Carol Zardetto, née en 1960 à Guatemala, est une romancière, avocate, scénariste et diplomate guatémaltèque[1], et fait partie de la génération d'écrivains guatémaltèques qui ont grandi à l'ombre de la guerre civile guatémaltèque, qui a duré 36 années[2],[3].
Carol Zardetto est diplômée en droit. Elle exerce la profession d'avocat et est nommée vice-ministre de l'Éducation en 1996 sous la présidence d'Álvaro Arzú et consul à Vancouver, Canada de 1997 à 2000[1]. Elle occupe également le poste de consultante concernant les questions de transparence et de lutte contre la corruption dans l’administration publique[4].
Elle est co-auteure de la chronique de critique de théâtre "Butaca de dos" dans le journal Siglo 21 et depuis 2007, elle est chroniqueuse pour elPeriódico[3]. En 2004, son premier roman, Con pasión absoluta, a remporté le prix du roman centraméricain Mario Monteforte Toledo[4].
L'année suivante, elle écrit le livret de l'opéra guatémaltèque Tatuana, sur une musique de Paulo Alvarado, basée sur la légende guatémaltèque du même nom ; en 2013, alors que l'opéra est encore inédit, Carol Zardetto déclare dans une interview qu'elle envisage d'écrire un roman du même nom, titre qui ferait « une enquête plus approfondie sur la condition des femmes pendant la colonie du Guatemala »[1]. Elle écrit des essais dans divers magazines et ses nouvelles sont sélectionnées dans plusieurs anthologies[4].
Son court métrage La Flor del Café est nommé pour le meilleur court métrage documentaire au Festival du film d'Ícaro 2010[4].