Campistrous | |||||
![]() Vue du village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau de Lannemezan | ||||
Maire Mandat |
Xavier Sarniguet 2020-2026 |
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Code postal | 65300 | ||||
Code commune | 65125 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Campistrousiens | ||||
Population municipale |
314 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 09′ 11″ nord, 0° 22′ 41″ est | ||||
Altitude | 540 m Min. 435 m Max. 615 m |
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Superficie | 10,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lannemezan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de la Barousse | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Campistrous est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Baïse, la Baisole, la Baïse Darré et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Campistrous est une commune rurale qui compte 314 habitants en 2022. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelés les Campistrousiens ou Campistrousiennes.
La commune de Campistrous se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 21 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 3 km de Lannemezan[3], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Barousse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Houeydets (2,2 km), Lannemezan (3,2 km), Clarens (3,3 km), Castelbajac (3,8 km), Lagrange (3,8 km), Bégole (4,0 km), Bonrepos (4,5 km), Lutilhous (4,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Campistrous fait partie de la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre[5].
La Baïsole, affluent de rive gauche de la Baïse, qui prend sa source sur la commune, traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec les communes de Houeydets et Lagrange.
La Baïse Darré, affluent de rive gauche de la Petite Baïse, traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Lannemezan et Clarens.
Les Ruisseaux le Ricaud et les Guègues, affluents de rive gauche de la Baïse Darré, traversent la commune au sud.
Les Ruisseaux de Boute-Ségure et le Barran, affluents de rive gauche de la Baïse, traversent la commune au nord-est avant de prendre la direction de la commune de Galez.
Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 1,4 | 3,6 | 4,8 | 9 | 12 | 13,8 | 14,2 | 11,2 | 8,5 | 3,9 | 1,5 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 5,9 | 8,5 | 9,6 | 13,8 | 16,9 | 18,8 | 19,2 | 16,1 | 13 | 8,1 | 5,7 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 10,4 | 13,4 | 14,4 | 18,6 | 21,7 | 23,7 | 24,2 | 21 | 17,6 | 12,3 | 10 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,9 28.01.05 |
−12,9 08.02.12 |
−10,6 01.03.05 |
−4,4 03.04.22 |
−1,1 05.05.19 |
1,7 01.06.06 |
5,6 11.07.1993 |
5,5 29.08.1998 |
1,9 28.09.07 |
−3,8 16.10.09 |
−8,2 17.11.07 |
−11,2 16.12.01 |
−12,9 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,5 25.01.24 |
24,1 24.02.1990 |
27 21.03.1990, 29.03.2023 |
27,9 30.04.05 |
31,1 17.05.06 |
35,8 18.06.22 |
37,5 20.07.1989 |
38,2 24.08.23 |
34,9 12.09.22 |
31,5 02.10.23 |
25,3 01.11.1999 |
23,6 16.12.1989 |
38,2 2023 |
Ensoleillement (h) | 113,2 | 136,1 | 168,6 | 169,7 | 186,2 | 215,6 | 215,8 | 202,2 | 189,9 | 156,7 | 119,3 | 115,3 | 1 988,6 |
Précipitations (mm) | 88,8 | 72,9 | 84,1 | 126 | 125 | 86 | 78,7 | 63,1 | 81 | 87,9 | 112,9 | 96,8 | 1 103,2 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[8] : les « landes et bocages du ruisseau de Banchet » (52 ha), couvrant 2 communes du département[9] et les « landes, prairies et tourbières de Chourine et du cap de la Lanne » (75 ha)[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[8] : les « landes humides de Capvern et plateau de Lannemezan » (1 172 ha), couvrant 6 communes du département[11].
Au , Campistrous est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,7 %), forêts (17,4 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (2,8 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 163[I 5]. Parmi ces logements, 82,5 % sont des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 12,0 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par la route départementale D 939 et par la route départementale D 17.
Le territoire de la commune de Campistrous est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Baïse, la Baisole et la Baïse Darré. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[16],[13].
Campistrous est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[17]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 174 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 174 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Campistrous est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[21].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[22] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : peut-être campèstre.
Nom occitan : Campistrons.
I
Superficie : 1011 ha, 7.100 mètres de long sur 1.500 mètres de large. Ses limites sont constituées par les deux rivières : la Baysolle et la Baïse-Devant et 4 petits ruisseaux.
Partie Sud : Landes - Il y pousse de la bruyère utilisée parfois comme chauffage mais surtout comme litière pour les bestiaux lorsque manquent paille ou feuilles mortes. Ces landes constituent des pacages pour les moutons. Le parcours est spacieux mais la pitance est maigre.
La Baïse-Devant a un débit de 300 litres environ. Elle est sujette à des crues subites au printemps (pluie et fonte des neiges) son niveau peut alors s'élever brusquement de un à deux mètres. Elle se répand alors sur les prairies environnantes qui sont détériorées. A l'étiage un filet venant de la Neste empêche qu'elle soit à sec.
Il y a deux fontaines peu abondantes qui ne tarissent pas et sont utilisées par le village ; d'autres sources sont éloignées. La plupart des habitants du village s'alimentent dans les puits des principales maisons. Profondeur : 20 à 30 mètres. Pour puiser l'eau ils sont équipés d'un tour et d'une poulie. Pour les animaux il y a des viviers creusés dans les parcs et alimentés par les pluies. Ce sont des eaux infectes qui peuvent engendrer les épizooties qui sévissent parfois. Mais la commune s'est constituée en syndicat pour obtenir un filet d'eau de la Neste.
