Président de la chancellerie royale | |
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Anders Johan von Höpken (en) | |
Ambassadeur de Suède en France | |
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Lantmarskalk Riksdagen 1738–1739 (d) | |
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Ambassadeur de Suède en Autriche (d) | |
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Membre du Riksdag des États Riddarhuset | |
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Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Activités | |
Période d'activité |
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Père | |
Mère |
Hedvig Eleonora Stenbock (en) |
Fratrie |
Ulrika Maria Tessin (d) |
Conjoint |
Ulla Tessin (en) (à partir de ) |
Partis politiques | |
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Membre de | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Le comte Carl Gustaf Tessin, en français Charles-Gustave de Tessin (1695 à Stockholm-1770), est un aristocrate et homme politique suédois. Il fut aussi un grand collectionneur de peintures.
Né à Stockholm, Carl Gustaf Tessin est le fils de Nicodème Tessin le Jeune, grand maréchal de la cour et architecte renommé. Il fut surintendant des bâtiments et jardins du roi de Suède et maréchal à l'assemblée des États du Royaume en 1738. Il se montra zélé champion du Parti des chapeaux et présida l'assemblée de la noblesse à la diète de 1738. Il conseilla l'alliance française et alla lui-même conclure un traité à Versailles (1742) et vécut à la cour de Louis XV de 1739 à 1742, envoyé par le roi, avec les fonctions d'un ambassadeur sans en avoir le titre. Pendant son séjour à Paris, il constitua une importante collection de peintures et de dessins[1] dont Le Triomphe de Vénus de François Boucher. Face à des difficultés financières, il devra se séparer, à partir de 1749, d'un importante partie de cette collection qui deviendra ainsi la propriété de la Couronne suédoise[2].
En 1743 il fut initié en Franc-maçonnerie à Berlin[3].
Il finit par être président de la chancellerie et gouverneur du prince royal (devenu ensuite Gustave III). Le comte de Tessin et son épouse Ulla donnaient le ton à la cour raffinée de Drottningholm auprès de la princesse royale Louise-Ulrique, devenue reine en 1751.
Cependant, las d'avoir à lutter contre les partis, « battu froid » par le roi et surtout par la reine Louise-Ulrique, dont il avait été proche, il quitta les affaires en 1761, pour aller vivre dans son château d'Åkerö, où il mourut.
Cette demeure est évoquée par Lars et Ursula Sjoberg dans L'art de vivre en Suède (Flammarion, 1995), qui reproduit également un portrait de lui conservé dans celui de Hammarby (pp 48 à 51 et reprod. coul. p.66).