Carla-de-Roquefort | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Olmes | ||||
Maire Mandat |
Sandrine Garcia 2020-2026 |
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Code postal | 09300 | ||||
Code commune | 09080 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carlésiens | ||||
Population municipale |
169 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 58′ 34″ nord, 1° 46′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 368 m Max. 729 m |
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Superficie | 9,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lavelanet (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays d'Olmes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Carla-de-Roquefort (Le Carlar de Ròcafòrt en occitan languedocien) est une commune française, située dans l'est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Douctouyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Carla-de-Roquefort est une commune rurale qui compte 169 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 425 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Carlarais ou Carlaraises.
La commune de Carla-de-Roquefort se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 20 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 8 km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Roquefort-les-Cascades (1,8 km), Lieurac (1,9 km), Ilhat (2,4 km), Sautel (3,4 km), Pradettes (4,6 km), Roquefixade (4,6 km), Ventenac (4,6 km), Leychert (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Carla-de-Roquefort fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5]. Les communes limitrophes sont Dun, Ilhat, Lieurac, Roquefort-les-Cascades et Ventenac.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,34 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,56 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 361 mètres. L'altitude du territoire varie entre 368 m et 729 m[13].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Douctouyre, un bras du Douctouyre, le ruisseau de la fontaine, le ruisseau de la Tuilerie, le ruisseau de Perrine, le ruisseau des Parets et le ruisseau du Rouch, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[15],[16].
Le Douctouyre, d'une longueur totale de 42,08 km, prend sa source dans la commune de Freychenet et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Vals, après avoir traversé 16 communes[17].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roquefort-les-Cascades à 2 km à vol d'oiseau[20], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 101,5 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] :
Au , Carla-de-Roquefort est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (10,2 %), terres arables (4,5 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Appélat, Barry, Coulzonne, Jonnes, Neylis, la Borde, la Fontaine, la Verbe, La Ville…
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 108, alors qu'il était de 99 en 2013 et de 92 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 67,8 % étaient des résidences principales, 17 % des résidences secondaires et 15,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Carla-de-Roquefort en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Carla-de-Roquefort[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 67,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 17 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,1 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Carla-de-Roquefort est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[35],[36].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[37].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Carla-de-Roquefort[38]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].
Blasonnement :
De gueules, taillé, nuagé d’or.
Commentaires : Réalisé par Y.-A. Cros du Cercle généalogique de Languedoc (1967)[40].
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La commune de Carla-de-Roquefort est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46]. En 2021, la commune comptait 169 habitants[Note 6], en évolution de +3,68 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
En 2018, la commune compte 73 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 170 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 260 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 8] | 11,6 % | 13,6 % | 16,5 % |
Département[I 9] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 114 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (58,7 % ayant un emploi et 16,5 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 12].
Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
13 établissements[Note 9] sont implantés à Carla-de-Roquefort au [I 15]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantées à Carla-de-Roquefort), contre 13,2 % au niveau départemental[I 16].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 8 | 5 | 2 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 159 | 199 | 95 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[49]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, orientation lait[50]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 95 ha[50].