1848 1866 Jacques Avon    
Mai 1866 1871 Paul Bonnel    
Mai 1871 1874 Victor Avon    
Mai 1874 1876 François Villard    
Mai 1876 1879 Victor Avon    
Septembre 1879 1881 Pierre Armand    
Janvier 1881 1884 Anatole Picard    
Mai 1884 1904 Adrien Joly    
Mai 1904 1919 Frédéric Armand    
Novembre 1920 1971 Sully Armand   Maire d'honneur à vie
Mars 1971 1983 Martial Marreau    
Mars 1983 1989 Emile Armand    
Mars 1989 2004 Daniel Chabert    
Février 2004 2020 Marie-Paule Ghiglione    
Mai 2020 En cours Delphine Cresp    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 1 795 habitants[Note 4], en évolution de +1,99 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
605620649690775802859898904
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
894839792691722641620635636
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
603535523415504554572615624
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6717097801 0041 1421 4221 7051 7441 734
2017 2021 - - - - - - -
1 8161 795-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Coustellet, le collège du Calavon et son complexe sportif.

La commune possède une école primaire publique[22], un collège Vallée-du-Calavon[23], ensuite les élèves sont dirigés vers le lycée Ismael-Dauphin (enseignement général) et le lycée Alexandre-Dumas (enseignements général et techniques) à Cavaillon ou bien vers le lycée Alphonse-Benoit (enseignement général et technologique) de L'Isle-sur-la-Sorgue.

Complexe sportif sur Coustellet (stade, gymnase, etc.), au niveau du collège.

Un terrain permanent de dirt a été créé, où s'entraine la WRT family et le team Play-Bike. C'est aussi le lieu d'une épreuve du Wall Ride Tour (WRT)[24] qui a eu lieu en 2009 les 13 et 14 juin avec une grande nouveauté : le contest s'est déroulé de nuit.

Parcours de santé au sein de la forêt des cèdres, au nord du bourg.

La zone commerciale de Coustellet a su attirer beaucoup de commerçants, professions libérales, etc.

Agriculture

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Culture de cerisiers, amandiers, oliviers, vignes (raisin de table et de cuve)... mais aussi production d'asperges et de truffes (nombreuses chênaies).

La commune produit des vins AOC Ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[25].

La commune héberge le site de production et de recherche et développement d'Aroma-Zone[26].

Comme l'ensemble des communes dites du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[27].

Nombreuses chambres d'hôtes, petit hôtel, circuits pour randonnées... comme pour la plupart des communes du nord Luberon.

Petits commerces : Boulangerie, boucher-traiteur, alimentation générale au niveau du village, boulangeries, traiteur, pharmacie et vente de matériaux sur Coustellet. À noter que Coustellet est une zone à cheval sur plusieurs communes et qu'il y a donc tous les commerces de base et bien plus sur place (dont mini marché bio, plusieurs traiteurs, restaurant chinois, peinture, décoration, etc.).

Équipements publics : Salles communes, bureau de poste, école communale et mairie au village, médiathèque (ouverte toute l'année), école maternelle et crèche, collège et complexe sportif au niveau de Coustellet.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Borne indiquant le mur de la Peste.
L'église paroissiale Saint-Vincent.
Château de Cabrières.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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''De gueules à la chèvre d'or saillante, accompagnée au premier franc canton d'une étoile de seize rais du même.

Les armes de Cabrières d'Avignon se blasonnent ainsi :

De gueules à la chèvre d'or saillante, accompagnée au premier franc canton d'une étoile de seize rais du même.

La chèvre est les armes parlantes du village, c'est-à-dire d'armes composées avec des éléments dont la consonance est proche de celle du nom du possesseur. L'étoile provient des armoiries des seigneurs des Baux.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Cabrières-d'Avignon ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, Toulouse, 1966-1976 - Jacques Astor, Dictionnaire des Noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, éd. du Beffroi, Millau, 2002.
  15. Gabriel Audisio, notice « Cabrières-d'Avignon », Guide historique du Luberon vaudois, Apt : co-édition Les Alpes de lumière/Parc naturel régional du Luberon, 2002, n° 139. (ISSN 0182-4643), (ISBN 2-906162-58-2) (BNF 38883232), p. 42.
  16. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p 130-131
  17. Les comptes de la commune
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  23. Carte scolaire du Vaucluse
  24. Site du WRT
  25. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  26. Carina Istre, « Cabrières-d'Avignon : nouvelle stratégie pour Aroma-Zone », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne).
  27. Voir Massif du Luberon
  28. L'église Saint Vincent
  29. « Château de Cabrières », notice no PA00081987, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Foret de cèdre de Cabrières d\'Avignon
  31. « Un projet de Fondation – Fondation Vasarely » (consulté le ).
  32. La chapelle Saint Eusèbe
  33. Musée de la lavande
  34. Moulin à huile
  35. Monument aux morts
  36. Photo Monument aux morts

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Bibliographie

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  • Gabriel Audisio, « La prise d’une ville hérétique, Cabrières-d’Avignon (1545) », dans Prendre une ville au XVIe siècle, Presses universitaires de Provence (Collection Le temps de l’histoire), Aix-en-Provence, 2004, p. 33-50 (ISBN 978-2-85399581-8) (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, (ISBN 978-2-903044-27-5)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Avignon, A. Barthélemy, , 207 p. (ISBN 978-2-87923-041-2)
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Cabrières-d'Avignon, p. 218

Articles connexes

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Liens externes

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