Champagnac-de-Belair

Champagnac-de-Belair
Champagnac-de-Belair
L'église Saint-Christophe de Champagnac-de-Belair.
Blason de Champagnac-de-Belair
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Lacoste
2020-2026
Code postal 24530
Code commune 24096
Démographie
Gentilé Champagnacois
Population
municipale
782 hab. (2021 en évolution de +7,12 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 36″ nord, 0° 41′ 59″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 222 m
Superficie 18,46 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Champagnac-de-Belair
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Champagnac-de-Belair

Champagnac-de-Belair [ʃɑ̃paɲak də bɛlɛʁ] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Champagnac-de-Belair.

Géographie

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Généralités

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La commune de Champagnac-de-Belair est située dans le nord du département de la Dordogne, en limite du Périgord central et du Ribéracois.

Cinq kilomètres au nord-nord-est de Brantôme et quinze kilomètres au sud de Nontron en distances orthodromiques, le bourg de Champagnac-de-Belair surplombe la vallée de la Dronne, sur sa rive gauche. Il est situé au croisement de la route départementale (RD) 83, axe nord-sud qui longe la vallée, et de la RD 82, qui traverse la commune d'est en ouest.

La commune est également desservie à l'est par la RD 3 et bordée au nord-ouest par la RD 675.

Entre Quinsac et Villars au nord et Condat-sur-Trincou au sud, le sentier de grande randonnée GR 361 traverse le territoire communal sur quatre kilomètres, en passant par le bourg.

Communes limitrophes

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Champagnac-de-Belair est limitrophe de six autres communes.


Communes limitrophes de Champagnac-de-Belair
Saint-Pancrace Quinsac Villars
Champagnac-de-Belair
Brantôme en Périgord Condat-sur-Trincou La Chapelle-Faucher

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Champagnac-de-Belair est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2b, date du Turonien inférieur à moyen, composée de calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 734 - Nontron » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Champagnac-de-Belair.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 105 m[6],[Note 1], se trouve à l'extrême sud, près du lieu-dit Verneuil, là où la Dronne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Brantôme en Périgord et Condat-sur-Trincou, et 222 m[6],[Note 1] au nord-ouest, en bordure de la commune de Saint-Pancrace, près du lieu-dit la Tuilière[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,46 km2[6],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,23 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le Trincou, le Libourny et un petit cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique plus de 11,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle traverse la commune du nord au sud sur six kilomètres dont 550 mètres en limite de Condat-sur-Trincou.

Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune de Milhac-de-Nontron et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[18],[19]. Il arrose la commune à l'est sur plus d'un kilomètre et demi.

Autre affluent de rive droite de la Dronne, le Libourny prend sa source dans l'ouest du territoire communal qu'il baigne sur près de quatre kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 936 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas à 22 km à vol d'oiseau[25], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050,4 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Au , Champagnac-de-Belair est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[30] et hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), terres arables (13,1 %), zones urbanisées (2,7 %), prairies (2,4 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Champagnac-de-Belair est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et le Trincou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[36],[34]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[37],[38].

Champagnac-de-Belair est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champagnac-de-Belair.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[42]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 56,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

En occitan, la commune porte le nom de Champanhac[46].

La commune s'appelle d'abord Champagnac avant de devenir Champagnac-de-Bel-Air puis prendre son nom actuel Champagnac-de-Belair[6].

Au XIIIe siècle, Champagnac était le siège de l'archiprêtré de Condat regroupant vingt-sept paroisses[47].

De 1747 à 1749, la peste emporte 278 habitants de la paroisse, soit entre 25 et 30 % de la population[48].

De 1891 à 1949, une ligne de tramways reliant Périgueux à Saint-Pardoux-la-Rivière desservait Champagnac-de-Belair[49]. Il en reste le minuscule bâtiment de la gare en bord de Dronne.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Champagnac-de-Belair est le chef-lieu du canton de Champagnac-de-Belair qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Nontron[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Intercommunalité

