Centauresse

Augustin Courtet, Centauresse et faune (1849), Lyon, parc de la Tête d'or.
Tapisserie de Bayeux : centauresses
La bordure supérieure de la scène 10 de la tapisserie de Bayeux représente deux centauresses. Leurs cheveux blonds et longs, avec les bras largement écartés, sont « l'attribut conventionnel des prostituées dans l'imagerie du Moyen Âge[1] ».

Les centauresses ou centaurides (grec ancien : κενταυρίδες, kentaurides) sont des centaures femelles[2].

Les centauresses apparaissent dans la mythologie grecque comme membres de la tribu des centaures. Elles sont occasionnellement mentionnées dans les sources écrites mais apparaissent plus fréquemment dans l'art grec et la mosaïque romaine. La centauresse la plus mentionnée dans la littérature est Hylonomé, femme du centaure Cyllare.

Notes et références

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  1. Patrick Peccatte, « La bande dessinée et la Tapisserie de Bayeux [2/2] – Le “système du poil” dans les narrations visuelles séquentielles », sur Hypothèses.org, 12 décembre 2016, mis à jour le 2 mai 2018 (consulté le ).
  2. Eléonore Montbel, « La centauresse, un exemple de remise en question de la frontière du genre à l’époque impériale », Frontière·s, no 2,‎ (ISSN 2534-7535, DOI 10.35562/frontieres.233, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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  • Laurent Gourmelen, « La Centauresse de Zeuxis. Du bon usage de l’insolite en peinture et en littérature », dans Arlette Bouloumié (dir.), Écritures insolites : Cahier XXXIII, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Nouvelles Recherches sur l’Imaginaire », (ISBN 978-2-7535-4786-5, DOI 10.4000/books.pur.12117, lire en ligne), p. 185–199.
  • Eléonore Montbel, « La centauresse, un exemple de remise en question de la frontière du genre à l’époque impériale », Frontière·s. Revue d’archéologie, histoire & histoire de l’art, no 2,‎ (ISSN 2534-7535, DOI 10.35562/frontieres.233, lire en ligne).
  • Alain Pasquier, « De la néréide à la centauresse. Un porte-lampes en bronze inédit conservé au musée du Louvre », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, vol. 90, no 1,‎ , p. 5–43 (DOI 10.3406/piot.2011.1732, lire en ligne).

Articles connexes

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