Chambry | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux | ||||
Maire Mandat |
Dominique Delahaye 2020-2026 |
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Code postal | 77910 | ||||
Code commune | 77077 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chambrysiens | ||||
Population municipale |
1 038 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 59′ 54″ nord, 2° 53′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 71 m Max. 160 m |
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Superficie | 9,75 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Claye-Souilly | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Chambry est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La commune est situé à environ7 km par la route au nord de Meaux[1],[Note 1].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
L'altitude varie de 160 mètres pour le point le plus haut à 71 mètres, le bourg se situant à environ 92 mètres d'altitude (mairie)[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,43 km[6].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Chambry comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[13], les « Bois d'Automne » (67,65 ha), couvrant 2 communes du département[14].
Au , Chambry est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
La commune compte 69 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[19] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[20].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[21],[22],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 419 dont 88,4 % de maisons et 10,5 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 79,6 % contre 18,5 % de locataires et 2 % logés gratuitement[24].
La commune est desservie par la ligne No 22 du réseau de bus Meaux et Ourcq.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Territorium de Camberiaco en 1183[25] ; Chamberi en 1188[26] ; Cambriacum en 1189[27] ; Chamberiacum en 1196[28] ; Chanberie au XIIe siècle[29] ; Camberilliacum en 1207[30] ; Chambery en 1229[31] ; Chambri en 1276[32] ; Chambry au XIIIe siècle[33],[34].
Du gaulois cambo, « courbe », ce toponyme provient de l'agglutination du nom de personne gaulois cambarios et du suffixe acum qui signifie : la « terre de cambarios - (courbé) ». Il peut s'agir d'une terre où l'on cultive le chanvre.
Chambry selon tradition locale aurait été un domaine donné par Jules César à l'un de ses légionnaires au Ier siècle av. J.-C..
La première mention écrite du village date du XIIe siècle.
Théâtre de violents engagements au cours de la bataille de l'Ourcq (septembre 1914).
La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne
Elle faisait partie de 1793 à 1962 du canton de Claye-Souilly, année où elle intègre le canton de Meaux. En 1975, ce canton est scindé et Vignely est intégré au canton de Meaux-Nord[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Claye-Souilly
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.
Chambry est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39],[40].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chambry est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution[41],[42],[43].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[41],[45].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [41],[46],[47].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2021, la commune comptait 1 038 habitants[Note 6], en évolution de +7,45 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 383, représentant 963 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 840 euros[52].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 83, occupant 469 actifs résidants (dont 10,4 % dans la commune de résidence et 89,6 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 75,5 % contre un taux de chômage de 7,6 %. Les 16,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,5 % de retraités ou préretraités et 3,4 % pour les autres inactifs[53].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 35 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 8 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 4 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[54].
En 2020, 13 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 12 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[55].
Chambry est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[56].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[57]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 50 ha en 1988 à 93 ha en 2010[56]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chambry, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[56],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 12 | 10 | 9 |
Travail (UTA) | 52 | 20 | 15 |
Surface agricole utilisée (ha) | 597 | 692 | 838 |
Cultures[58] | |||
Terres labourables (ha) | 586 | 652 | 819 |
Céréales (ha) | 345 | 406 | 530 |
dont blé tendre (ha) | 250 | 313 | 404 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 51 | 57 | 105 |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 31 | s | 64 |
Élevage[56] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 545 | 1 | 0 |