Cambodge Soir était un journal franco-khmer quotidien national de la presse écritecambodgienne, vendu à Phnom Penh et dans différentes villes de province. Il a été publié entre 1995 et 2007. Le journal a cessé de paraître le , à la suite d'un conflit entre la direction et la rédaction. Cambodge Soir Hebdo a succédé au quotidien du au .
Cambodge Soir et son successeur Cambodge Soir Hebdo étaient édités par les Éditions du Mékong, une entreprise privée cambodgienne. Le journal tirait principalement ses revenus de ses abonnements papier, abonnements électroniques, de la publicité et de sa branche édition. Le journal était également soutenu par l'Organisation internationale de la Francophonie qui fournissait environ 15-20 % de son budget annuel. L'hebdomadaire créé en octobre 2007 était dirigé par l'Okhna Kong Rithy Chup.
Faute de financements suffisants, la publication s'est arrêtée le .
: Le Mékong cesse sa parution en août 1995, quelques mois après la naissance de Cambodge Soir, journal qui parait tous les lundis, mercredis et vendredis[2].
: Cambodge Soir Info devient quotidien[2] Le passage en quotidien intervient au lendemain des évènements de juillet 1997. Le Directeur Général des Editions du Mékong Eric METIVIER fait sortir le premier tirage sur des photocopieurs prêtés par un revendeur de Phnom Penh. Le point rouge sur le « i » de Cambodge Soir apparaît à cette occasion.
: Création de la version WEB de Cambodge Soir Info[3].
: Cambodge Soir cesse de paraître à la suite d'un conflit entre la direction et l'ensemble de la rédaction, provoqué par le licenciement d'un journaliste auteur d'un article sur un rapport[4] de l'ONG Global Witness sur la déforestation et l'implication de responsables politiques au Cambodge[5],[6]
: Lancement de Cambodge Soir Hebdo qui paraît tous les jeudis[7], avec une partie de l'ancienne rédaction de "Cambodge Soir".
: Chheang Bopha et Duong Sokha, anciens journalistes de Cambodge Soir, reçoivent le prix Hellman/Hammett de Human Rights Watch pour "l’éthique et le courage rares dont [ils] ont fait preuve" lors du conflit avec la direction du quotidien en juin 2007, ayant refusé de participer à "Cambodge Soir Hebdo" en l'absence de leur collègue licencié et de garantie de l'indépendance éditoriale[8].
: Ung Chansophea remporte le prix francophone de la liberté de la presse pour un article sur les femmes battues au Cambodge paru le [9].
Pen Bona et Frédéric Amat (octobre 2007 - mars 2008)
Pen Bona et Jérôme Morinière (de mars 2008 à mars 2009)
Pen Bona et Alain Candille depuis avril 2009
Jérome Morinière était directeur de rédaction de Cambodge Soir Hebdo
Frédéric Amat a été directeur de la rédaction de Cambodge Soir Hebdo de mars 2008 à mars 2009. Il a ensuite été correspondant à Siem Reap et conseiller à la rédaction aux côtés de Jean-Claude Pomonti, ancien correspondant en Thaïlande du journal Le Monde.
Emmanuelle Billier-Gauthier a été directrice adjointe de la publication de Cambodge Soir (puis Cambodge Soir Hebdo) de 2006 à 2008 et directrice gestion et développement des Éditions du Mékong. À ce titre, elle a publié deux bandes dessinées en khmer : L'Eau et la terre de Séra et Lucky Luke : en remontant le Mississippi de Morris et Goscinny.