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Fin 1996, Champagnac-de-Belair intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Champagnac-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes Dronne et Belle.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
17 mai 1896 mai 1929 Émile Mazeau   Cultivateur
mai 1929 1944 Georges Bonnet Rad-soc Député
octobre 1944 octobre 1953 Ferdinand Beyney[Note 5]   Cultivateur
1953 1994 Bertrand Souquet[Note 6]   Conducteur de chantier puis
agent des travaux publics de l'État
mai 1994 décembre 2006 Michel Neveu DVD  
décembre 2006 mars 2014 Bernard Naboulet SE[53] puis DVG Retraité
mars 2014[54] mai 2020 Jean Claude Fagete DVG Directeur d'école
mai 2020 En cours Gérard Lacoste   Technicien supérieur de laboratoire

Équipements et services publics

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Enseignement

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En 2012, la commune dispose d'une école maternelle et d'une école primaire. Organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI), elle accueille les élèves de deux autres communes voisines : Cantillac et Condat-sur-Trincou.

Dans le domaine judiciaire, Champagnac-de-Belair relève[55] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 782 habitants[Note 7], en évolution de +7,12 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9057847471 1011 1509599211 0301 041
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9949821 0419831 0281 0761 025995952
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
904949915829787734709688635
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
584590557606658685736738699
2014 2019 2021 - - - - - -
723789782------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 355 personnes, soit 48,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9 %.

Établissements

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Au , la commune compte 73 établissements[60], dont trente-neuf au niveau des commerces, transports ou services, seize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, sept dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre dans l'industrie[61].

Entreprises

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Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Dordogne logistique SAS » (entreposage et stockage non frigorifique) située à Champagnac-de-Belair se classe en 32e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 1 432 k€[62].

Créée en 1955, la biscuiterie de Champagnac-de-Belair a fait partie du groupe LU-Danone qui l'a vendu à Champador en 2006, avant d'être reprise par la biscuiterie Saint-Michel en 2011[63]. En mars 2022, elle emploie 300 personnes — dont 246 CDI — et prévoit d'en embaucher soixante supplémentaires dans l'année[64] ; elle produit annuellement 13 500 tonnes de produits alimentaires, principalement des madeleines, des palmiers et des fonds de tartes ou de bouchées à la reine[64].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de la Borie Saulnier (ou château de Laborie) des XVIe et XVIIe siècles, reconverti en chambres d'hôtes[65].
  • Église Saint-Christophe des XIVe et XVe siècles, inscrite aux monuments historiques depuis 1948[66].
  • Chapelle Notre-Dame de Bon secours, XVIIIe siècle.
  • Motte de la Môle. La motte est située au nord du village, entre la vallée de la Dronne et le sommet de la colline, au sommet d'une falaise d'une vingtaine de mètres de hauteur. Elle mesure environ 40 mètres de diamètre et est ceinte d'un « fossé circulaire où subsistent les substructions d'un bâtiment ». Son sommet, très érodé et perturbé par des mouvements de terrain, présente encore des traces de murs et d'excavation et à l'ouest l'ouverture d'un souterrain aménagé[67].
L'occupation du site est attesté dès la fin du XIIe siècle avec une monnaie de Richard Ier [1188-1199] avec, au droit : Ricardus en deux lignes, avec au-dessus une croisette, et au-dessous l'omega dégénéré, et au revers, croisette, Aguitanie, ainsi que d'autre artefacts (poteries décorées, deux clefs de fer…)[67].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Champagnac-de-Belair

Les armes de Champagnac-de-Belair se blasonnent ainsi : « De gueules à trois lionceaux d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'argent surmontées d'un lambel de même, soutenu d'une devise ondée aussi d'argent chargée d'une truite au naturel. »

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Bertrand Souquet, Les écrevisses marchent à reculons - Champagnac de Belair de 1940 à 1945, 1997

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. a et b Ces données (altitudes, surface) sont issues du site de l'IGN [1].
  2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Décédé en fonctions.
  6. Démissionnaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Contrairement à ce qu'indique le site de l'Assemblée nationale, François Albert Sarlande n'est pas décédé en 1888 mais en 1913. Source : registre des décès de la commune de Champagnac-de-Belair.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Champagnac-de-Belair » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Champagnac-de-Belair » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Champagnac-de-Belair », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Champagnac-de-Belair », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Champagnac-de-Belair », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 26 juillet 2022)..
  17. Sandre, « la Dronne »
  18. « Confluence Trincou-Côle au sud-ouest du dolmen de Peyrelevade » sur Géoportail (consulté le 26 juillet 2022)..
  19. Sandre, « le Trincou »
  20. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  21. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
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