Capian | |||||
La mairie (octobre 2014). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Créonnais | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Lataste 2020-2026 |
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Code postal | 33550 | ||||
Code commune | 33093 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Capianais | ||||
Population municipale |
787 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 42″ nord, 0° 19′ 47″ ouest | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 115 m |
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Superficie | 18,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Capian est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans l'Entre-deux-Mers à l'est de Cadillac, dans une région de coteaux exposés.
Les communes limitrophes en sont La Sauve au nord, Targon au nord-est, Soulignac au sud-est, Cardan au sud-sud-est, Villenave-de-Rions au sud, Paillet au sud-sud-ouest, Langoiran au sud-ouest et Haux au nord-ouest.
La commune est traversée par le Grand Estey (ou Ruisseau de Gaillardon) et l'Artolie, tous deux affluents de la Garonne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cadaujac à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Capian est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,4 %), forêts (28,5 %), terres arables (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Capian est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2014 et 2021[15],[13].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[16]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 336 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 336 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[13].
L'origine du nom de la commune serait l’anthroponyme gallo-romain Capius[19], ou plutôt Cappius, avec suffixe anum, selon Bénédicte Boyrie-Fénié et ceux dont elle reprend l'avis, Dauzat et Rostaing, Ernest Nègre (qui préfère Cappianus), Jacques Astor[20].
En occitan, la graphie du nom de la commune est identique.
Ses habitants sont appelés les Capianais[21].
La présence de vestiges antiques témoigne de l'occupation ancienne du territoire.
La motte castrale située à Barakan était la "place forte" où les paysans pouvaient s'abriter.
Dans le dernier tiers du XVIe siècle, à la suite d'un démembrement de fief, Capian qui dépendait jusqu'alors de la Châtellerie de Rions, est érigée en seigneurie, (Baronnie) et le restera jusqu'au 29 avril 1790, date à laquelle la cour seigneuriale rendit son dernier jugement[22].
C'est donc à la Révolution, que la paroisse Saint-Saturnin de Capian forme la commune de Capian[23].
Une carte du XIXe siècle mentionne une chapelle de pèlerinage nommée Notre Dame de Richy au lieu-dit Lavergne, laissant supposer que des pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle y étaient accueillis[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28]. En 2021, la commune comptait 787 habitants[Note 2], en évolution de +11,95 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Selon la légende locale, le Château Suau aurait tout d'abord servi de pavillon de chasse au XVIe siècle. À l'époque, il appartenait à Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon. Il faut attendre 1637 pour qu'il soit restauré et baptisé en l'honneur des nouveaux maîtres des lieux : la famille Suau. Le domaine est acquis en 1687 par un marchand de vins de Bordeaux du nom de Clément Popp qui se faisait appeler le sire de Suau[35]. Au cours de son histoire, le domaine change brièvement de nom et devient La Claverie, puis devient la propriété de Franco-Columbus Fenwick, consul des États-Unis à Nantes. En 1857, le château passe aux mains du Receveur général de La Réunion, Jean Guénant qui avec l'aide de son fils «apporta tous ses soins pour améliorer le vignoble détruit par le phylloxéra vers 1870», expérimentant, pour la première fois, les greffes de vigne[36],[37]. Le domaine sera revendu plusieurs fois, et même dirigé par l'ingénieur Loustaunou Deguilhem dans les années 40[38],[39], avant d'être acquis par les propriétaires actuels[40] qui ont travaillé à obtenir la certification ISO 14001.
Blason | De pourpre au léopard en chef, à l'oiseau en vol en abîme et aux chevronnels renversés, jumelés et alésés en pointe, le tout d'argent enfermé dans un orle du même[53]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |