La vallée de la Luce détermine un relief particulièrement prononcé dont le fond est couvert d'alluvions tourbeuses, au moins dans sa partie la plus basse[1].
En 1899, les puits sont alimentés par une nappe phréatique qui se situe d'1 m à 22 m de profondeur. Les sources de la Luce alimentent le cours d'eau à 1 000 m à l'ouest du village[1].
Le point culminant du territoire se trouve sur le chemin de Beaucourt, en limite communale[1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Caix est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (89,7 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), forêts (0,1 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Caix en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,4 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Des silex taillés, des poteries, des monnaies, des armes de fer et de bronze attestent d'une occupation antique des lieux. Ces objets sont rassemblés au sein de la collection Leblan, en 1899[1].
Au XIXe siècle, le bourg compte une bonneterie, une brasserie et une fabrique de métiers à tricots[23].
La commune se trouve dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[24]. Un aérodrome militaire allemand a été aménagé entre Caix et Rosières-en-Santerre[25].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département[29].
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[30],[31],[32]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[33], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].
En 2021, la commune comptait 696 habitants[Note 2], en évolution de −8,66 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le bourg ne dispose plus, en 2017, que d'un seul commerce de proximité, une boulangerie, dont le maintien est menacé par un trop faible chiffre d'affaires[56].
Chapelle Notre-Dame du Bon Secours. Construite en 1828 et restaurée en 1931, sa façade est en pierre et ses murs en brique. Un pèlerinage devait favoriser la marche des enfants[59].
Chapelle à la Vierge, place du vieux château, collée à une habitation[59].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VIII : Bus à Cas, Évreux, impr. de C. Hérissey, , 418 p. (lire en ligne), p. 105-108 sur Gallica.
↑Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, t. II, Paris, Hachette, , p. 681
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Caix. Un carrefour », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑« Caix », sur anciens-aerodromes.com, (consulté le ).
↑Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s'est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l'occasion d'annoncer la volonté de l'intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
↑Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
↑« Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L'annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
↑« Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
↑Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 103.
↑ a et bJean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 77.
↑Aude Collina, « L'au revoir du maire Daniel Mannens à Caix », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« L'agriculteur de 79 ans ne briguera pas de mandat supplémentaire ».
↑A. R., « Daniel Mannens, ancien maire de Caix, est décédé : Premier magistrat de ce village du Santerre de 2001 à 2020, Daniel Mannens a succombé à une longue maladie le 24 décembre 2022 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Après le départ du maire, deux listes en lice à Caix : Jean-Michel Sailly et Sabine Scribe dévoilent leurs projets et le détail de leur liste pour l'avenir de Caix, bourg de 700 habitants proche de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté en )« Le maire sortant, Daniel Mannens, cède sa place après trois mandats. C'est Jean-Michel Sailly l'un de ses conseillers qui reprend le flambeau au sein de l'équipe. Face à lui, une seconde liste portée par Sabine Scribe ».
↑« À Caix, premier mandat de maire pour Sabine Scribe », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté en )« Maire de Caix pendant trois mandats, Daniel Mannens n'était pas candidat aux élections de mars. C'est donc un nouveau maire qui a été élu lundi soir à huis clos dans la salle des fêtes. Seule candidate à ce siège, Sabine Scribe, ancienne conseillère de 40 ans et adjointe administrative a été élue maire ».
↑Hugues Chaigneau, « La maire de Caix démissionne à son tour : Après la démission de six conseillers municipaux, c'est la maire Sabine Scribe qui a jeté l'éponge ce jeudi 1er juin 2023. Les électeurs de Caix sont appelés aux urnes le 25 juin. Il reste à trouver des candidats », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne Kanaan, « C'est reparti pour un tour à Caix : Le conseil municipal ayant perdu le tiers de ses membres, les habitants vont devoir retourner aux urnes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ulien Benesteau-Tellier, « Appelés aux urnes pour la troisième fois en trois ans, les habitants de Caix sont désabusés : Six conseillers municipaux avaient jeté l'éponge ces derniers mois, auxquels il faut désormais ajouter la maire, Sabine Scribe, qui a posé sa démission le 1er juin. De nouvelles élections sont donc prévues le 25 juin à Caix pour reconstituer le conseil, au grand désarroi des électeurs, incrédules face à une telle situation. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le village de Caix a son nouveau maire : Battu en 2020 face à Sabine Scribe, Jean-Michel Sailly s'empare du fauteuil de maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« C'est Jean-Michel Sailly, ancien conseiller municipal battu aux élections de 2020 par Sabine Scribe, qui va occuper le fauteuil jusqu'à la fin du mandat. Il a obtenu neuf voix sur 15 ».
↑Anne Kanaan, « Première cérémonie de vœux pour le maire de Caix, Jean-Michel Sailly : Élu en juillet 2023 après une année politiquement compliquée dans la commune, le nouveau maire a tout à construire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Benjamin Merieau, « L'école de Caix ne disparaît pas, pour le moment : Les fermetures de classe ou d'école doivent être gelées pour trois ans avec la signature d'un contrat de ruralité pour l'intercommunalité Terre de Picardie. Ce qui ne fait que reporter les problèmes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Courrier des lecteurs : Le monde rural du silence », Courrier picard, , p. 7.
↑« La boulangerie de Caix est (aussi) menacée : Le village de Caix verrait-il disparaître son école et sa boulangerie ? C'est sa crainte », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bAndré Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 244 (ASINB000WR15W8).