Caumont (Ariège)

Caumont
Caumont (Ariège)
Église Saint-Barthélémy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Jean-Jacques Méric
2020-2026
Code postal 09160
Code commune 09086
Démographie
Gentilé Caumontais
Population
municipale
336 hab. (2021 en évolution de +5,66 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 53″ nord, 1° 05′ 11″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 528 m
Superficie 9,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Portes du Couserans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Caumont
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Caumont
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Voir sur la carte topographique de l'Ariège
Caumont
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Caumont

Caumont est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Ariège en région Occitanie. Elle est traversée par la rivière Salat. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le Marcazeau, le ruisseau du Gélan et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Caumont est une commune rurale qui compte 336 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Caumontois ou Caumontoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Barthélemy, inscrite en 1978.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Cartographies interactive et OpenStreetMap
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes


La commune de Caumont se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 7 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 5 km de Saint-Lizier[3], bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Taurignan-Castet (1,1 km), Mercenac (1,3 km), Taurignan-Vieux (2,3 km), Gajan (3,4 km), Montgauch (3,5 km), Lorp-Sentaraille (3,7 km), Cazavet (4,7 km), Saint-Lizier (5,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Caumont fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5]. Les communes limitrophes sont Cazavet, Mercenac, Montgauch, Prat-Bonrepaux, Saint-Lizier, Lorp-Sentaraille, Taurignan-Castet et Taurignan-Vieux.

Communes limitrophes de Caumont[6]
Prat-Bonrepaux Mercenac Taurignan-Castet,
Taurignan-Vieux
Cazavet Caumont Lorp-Sentaraille
Montgauch Saint-Lizier

Commune des Pyrénées située dans l'aire d'attraction de Saint-Girons. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1055 - Saint-Gaudens » et « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,22 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,34 km2[8]. L'altitude du territoire varie entre 338 m et 528 m[14].

La superficie de la commune est de 922 hectares ; son altitude varie de 338 à 528 mètres[15].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Caumont.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par le Salat, le Marcazeau, le ruisseau du Gélan, Goutte de Laure, la gauère, le Niart, le ruisseau de Marterat, le ruisseau de Mercenac, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau des Bufaux, le ruisseau de Taurignan Castet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[17],[18].

Le Salat, d'une longueur totale de 74,1 km, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé 27 communes[19].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 935 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 4 km à vol d'oiseau[22], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 973,2 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[28].

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[30], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[31].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[32] : « le Salat et le Lens » (712 ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[32] : le « massif d'Arbas » (27 233 ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[34].

Au , Caumont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,5 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), terres arables (17,7 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 177, alors qu'il était de 174 en 2013 et de 157 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 83,1 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 15,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Caumont en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Caumont en 2018.
Typologie Caumont[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 83,1 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 15,8 9,7 8,2

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Accès avec la route départementale D 117 ancienne route nationale 117, et par les cars SNCF de la ligne de Boussens à Saint-Girons (prolongée en période hivernale et à certains horaires jusqu'à Guzet-Neige). Des cars régionaux directs de Toulouse à Saint-Girons desservent également la commune.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Caumont est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[39],[40].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Caumont.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993[41].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Caumont[42]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[43].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 19 octobre 2004[44].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[45].

Une inscription lapidaire d'époque gallo-romaine, dédiée à une divinité nommée Ande[46] a été trouvée sur le site du castrum au début du XIXe siècle[47].

Sur l'oppidum du Pleich, à environ 500 m à l'ouest du village, se trouvait un castrum datant de l'époque médiévale (XIIIe siècle) et dominant les environs. Les ruines ont été cristallisées[48].

De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une gare sur la ligne de Boussens à Saint-Girons.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Caumont est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[51],[52].

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2001 Guy Cazals DVD Retraité de la Marine
mars 2001 En cours Jean-Jacques Méric DVD Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

En 2021, la commune comptait 336 habitants[Note 7], en évolution de +5,66 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
465441462461501519566602602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
531531555553539509515505516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
446416374342343307311312265
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
285292250255287313317311324
2021 - - - - - - - -
336--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
Rang de la commune dans le département 61 82 104 91 92 97 101 104
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Caumont dispose d'une école primaire publique et fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

[modifier | modifier le code]

Activités sportives

[modifier | modifier le code]

Football club caumontais, sprint intermédiaire lors de la 12e étape du Tour de France 2006, pétanque.

Écologie et recyclage

[modifier | modifier le code]

La déchetterie intercommunale la plus proche se trouve à Mercenac au lieudit Casséjoul. L'entreprise Saica Natur Sud (anciennement Llau) est une importante entreprise industrielle de recyclage et de valorisation ; elle est installée sur la zone industrielle du Couserans, à proximité immédiate de la commune.

En 2018, la commune compte 146 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 308 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 950 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 4,7 % 11,4 % 4,8 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 195 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 93 emplois en 2018, contre 76 en 2013 et 81 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 129, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %[I 12].

Sur ces 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

25 établissements[Note 10] sont implantés à Caumont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 25 entreprises implantées à Caumont), contre 14,2 % au niveau départemental[I 16].

Une épicerie multiservices fonctionne au centre du village.

La zone industrielle du Couserans est installée pour une petite partie de la commune de Caumont, comprenant notamment deux entreprises agroalimentaires : les glaces Philippe Faur et la fromagerie Jean Faup, qui fabrique entre autres «le Bethmale» au lait cru et à croûte naturelle, dans la tradition des Pyrénées centrales.

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010
Exploitations 18 9 5
Superficie agricole utilisée (ha) 369 266 305

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[61]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[62]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 13] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 305 ha[62].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Ruines du castrum.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g et h Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Caumont - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Caumont - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Caumont » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caumont » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Caumont » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Caumont » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Caumont et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Caumont et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Caumont et Saint-Lizier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Caumont », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Carte géologique de Caumont » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Caumont », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°1055 - Saint-Gaudens de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. « Notice associée à la feuille n°1056 - Le Mas d'Azil de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Caumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  15. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  16. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Fiche communale de Caumont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  18. « Carte hydrographique de Caumont » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  19. Sandre, « le Salat »
  20. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  22. « Orthodromie entre Caumont et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Saint-Girons » (commune de Lorp-Sentaraille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Station Météo-France « Saint-Girons » (commune de Lorp-Sentaraille) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  27. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
  29. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  30. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Caumont », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Caumont », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF « le Salat et le Lens » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF le « massif d'Arbas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  36. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Girons », sur insee.fr (consulté le ).
  37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
  40. « Les risques près de chez moi - commune de Caumont », sur Géorisques (consulté le ).
  41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  43. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Caumont », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  46. « Ande / Andei / Andeis / Andli », sur Encyclopédie de l'Arbre Celtique (consulté le )
  47. Julien Sacaze, « Les anciens dieux des Pyrénées - nomenclature et disrtribution géographique », La Revue de Comminges,‎ , p. 203 (lire en ligne Accès libre)
  48. « Châteaux-forts et castrums: l’âme guerrière du Couserans », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)
  49. « communauté de communes Couserans-Pyrénées - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  50. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  51. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  52. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  58. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  59. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  60. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  61. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  62. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Caumont - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  63. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  64. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).