Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Rosales |
Famille | Rosaceae |
Sous-famille | Maloideae |
Genre | Chaenomeles |
Ordre | Rosales |
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Famille | Rosaceae |
Sous-famille | Maloïdeae |
Chaenomeles cathayensis est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rosacées, originaire de Birmanie, du Bhoutan et de Chine.
Cet arbuste est parfois nommé[1] en français Cognassier de Cathay.
Chaenomeles vient du grec "chaïnen", se fendre et "mêlea", pommier. Le créateur du genre Chaenomeles, le botaniste britannique, John Lindley, croyait que le fruit du C. japonica éclatait en cinq divisions, sur la foi de la première description donnée en langue occidentale par Carl Peter Thunberg, en 1784. Mais ce phénomène n'arrive que très rarement.
Le terme cathayensis vient de Cathay, ancien nom donné à la Chine en Europe et -ensis "originaire de".
Chaonomeles cathayensis est un arbuste de 2 à 6 mètres de haut, armé d'épines courtes mais puissantes[2]. Le feuillage est caduc. Les rameaux sont de couleur pourpre brun, avec de petites lenticelles brun clair.
Les stipules sont réniformes à suborbiculaires, de 5 à 10 mm. Le pétiole de 1 cm de long porte un limbe elliptique ou lancéolé à obovale, de 5-11 × 2-4 cm, la base est cunée, la marge finement serrulée.
Les fleurs apparaissent avant les feuilles. Elles sont groupées par 2 ou 3 en fascicule, apparaissant directement sur les rameaux. L'hypanthe est campanulé, les 5 sépales ovales et érigés. Les 5 pétales roses ou rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur, entourent 45 à 50 étamines et 5 styles soudés à la base, aussi longs que les étamines.
Le fruit pommacé, est jaune rougeâtre,ovoïde à subcylindrique, de 6-7 cm de diamètre (et jusqu'à 15 cm), très odorant. C'est le plus gros fruit des 4 espèces du genre Chaenomeles.
C. cathayensis est fortement apparenté à C. thibetica récemment découvert.
Des variétés cultivées ont été sélectionnées.
Plusieurs groupes d'hybrides ont été obtenus[3] :
Chaenomeles cathayensis croît naturellement en Chine (Fujian, Gansu, Guangxi, Guizhou, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi, Sichuan, Xizang, Yunnan, Zhejiang), au Bhoutan et en Birmanie[4].
C. cathayensis a été introduit en Europe en 1880[3].
En Chine, le fruit est utilisé en médecine traditionnelle chinoise. Il est indiqué[5] pour
- les douleurs rhumatismales et les spasmes musculaires
- dyspepsie, vomissement, diarrhée
(pour plus d'informations voir chaenomeles).
L'arbuste est aussi largement cultivé dans les jardins d'agrément chinois pour sa superbe floraison printanière. Il convient bien pour faire des bonsaï.
Les cultivars d'hybrides sont cultivés dans de nombreuses régions du monde. Pour donner une floraison abondante, ces arbustes ornementaux doivent être installés au soleil mais ils acceptent la mi-ombre.
Les fruits servent à faire des gelées et des confitures très parfumées.