Celestia (Depuis 1949) | |
Drapeau de Celestia | |
Administration | |
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Pays | États-Unis |
Territoire revendiqué | La totalité de l'Espace, sauf la Terre. |
Statut politique | Micronation |
Gouvernement | Monarchie constitutionnelle |
Premier représentant Mandat |
Dean Mangan À vie |
Princesse de la Nation de l'Espace Céleste | Ruth Mangan Stump |
Prince du Système solaire | Donald Stump |
Démographie | |
Gentilé | Célestiens |
Population | 70 000 hab. (1968[1]) |
Langue(s) | Anglais |
Divers | |
Monnaie | 100 Ergs = 10 Joules = 1 Celeston |
Devise | A Nation of freedom, peace, and equality throughout the vastness of space (Une Nation de liberté, paix, et égalité partout dans l'immensité de l'espace) |
Sources | |
Site officiel | |
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La Nation de l'espace céleste (Nation of Celestial Space ou Celestia) est une micronation créée par James T. Mangan (en), un habitant d'Evergreen Park (Illinois). Celestia comprend la totalité de "l'espace", que Mangan revendique au nom de l'humanité pour s'assurer qu'aucune nation ne puisse établir une hégémonie politique. En tant que "fondateur et premier représentant", il enregistre son appropriation après du registre du comté de Cook le . Lors de sa fondation, Celestia prétend avoir 19 membres dont Ruth, la fille de Mangan ; une décennie plus tard, ils sont 19 057.
Le , Mangan fait une déclaration pour établir une nation afin de « protéger aux gens sympathiques, n'importe où ils vivent, les beautés et les bénéfices d'un vaste domaine qu'aucun pays ou nation n'a encore réclamé ». Le document se poursuit par la description de l'objet de Celestia.
En 1949, Mangan envoie sa revendication aux États-Unis, à l'Union soviétique, au Royaume-Uni et aux Nations unies pour qu'il n'y ait pas d'essais nucléaires atmosphériques[2]. Plus tard, au début de la Course à l'espace, il envoie des lettres de protestation aux dirigeants russes et américains, affirmant que les vols spatiaux sont des violations de son "territoire". Il y renoncera par la suite afin de permettre l'installation des satellites.
Alors que Mangan et Celestia sont poliment ignorés par les grandes puissances, certains s'approprient leur message plus sérieusement : le premier lever du drapeau de Celestia - un dièse bleu dans un rond blanc sur un fond du même bleu - est diffusé par la télévision américaine devant des millions de téléspectateurs ; le lendemain, ce drapeau est hissé à l'ONU à New York, à côté de ceux des états membres.
Malgré ses efforts, les revendications de Celestia s'éteignent en même temps que leur auteur. De la fin des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960, Mangan fait émettre une série de pièces en or et en argent, des timbres ainsi que des passeports qu'il signe lui-même[3].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.