Cep (instrument de torture)

Gravure tirée de Les premiers explorateurs, de Jules Verne : Juan de Cartagena est mis aux ceps sur ordre de Magellan.

Le cep était un instrument de torture par entrave des membres[1].

Il consistait en une pièce de bois dans laquelle on enserrait les pieds d’un supplicié assis, souvent exposé à la vue de tous.

Les ceps romains comportaient plusieurs trous, ce qui permettait d’écarter considérablement les jambes du condamné pour le torturer davantage.

Il est cité dans l'Ancien Testament avec différents mots hébreux comportant l’idée de torsion ; il semble que la personne qu’on mettait dans ces ceps y était maintenue courbée ou tordue. Il est possible que le cep immobilisait les pieds, les mains et le cou, et peut-être était-il combiné avec le pilori pour fixer les jambes ainsi que le cou et les bras du supplicié. Le prophète Jérémie en fut victime.

Quelques saints ont subi ce martyre : saint Paul (Ac 16 24), saint Quentin et saint Vincent[2].

Il est toujours utilisé comme châtiment en Amérique latine par certaines ethnies indiennes[3].

Notes et références

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  1. Définition et étymologie sur le site du centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Mandragore
  3. Boris Carvajal Renza, Franklin Díaz Polanco, Boris Carvajal Renza et Franklin Díaz Polanco, « Vicisitudes de la justicia indígena: el dilema de los castigos ancestrales en la jurisprudencia de la Corte Constitucional de Colombia », Ius et Praxis, vol. 29, no 3,‎ , p. 261–276 (ISSN 0718-0012, DOI 10.4067/s0718-00122023000300261, lire en ligne, consulté le )

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Articles connexes

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