Les cales étalon sont des parallélépipèdes généralement en acier dont la longueur entre deux des faces (appelées mesurandes) est parfaitement connue. Les cales étalon sont utilisées pour étalonner ou régler des appareils de mesure de longueur.
Les cales étalon ont été développées par l'inventeur suédois Carl Edvard Johansson à la fin du XIXe siècle, alors qu'il travaillait dans l'industrie de l'armement pour la société Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (en).
La matière utilisée pour la fabrication des cales étalon doit être stable dans toutes les dimensions, et doit avoir une bonne résistance à l'usure. On emploie en général des alliages d'acier.
Les faces mesurandes doivent avoir une dureté Vickers supérieure à 800 HV30. Il existe des cales de précision en céramique avec une très haute dureté ce qui garantit une très bonne stabilité.
Cet assemblage se réalise en glissant les deux cales l’une contre l’autre afin qu’elles adhèrent. Des cales correctement assemblées peuvent résister à un effort de traction de 330 N (un poids de 33 kg)[1]. La cause physique de cette étrange assemblage sans adhésif est inconnue[1],[2], on pense qu’elle pourrait être due à :
On suppose que ce sont ces deux dernières forces qui sont déterminantes.
Le magnétisme n’intervient pas, bien que pour l’utilisateur, l’assemblage des cales ressemble un peu à celui des faibles aimants de réfrigérateurs collés ensemble. À la différence des aimants toutefois, l’assemblage ne tient que tant que les cales sont absolument jointives ; au moindre écart, les cales ne s’attirent plus, alors que des aimants continueraient de le faire.
L’assemblage se fait en quatre étapes :
Après utilisation, les cales sont huilées ou graissées pour les protéger de la corrosion.
Cas de la norme française NF E 11-010.
Il y a six classes d'exactitude (par ordre décroissant d'exactitude) :
Nota : cette norme est citée pour mémoire. Elle apparaît dans de nombreux documents. Elle a été remplacée par la norme EN ISO 3650.