Châtillon-sur-Cher | |||||
L'église de Châtillon-sur-Cher. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val-de-Cher-Controis | ||||
Maire Mandat |
Alain Poma 2020-2026 |
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Code postal | 41130 | ||||
Code commune | 41043 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Châtillonnais[1] | ||||
Population municipale |
1 677 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 16′ 40″ nord, 1° 29′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 118 m |
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Superficie | 29,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Aignan | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://chatillon-sur-cher.fr/ | ||||
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Châtillon-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Plateaux bocagers de la Touraine méridionale », regroupant des milieux très hétérogènes, plateau dénudé de Pontlevoy, vallée du Cher bordée de coteaux de vignes et aspects de gatine au-delà. Elle est drainée par le canal de Berry, la Sauldre, le Cher (4,88 km), le Fouzon (0,285 km) et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : trois espaces protégés, deux sites natura 2000, trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et un espace naturel sensible, En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 64 en 1988, à 47 en 2000, puis à 24 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un édifice porté à l'inventaire des monuments historiques : le pont-canal sur la Sauldre.
La commune de Châtillon-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 37,1 km de Blois[4], préfecture du département, à 21,3 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 9,3 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Selles-sur-Cher[7].
Les communes les plus proches sont[8] : Meusnes (2,8 km), Selles-sur-Cher (4,7 km), La Vernelle (4,8 km) (Indre), Couffy (4,8 km), Billy (5,3 km), Lye (5,4 km) (Indre), Méhers (6,5 km), Fontguenand (7,1 km) (Indre) et Noyers-sur-Cher (7,2 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Cher de Saint-Aignan », au sein de l'ensemble de « la vallée du Cher »[11].
Large de deux à trois kilomètres, la vallée du Cher autour de Saint-Aignan est irrégulièrement bordée de coteaux festonnés, formant des ondulations plus ou moins amples à la manière d'un drapé[12].
L'altitude du territoire communal varie de 67 mètres à 118 mètres[13],[14].
La commune est drainée par le canal de Berry (5,252 km), la Sauldre (0,064 km)le Cher (4,88 km), le Fouzon (0,285 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,7 km de longueur totale.
Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.
La Sauldre traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 183,1 km, il prend sa source dans la commune de Humbligny (Cher) et se jette dans le Cher à Selles-sur-Cher (41), après avoir traversé 29 communes[15].
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lye à 6 km à vol d'oiseau[19], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23]. Trois espaces protégés sont présents sur la commune : « Chatillon-sur-Cher » (31,88 ha)[24], « la Butte des Blumonts » (8,23 ha[25]) et la « Prairie du Fouzon » (70,71 ha)[26], tous trois des terrains acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[27]. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants[28] :
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Châtillon-sur-Cher comprend trois ZNIEFF[31] :
Dans le cadre de sa politique environnementale, le Conseil départemental labellise certains sites au patrimoine naturel remarquable, les « espaces naturels sensibles », dans le but de les préserver, les faire connaître et les valoriser. Vingt-six sites sont ainsi identifiés dans le département dont un situé sur le territoire communal : la « Butte des Blumonts », constituée d'une mosaïque de milieux marneux, de pelouses calcicoles et d'une carrière[35].
Au , Châtillon-sur-Cher est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[37],[38].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[40]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [41].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Châtillon-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,3 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Châtillon-sur-Cher[42] | Loir-et-Cher[43] | France entière[44] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 76,3 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 12,3 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 11,4 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Châtillon-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[45],[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[45]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[47]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[48]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[49].
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[50]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[51].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[52].
Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d'abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu'à l'enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».
C'est en 1958 que la commune adopta, pour se différencier des 36 communes homonymes[Note 4], le nom unique de Châtillon-sur-Cher, en vertu du décret du de la même année[53].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[54], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Châtillon-sur-Cher devient formellement « commune de Châtillon-sur-Cher »[54],[55].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Aignan et au district de Saint Aignan[55]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[56],[57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[56]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[58]. Châtillon-sur-Cher est alors rattachée au canton de Saint-Aignan et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[59],[55],[60]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
La commune de Châtillon-sur-Cher est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [61].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[62] et à la Deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[63].
Le conseil municipal de Châtillon-sur-Cher, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[64]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[65].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[69].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[70]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[71].
En 2019, la commune de Châtillon-sur-Cher gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[72]. Cinq stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[73] :
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[79]. La communauté de communes Val-de-Cher-Controis assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[80].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Aignan qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[81].
En matière de justice, Châtillon-sur-Cher relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[82], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[83].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[85].
En 2021, la commune comptait 1 677 habitants[Note 5], en évolution de −3,06 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 891 hommes pour 816 femmes, soit un taux de 52,2 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Châtillon-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[90] :
total | % com (% dep[91]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 105 | 100,0 (100) | 79 | 21 | 4 | 1 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 17 | 16,2 (11,8) | 9 | 8 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 5 | 4,8 (6,5) | 2 | 1 | 1 | 1 | 0 |
Construction | 21 | 20,0 (10,3) | 14 | 7 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 57 | 54,3 (57,9) | 51 | 5 | 1 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 26 | 24,8 (17,5) | 23 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 5 | 4,8 (13,5) | 3 | 0 | 2 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (57 entreprises sur 105) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (16,2) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 105 entreprises implantées à Châtillon-sur-Cher en 2016, 79 ne font appel à aucun salarié, 21 comptent 1 à 9 salariés, 4 emploient entre 10 et 19 personnes et 1 emploie entre 20 et 49 personnes.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[92]
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[93]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[94]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 103 en 1988 à 47 en 2000 puis à 24 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 12 ha en 1988 à 34 ha en 2010[93]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Châtillon-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[93] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 103 | 47 | 24 |
Travail (UTA) | 119 | 69 | 47 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 283 | 1 171 | 820 |
Cultures[95] | |||
Terres labourables (ha) | 925 | 848 | 616 |
Céréales (ha) | 486 | 374 | 401 |
dont blé tendre (ha) | 125 | 212 | 186 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 89 | s | s |
Tournesol (ha) | 60 | s | s |
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[93] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 374 | 485 | 389 |
.
La commune de Châtillon-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de six produits[96] : trois fromages (le Sainte-maure-de-touraine[97], le Selles-sur-cher[98] et le Valençay[99]) et trois vins (le crémant-de-loire[100], le rosé-de-loire[101] et le Touraine[102]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[103], le vin Val-de-loire[104], les volailles de l’Orléanais[105] et les volailles du Berry[106],[96].
Les armoiries de Châtillon-sur-Cher se blasonnent ainsi : |