Ce filet permettrait de renouveler l'eau des viviers et donnerait de la bonne eau et non de l'eau corrompue. Au levant du village, se trouve la source (hount dets Malaous) utilisée en bains et qui pourrait peut-être rendre de bons services à la thérapeutique si elle était bien analysée et plus connue. Son débit est de 0 l 10 cl par seconde ; il faudrait quelques capitaux et augmenter les quatre cabinets de bain pour ainsi dire hors d'usage qui composent le confort de l'établissement de Campistrous. Un peu de réclame ensuite pour donner l'élan et dans un temps assez rapproché la source minérale de Campistrous verrait accourir les malades pour lui demander la guérison ou le soulagement de leurs maux. Elle est située à 3 km de Lannemezan et il y a un chemin carrossable - altitude 550 mètres - climat sain - balayé régulièrement par les vents. Température basse en hiver, ne s'élève guère en été au-dessus d'une moyenne ordinaire.
II
Les habitants sont robustes et bien constitués.
450 habitants, diminution de 40 habitants en 15 ans à cause du faible rendement des terres, la jeunesse apprend un métier et recherche la ville.
1 maire, 1 adjoint, 10 conseillers municipaux, 1 valet commun, 1 garde-chapêtre.
Religion catholique - 1 prêtre résidant, c'était un archiprêtre il y a environ un siècle
Perception à Lannemezan.
Valeur du centime : 15 f 87.
III
La surface labourable se compose d'une épaisse couche argileuse peu fertile en elle-même mais que l'on améliore bien sensiblement par le marnage. Ce terrain produit environ 2.000 hl de froment suffisant à la consommation locale.
Pommes de terre : culture sur une grande échelle, rendement supérieur, principale ressource de l'alimentation ; chaque propriétaire a une petite étendue de vignoble. La récolte de vin est insuffisante. La qualité laisse à désirer, le raisin n'arrive jamais à mâturité, cependant quelques propriétaires font un vin blanc excellent.
Phylloxera : pas d'apparition.
Forêt communale : soumise au régime forestier, haute futaie (chêne)
Beaucoup d'animaux bovins : Race gasconne ; une quinzaine de juments de reproduction - espèce asine plus nombreuse. Beaucoup de troupeaux ovins de la race du pays.
Poisson abondant : trois viviers où il y a des tanches - Territoire giboyeux : lièvres, cailles à foison.
Les chasseurs de Lannemezan font de véritables razzias. La perdrix rouge tend à disparaître.
Une carderie, une filature, un moulin à farine (Baïse). Deux propriétaires possèdent une batteuse mécanique à vapeur et une faucheuse.
Une carrière de marne ; on commence à faire usage des engrais chimiques.
On arrive de Lannemezan par un chemin vicinal, la Poutge qui se raccorde au chemin de Lannemezan à Trie. Il y a aussi le chemin nº 1 dit du bois qu'un pont sur la Baïse construit en 1886 enjambe : chemin guère pratiqué (piétons et gens montés).
Pas de moyen de transport
Pas de commerce, ni foires, ni marchés - mesures métriques utilisées journal de 26 ares.
IV
Campistrous : Granpistous - Rien dans les archives. Campistous semble signifier champ de piste et Granpistous qui piste beaucoup ; cela pourrait être vrai car la position et la nature du terrain se prête bien pour suivre la piste (neige ou terre légère et douce).
Une étude de notaire : elle est ancienne. Me Clarens juge de Paix, M. Couget notaire. Le décès du premier remonte à quelques années.
Enseignement
Avant 1830 : école mixte dans une maison louée.
Jusqu'en 1877, elle s'est tenu dans un petit réduit adossé au midi du clocher dans le prolongement des bas-côtés de l'église ; elle était pour les garçons les filles allaient dans un autre local loué.
En 1877 la commune acheta une maison au nord de l'église (35 ares en tout).
En 1881 construction d'une école de garçons.
Depuis 1881 la maison achetée est affectée à la mairie et à l'école des filles. Elle n'est pas assez éclairée.
Fréquentation bonne : 40 à 50 élèves en hiver, en été 20.
Les enfants âgés sont occupés aux travaux des champs et à la garde des bestiaux.
On tient à l'instruction ; on cherche à rattraper pendant l'hiver.
Plus d'illettrés conjoints ou conscrits.
Pas de bibliothèque, ni caisse d'épargne, ni caisse des écoles.
Instituteur : 1.200 francs - Institutrice 800 francs.Le plan cadastral napoléonien de Campistrous est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[24].
Sénéchaussée de Toulouse, élection de Comminges, marquisat de Castelbajac, canton de Lannemezan (depuis 1790)[25].
Campistrous appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28]. En 2022, la commune comptait 314 habitants[Note 5], en évolution de −0,95 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %, France hors Mayotte : +2,11 %). |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[31].
En 2018, la commune compte 142 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 328 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 130 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 3,7 % | 4,5 % | 6,1 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 165 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 121, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 12].
Sur ces 121 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
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Blasonnement :
D'argent au mont de sinople sommé d'un arbre du même, accosté de deux ânes affrontés de sable, au chef d'azur chargé d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, accostée de deux étoiles du même.
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