Cabrières | |||||
![]() Le village au pied du Pic de Vissou. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais | ||||
Maire Mandat |
Myriam Gairaud 2020-2026 |
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Code postal | 34800 | ||||
Code commune | 34045 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cabrièrois, Cabrièroises | ||||
Population municipale |
556 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 34′ 41″ nord, 3° 21′ 48″ est | ||||
Altitude | 135 m Min. 76 m Max. 481 m |
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Superficie | 29,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mèze | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Cabrières [ka.bʁi.ɛʁə] (en occitan Cabrièiras [ka.β̞ri.'ɛj.ɾo̞s]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Boyne, Les Pitrous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cabrières est une commune rurale qui compte 556 habitants en 2022. Ses habitants sont appelés les Cabriérois ou Cabriéroises.
Cabrières se trouve sur la route départementale 15, entre Pézenas (20 km environ) et Clermont-l'Hérault (9 km). Le village est situé en bas du pic du Vissou, et du Pioch (pic) de la Cisterne, sur lequel se dressait son ancien château. Il est arrosé par la rivière Boyne, affluent du fleuve Hérault. Sur l'une des collines, nous pouvons voir une statue de la Vierge Marie debout, mesurant environ trois mètres de haut, tournée vers le village. Un chemin a d'ailleurs été pratiqué pour y accéder.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 797 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roujan à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 577,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux :, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[8], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : les « vallons de la rive gauche du lac des Olivettes » (197 ha), couvrant 3 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[12].
Au , Cabrières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,5 %), cultures permanentes (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boyne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986 et 2019[14],[15].
Cabrières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 322 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 263 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[19]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cabrières est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].
Le nom de Cabrières rappelle l'importance de l'élevage des chèvres depuis les temps anciens. L'Histoire générale du Languedoc mentionne en 870 : in suburbis Caprariense[22]. On mentionne la vicaria Caprariense en 971 dans le Livre noir de Béziers[23], en 990 dans l'Histoire générale du Languedoc[24]. Le cartulaire de Gellone cite en 1077-1099 : apud Cabreriam[25], en 1108 : Raimondus de castro Cabreria[26], en 1152 : ad Cabreriam[27]. La Revue des langues romanes de 1870 cite lo castel de Cabrieyra pour l'année 1380[28]. Le Rôle des décimes du diocèse de Béziers cite le prieur de Cabrieres en 1571.
Les mines de cuivre étaient exploitées durant l'âge du Bronze et l'Antiquité. Des traces de cette exploitation subsistent encore. Le château de Cabrières est cité dans l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.
Grégoire de Tours dans ses Histoires raconte un épisode de l'histoire de la ville :
«Thibert, poursuivant sa route jusqu’à la ville de Béziers, prit le château de Dion xxxiii (Diou), et en enleva du butin. Il envoya ensuite vers un autre château, nommé Cabrières, des messagers chargés de dire de sa part que, si on ne se soumettait pas, il brûlerait le château et emmènerait les habitants en captivité.
Il se trouvait en ce lieu une matrone, nommée Deutérie (Deuthéria), dont le mari était venu habiter auprès de Béziers. Elle envoya au roi des messagers qui lui dirent : Personne, ô très pieux seigneur ! ne peut te résister, nous te reconnaissons pour notre maître ; viens, et qu’il en soit fait ainsi qu’il te paraîtra agréable. Thibert vint au château, et y fut reçu pacifiquement, et voyant que les gens se soumettaient à lui, il ne fit aucun mal. Deutérie vint à sa rencontre, et la voyant belle, épris d’amour pour elle, il la fit entrer dans son lit. »
«Deutérie voyant sa fille devenue adulte, et craignant qu’elle n’excitât les désirs du roi, et qu’il ne la prit pour lui, la mit dans un chariot attelé de bœufs indomptés, qui la précipitèrent du haut d’un pont, en sorte qu’elle périt dans un fleuve (probablement la Meuse). Cela se passa près de la ville de Verdun.
