Cessoy-en-Montois | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Bassée - Montois | ||||
Maire Mandat |
Daniel Ray Élections municipales françaises de 2020-2026 |
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Code postal | 77520 | ||||
Code commune | 77068 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cessoyens | ||||
Population municipale |
214 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 30′ 18″ nord, 3° 08′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 148 m |
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Superficie | 5,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Provins | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.cessoy.fr | ||||
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Cessoy-en-Montois est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Le village est situé à 4,5 km au nord de Donnemarie-Dontilly, à 15 km au sud-ouest de Provins et à 13 km au sud-est de Nangis[1].
L'altitude de la commune varie de 95 mètres à 148 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 134 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de 34,18 km[4], affluent en rive droite de la Seine.
Sa longueur totale sur la commune est de 1,7 km[5].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[6].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[7],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme intervient sur deux compétences gérées aux niveaux des bassins hydrographiques et global : la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GeMAPI) et la démoustication[8].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 750 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 16 km à vol d'oiseau[11], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Au , Cessoy-en-Montois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
La commune compte 58 lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[22] dont le Petit Cessoy.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,1% ), forêts (11,5% ), zones urbanisées (7,3 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[26].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[27].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 127 dont 98,4 % de maisons et 1,6 % d’appartements .
Parmi ces logements, 80,1 % étaient des résidences principales, 12,8 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 92,2 % contre 6,9 % de locataires et 1 % logés gratuitement[28].
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Celsoium en 1194[29] ; Cessorium en 1196[30] ; Cessoi en 1272[31] ; Cessoy parroisse de Mons en 1647[32],[33].
De censor, « censeur »[34].
Le Montois est une région naturelle d'Île-de-France.
Le nom de Cessoy-en-Montois a été donné à la commune par le décret du 3 décembre 1936[33].
Le village d’abord attaché à Mons-en-Montois est devenu une paroisse en 1760, date de l’édification de l'église, puis une commune après la Révolution.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].
En 2020, la commune de Cessoy-en-Montois ne dispose pas d'assainissement collectif[38],[39].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[40]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[41].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [38],[42],[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2021, la commune comptait 214 habitants[Note 3], en évolution de +0,47 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 99, représentant 219 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 600 euros[48].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 22 dont 2 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[49].
En 2020, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 2 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[50].
Cessoy-en-Montois est dans la petite région agricole dénommée le « Montois », une petite région à l'est du département, en limite sud de la Brie[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 4] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[51].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[52]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 48 ha en 1988 à 50 ha en 2010[51]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cessoy-en-Montois, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[51],[Note 5] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 3 | 3 |
Travail (UTA) | 13 | 5 | 3 |
Surface agricole utilisée (ha) | 336 | 132 | 151 |
Cultures[53] | |||
Terres labourables (ha) | 329 | 117 | s |
Céréales (ha) | 276 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 170 | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 87 | s | s |
Tournesol (ha) | 21 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[51] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 60 | 21 | 22 |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à saint Laurent d'or, au 2e de sinople à trois épis de blé, tigés et feuillés d'or, les tiges ployées et empoignées à senestre, au 3e d'argent à une assiette d'azur chargée d'une fleur de lys d'or le bord d'argent lui-même bordé d'un filet d'azur[54]. |
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Détails | Saint Laurent est le patron de la paroisse du village. Le vert et les épis de blé sont pour l'agriculture. L'assiette rappelle les anciennes carrières d'argile qui ont contribué à la fabrication de faïence, et la fleur de lys est reprise du blason du département. Adopté en . |