Le nom Campylopus vient du grec campylos, courbé et pous, pied, allusion à la soie courbée portant la capsule du sporophyte. L'épithète spécifique introflexus (réfléchi) fait référence à cette courbure tournée vers l'intérieur de la touffe[3].
La plante, aux feuilleslancéolées de 4 à 6 mm de long, aux pointes hyalines, mesure de 0,5 à 5 cm de haut. Elle forme des tapis denses de couleur jaunâtre à vert olive[4].
C'est une espèce qui se reproduit parfois de façon asexuée par le biais de bouts de tiges qui se détachent et sont dispersées par le vent[5].
Plusieurs sporophytes sont souvent présents sur la même plante. Elle produit des spores de 12 à 14 um[4].
Dans certaines régions d'Europe (notamment en France[2]) et d'Amérique du Nord elle est considérée comme une espèce envahissante. On peut la trouver dans des stations très variées, depuis les tourbières jusqu'aux dunes et aux toits plats, souvent dans des habitats décalcifiés.
↑ a et bJean-Claude Rameau, Dominique Mansion, Gérard Dumé, Flore forestière française, Institut pour le développement forestier, , p. 109.
↑Jean Augier, Flore des Bryophytes, P. Lechevalier, , p. 669.
↑ a et b(en) Jan-Peter Frahm, « Campylopus », dans Richard H. Zander, Bryophyte Flora of North America, t. 1, (lire en ligne).
↑(en) F. van der Meulen, H. van der Hagen et B. Kruijsen, « Campylopus introflexus. Invasion of a moss in Dutch coastal dunes », Proceedings of the koninklijke Nederlandse Akademie van Wetenschcappen - Series C. Biological and Medical Sciences, vol. 90, , p. 73-80.