Cendrieux | |
La nouvelle mairie de Cendrieux. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Intercommunalité | Le Grand Périgueux |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Gilles Le Roux 2017-2020 |
Code postal | 24380 |
Code commune | 24092 |
Démographie | |
Population | 598 hab. (2021) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 59′ 45″ nord, 0° 49′ 24″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 263 m |
Superficie | 30,23 km2 |
Élections | |
Départementales | Périgord central |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Val de Louyre et Caudeau |
Localisation | |
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Cendrieux est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Au , elle fusionne avec Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons pour former la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau.
La commune déléguée de Cendrieux, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Dans le département de la Dordogne, elle forme la partie nord-est de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau. Elle est arrosée par un sous-affluent de la Dordogne, la Louyre, qui y prend sa source.
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau, Cendrieux était limitrophe de sept autres communes.
Outre le bourg de Cendrieux proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :
En occitan, la commune porte le nom de Sendrius[2].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, un important camp de maquisards — fort de 800 hommes en juin 1944 — s'est installé au lieu-dit Durestal[3], dans une zone forestière peu accessible[4], au sud-est du château de la Pommerie.
Au , Cendrieux fusionne avec Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons pour former la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau dont la création a été entérinée par l'arrêté du 26 septembre 2016, entraînant la transformation des trois anciennes communes (comprenant également Saint-Laurent-des-Bâtons) en « communes déléguées »[5].
Dès 1790, la commune de Cendrieux a été rattachée au canton de Vergt qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton, qui prend un temps le nom de canton de Saint-Jean-de-Vergt, est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[7]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Cendrieux, en tant que commune déléguée de Val de Louyre et Caudeau, est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[8],[9].
Fin 2001, Cendrieux intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes — y compris les communes déléguées — sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[10],[11]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[5].
Les communes du Pays vernois, dont fait partie Cendrieux, sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[15].
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Cendrieux comptait 584 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015 pour Cendrieux[16]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Cendrieux compte 598 habitants[17].
En 2014, le FC Cendrieux, club de football de la commune, fusionne avec celui de La Douze, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)[19]. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)[19].
Les données économiques de Cendrieux sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau.
Le Musée Napoléon de la Pommerie a ouvert en 1999 dans le château de la Pommerie, propriété du comte Baudoin de Witt, descendant de Jérôme Bonaparte. Parmi les souvenirs de la famille Impériale issus de collections privées, le musée présente plus de 500 objets, tableaux et sculptures dont 150 sont inscrits aux monuments historiques.
Au sud-ouest, les quelque 300 mètres en amont de la source du Caudeau font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I où deux espèces déterminantes ont été recensées en 2008, une libellule l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et une plante l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora)[25],[26].
Chaque année a lieu un théâtre de l'école auquel des centaines d'élèves de l'école ont participé. Initié, dans le passé, par un couple d'instituteurs, poursuivi et enrichi par Maïté Claret, cette activité a été reprise par Florence Duquenne et Anne Maquinay sous la forme de projets pédagogiques annuels.
Le théâtre de la Cendre, créé en 1984, monte environ tous les deux ans un nouveau spectacle dont les textes sont soit tirés d'œuvres théâtrales connues du répertoire comique : Quand la Chine téléphonera de Patricia Levrey, Vacances de rêve de Francis Joffo ou Tout bascule d'Olivier Lejeune ou de textes originaux écrits par un des membres de la troupe, Alain Beaussoubre. La troupe se produit dans les communes environnantes une dizaine de fois par pièce. Elle se produit également pour des œuvres caritatives.
L'« Amicale Laïque de Cendrieux » a été porteuse d'un projet d'envergure, la réalisation d'un film : L'Affaire Louis Chantal. Le scénario est extrait d'un recueil d'archives réalisé par Mireille H-Berger native du village. L'action se passe au tout début de la Révolution de 1789. L'aventure de ce film a mobilisé près de 400 bénévoles pendant quatre ans dont une année de tournage. La production et la réalisation ont été entrepris par l'ACAV24 (Atelier de Création Audiovisuelle Dordogne) à Atur. À la fin du tournage en décembre 2008, plusieurs amis du film, acteurs, figurants, maquilleuses, costumières ou habilleuses, régisseurs... ont souhaité consolider la section film de l'Amicale Laïque et ont créé l'« Association SMAC24 » (Silence Moteur Action Coupez)[27]. Cette association a pour objectifs et projets, au travers de plusieurs ateliers, de mettre l'image (Cinéma, Vidéo, Photo, Diaporama...) au service du patrimoine rural.