Ceaux-en-Couhé | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Annie Paradot 2020-2026 |
Code postal | 86700 |
Code commune | 86043 |
Démographie | |
Gentilé | Celléens |
Population | 533 hab. (2016 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 19′ 20″ nord, 0° 13′ 55″ est |
Altitude | Min. 102 m Max. 150 m |
Superficie | 16,22 km2 |
Élections | |
Départementales | Lusignan |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Valence-en-Poitou |
Localisation | |
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Ceaux-en-Couhé est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Celléens[1].
La région de Ceaux-en-Couhé présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées,de bocages et de vallées.
Le terroir se compose[2] :
La commune est traversée par la Bouleure sur une longueur de 7 km.
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
Le nom du village proviendrait du latin "cellis, pluriel de cella qui signifie "aux ermitages" ou "aux temples"[3].
Les anciennes formes du nom apparaissent dans les mentions Villa quoe vocatur Selsil en 1013, "Capellus de Celcis" en 1383, puis le toponyme est décliné en Ceaulx, Sceaulx, Sceaux ou Ceaux.
Le bourg faisait partie de la seigneurie de Monts.
Un arbre de la liberté est planté après la Révolution française de 1848 : c’est un tilleul, place de l’église[4]. Un autre arbre est planté après la Première Guerre mondiale, considérée comme une victoire de la République et du droit (des peuples), arbre arraché en 1964 lors du goudronnage de la place[5].
Le , elle devient une commune déléguée de Valence-en-Poitou aux côtés de Châtillon, Couhé, Payré et Vaux. La création de la commune de Valence est actée par un arrêté préfectoral du [6].
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2016, la commune comptait 533 habitants[Note 1], en évolution de +4,51 % par rapport à 2010 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, selon l'Insee, la densité de population de la commune était de 32 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La commune possède un bar, un étang, un gîte...
Elle abrite une coopérative agricole céréalière.
Elle est un centre important de l'élevage des baudets du Poitou.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 13 exploitations agricoles en 2010 contre 17 en 2000[12].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 461 hectares en 2000 à 1 337 hectares en 2010. 43% sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 33% pour les oléagineux (75% en colza et 25% en tournesol), 3% pour le fourrage[12].
Quatre exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins (227 têtes en 2010 contre 469 têtes en 2000)[12].
Dans le hameau de Cujalais (jadis Cujalet) se trouve une gentilhommière (dénommée aussi château de Cujalais) du XIIe siècle, modifiée aux XIIIe siècle et XIVe siècle. Cette bâtisse et la propriété qui l'entoure sont privées et fermées à la visite. Cependant, la bâtisse fut exceptionnellement ouverte à la visite durant les Journées du patrimoine de 2003.