Cachy | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Somme | ||||
Maire Mandat |
François Debeugny 2020-2026 |
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Code postal | 80800 | ||||
Code commune | 80159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cachysiens | ||||
Population municipale |
275 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 51′ 10″ nord, 2° 28′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 112 m |
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Superficie | 6,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Amiens-4 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Cachy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Cachy est une commune de l'Amiénois située à une dizaine de kilomètres au sud-est d'Amiens (à environ 13,5 km centre ville, à vol d'oiseau). Cachy se situe près de Villers-Bretonneux.
Blangy-Tronville | Aubigny | |||
Gentelles | N | Villers-Bretonneux | ||
O Cachy E | ||||
S | ||||
Domart-sur-la-Luce | Hangard |
Le sol et le sous-sol de la commune sont de formation tertiaire et quaternaire. Une épaisse couche végétale se superpose à l'argile, la marne et la craie[1].
Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude d'environ 100 m d'altitude qui descend en pente légère vers la Somme et la Luce. Au nord de la commune, le Bois-l'Abbé la protège des vents[1].
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Cachy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), forêts (21,8 %), zones urbanisées (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune présente un habitat groupé excepté un écart au Bois-l'Abbé.
Cachy est reliée aux principales routes d'accès d'Amiens par la route départementale 168 et ses antennes.
Transports en commun routiers : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)[13].
Le nom Cachy vient de Cassiacum (domaine de Cassius). On trouve dans les textes anciens les formes, Cachiacum[14], Cassy, Cachi en 1158 et enfin Cachy[1].
En 1850, furent mises au jour des tuiles romaines et des monnaies des IIe et IIIe siècles[1].
Trois villas gallo-romaines à cour rectangulaire orientée et deux substructions diverses ont été localisées sur le plateau agricole[15].
Au XIIIe siècle, la seigneurie de Cachy appartenait à l'abbaye de Corbie[14].
En 1567, le seigneur de Cachy comparut pour la rédaction des coutumes d'Amiens.
En 1636, le village de Cachy fut ravagé par l'armée espagnole.
En 1728, la cure de Gentelles avait un revenu de 441 livres pour s'élever à 600 livres au cours du XVIIIe siècle[14].
Le combat de Cachy se déroula le , pendant lequel le 43e régiment de ligne défendit la position. Le commandant Roslin, trois sous-officiers furent tués ; 27 soldats furent inhumés dans le cimetière communal[1]. Ce combat avec celui de Gentelles constitua un épisode de la bataille d'Amiens en parallèle avec la Bataille de Villers-Bretonneux. Cinq incendies furent provoqués dans le village par les obus prussiens. 1 500 soldats ennemis occupèrent le village[1].
Pendant la Grande Guerre, fut aménagé à Cachy, un terrain d'aviation de l'armée française. En novembre 1916, le groupement de chasse n° 12 fut constitué sur place en vue de la bataille de la Somme. Le GC 12 fut placé sous le commandement du capitaine Antonin Brocard. Ce groupe de chasse n° 12 encore appelé groupe de Cachy fut appelé 'escadrille des Cigognes après l'adoption d'une cigogne comme emblème par les quatre escadrilles du groupe. Georges Guynemer servit dans le groupe de Cachy[16].
C'est aux environs de Cachy que se déroulèrent les premiers affrontements de chars de combat entre des A7V allemands et des chars Mark IV de la British Army le .
Le village a été complètement détruit pendant la Première Guerre mondiale et la mairie, rendue inutilisable, a été remplacée temporairement par une baraque en bois. Cinq enfants du pays ont perdu la vie à cause du conflit[17],[18].
En mai-juin 1940, pendant la bataille de France, des soldats du 16e R.T.S et du 212e R.A.C.L. de la 4e division d'infanterie coloniale tombèrent à Cachy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en évolution de +0,73 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À la rentrée scolaire 2016-2017, la commune compte une école de 21 élèves, située en zone B, dans l'académie d'Amiens[28]. Le syndicat scolaire Cachy-Gentelles prend en charge les deux écoles du regroupement pédagogique intercommunal.
La compétence scolaire est gérée par la communauté de communes[29].
Après le primaire, les élèves se rendent généralement au collège de Villers-Bretonneux puis fréquentent les lycées d'Amiens[15].
L'agriculture reste l'activité dominante de la commune.