Il y avait déjà sept ans que Thibert avait été fiancé à Wisigarde, et à cause de Deutérie il n’avait pas voulu la prendre pour femme ; mais les Francs le blâmaient unanimement de ce qu’il avait abandonné son épouse. Alors irrité de cette action, il quitta Deutérie dont il avait un fils enfant, nommé Thibaut, et épousa Wisigarde. Il ne la conserva pas longtemps, elle mourut, et il en épousa une autre, mais ne reprit jamais Deutérie »
— Grégoire de Tours, Traduction de François Guizot
Le vieux village était alors bâti au pied de ce château. Pendant la Guerre de Cent Ans, les routiers installés dans le château, pillèrent et rançonnèrent les vallées de l'Hérault et de la Lergue (région de Lodève) par où passait la route vers le Rouergue. Les communautés de la vallée de l'Hérault achetèrent le départ de ces routiers au prix d'une forte indemnité.
Au cours des XIe et XIIe siècles, le château est occupé par une famille issue du puissant lignage franc des Guillelmides, descendant du duc de Guilhem, parent de Charlemagne et fondateur du monastère de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert). Au pied des falaises, un nouveau village s'était développé.
Avec la croisade des Albigeois, la famille de Cabrières est dépossédée de ses biens. Le château reconstruit abrite une garnison royale en 1260. Lors de la guerre de Cent Ans, le site, véritable place forte, objet de convoitise à proximité des foires de Pézenas et de Montagnac, est soumis aux assauts de nombreux brigands.
À partir de la seconde moitié du XIVe siècle, le village se vide peu à peu. À la fin du XVe siècle, le calme revenu, une nouvelle communauté s'installe et construit de nouvelles habitations. D'après les mobiliers découverts, l'analyse des graines, des os et des charbons de bois, l'élevage, la fabrication de produits qui en dérivent (laine, lait et fromage), le transport par mulets en sont les activités principales. Les troubles engendrés par les guerres de religion mettent un terme à l'histoire de l'ancien Cabrières. Le village abandonné et le château démantelé, les populations s'établissent désormais au bord de la Boyne, sur le site actuel du village.
En 1790 Cabrières faisait partie du district de Béziers et du canton de Fontès. En 1801, elle a appartenu au canton de Montagnac. En 2014, la commune a été rattachée au canton de Mèze. Jusqu'en 2016, Cabrières était rattaché à l'arrondissement de Béziers. Depuis le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Lodève.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2022, la commune comptait 556 habitants[Note 5], en évolution de +16,08 % par rapport à 2016 (Hérault : +7,49 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la commune compte 243 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 538 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 710 €[I 5] (20 330 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 8,1 % | 14,5 % | 12,4 % |
Département[I 8] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 310 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 76 emplois en 2018, contre 87 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 207, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 11].
Sur ces 207 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
53 établissements[Note 8] sont implantés à Cabrières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 53 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
2 | 3,8 % | (6,7 %) |
Construction | 11 | 20,8 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
13 | 24,5 % | (28 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,9 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 6 | 11,3 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
11 | 20,8 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
4 | 7,5 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 5 | 9,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 53 entreprises implantées à Cabrières), contre 28 % au niveau départemental[I 15].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[33] :
Cabrières est essentiellement une région viticole. La production a obtenu le classement AOC Coteaux du Languedoc[34]. C'est la plus petite appellation du Languedoc Roussillon. Les cépages sont :
L'ensemble des cépages grenache, mourvèdre et syrah doit représenter un minimum de 50 %.
La plus grande partie de la production est issue de la cave coopérative les vignerons de l'Estabel, qui met en bouteille sa production depuis 1948. Le Domaine du Temple, le Château des deux Rocs, le Clos Romain, le Mas de Valbrune et le Mas Coris, complètent la production qui ne dépasse pas les 20 000 hl.
La commune est sur des coteaux du centre du département de l'Hérault[35] En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 70 | 57 | 35 | 30 |
SAU[Note 11] (ha) | 397 | 450 | 419 | 314 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 70 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 57 en 2000 puis à 35 en 2010[37] et enfin à 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 397 ha en 1988 à 314 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 10 ha[37].
Les armoiries de Cabrières se blasonnent ainsi : |