Jusqu'en 1982, la commune d'Angoulême est divisée en deux cantons : Angoulême-I et Angoulême-II.
Le décret no 82-25 du portant modification et création de cantons dans le département de la Charente remplace ces deux cantons par trois nouveaux cantons[2] :
Un nouveau découpage territorial de la Charente entre en vigueur en , défini par le décret du 20février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans la Charente, le nombre de cantons passe ainsi de 35 à 19.
Négociant, secrétaire général de l'Association des commerçants Premier adjoint au maire d'Angoulême Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[15] Nommé conseiller départemental en 1943[16]
Médecin Député de la 1re circonscription de la Charente (2017-2022) Rapporteur général du budget de la Sécurité sociale de l'Assemblée nationale (2020-2022) Membre d'Horizons
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Annick Richard et Frédéric Sardin (Union de la Gauche, 44,53 %) et Véronique de Maillard et Olivier Rivière (Union de la Droite, 35,92 %). Le taux de participation est de 46,32 % (5 758 votants sur 12 432 inscrits)[18] contre 50,21 % au niveau départemental[19]et 50,17 % au niveau national[20].
Au second tour, Annick Richard et Frédéric Sardin (Union de la Gauche) sont élus avec 50,66 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 46,43 % (2 697 voix pour 5 772 votants et 12 432 inscrits)[21].
Frédéric Sardin a quitté le PS pour rejoindre LREM[22], puis s'est présenté en 2021 comme candidat sans étiquette.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[23]. Dans le canton d'Angoulême-2, ce taux de participation est de 29,17 % (3 426 votants sur 11 745 inscrits)[24] contre 33,39 % au niveau départemental[25]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Thomas Mesnier et Laëtitia Regrenil (REM, 42,18 %) et Jacques Nicolas et Béatrice Pailler (binôme écologiste, 28,06 %)[24].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[26], 33,99 % dans le département[25] et 30,42 % dans le canton d'Angoulême-2[24]. Thomas Mesnier et Laëtitia Regrenil (REM) sont élus avec 53,11 % des suffrages exprimés (1 748 voix pour 3 573 votants et 11 747 inscrits)[24],[27],[28].
La partie de la commune d'Angoulême située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la limite territoriale de la commune de Saint-Yrieix-sur-Charente, cours de la Charente, pont Saint-Cybard, rue de Bordeaux, avenue de Cognac, rue Léonard-Jarraud, rue de la Corderie, place Perrot, avenue Gambetta, boulevard de la République, place Victor-Hugo (incluse), boulevard René-Chabasse (exclu), boulevard René-Liédot (exclu), boulevard Chanzy (inclus), rue d'Angoulême-à-Grapillet (exclu), jusqu'à la limite territoriale de la commune de Soyaux.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[17].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.