Champeaux | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des rivières et châteaux | ||||
Maire Mandat |
Yves Lagües-Baget 2020-2026 |
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Code postal | 77720 | ||||
Code commune | 77082 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Campéliens | ||||
Population municipale |
810 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 35′ 09″ nord, 2° 48′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 71 m Max. 104 m |
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Superficie | 10,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nangis | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | champeaux77.fr | ||||
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Champeaux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La commune est située en plein cœur de la plaine de Brie comme en témoigne la toponymie des villes environnantes avec par exemple Saint-Ouen-en-Brie au sud-est, Le Châtelet-en-Brie au sud, Soignolles-en-Brie au nord-ouest, Chaumes-en-Brie au nord, La Croix-en-Brie à l'est.
Le bourg de Champeaux est à 96 m d'altitude et le paysage est plat, sauf pour une légère déclivité au sud avec la vallée de l'Ancœur.
Le sol est essentiellement argileux.
Vers 1830 la commune avait environ 40 hectares de bois et taillis, avec comme espèces dominantes le chêne, l'orme et le frêne. De nos jours il n'y a aucune pièce de bois dans la partie nord de la commune, hormis trois très petites parcelles entourant un petit puits de pétrole dans le nord-est. Par contre dans la partie sud on voit une belle pièce de bois autour de la chapelle de Notre-Dame de Roiblay, une autre longeant la rive droite de l'Ancœur près de l'ancien moulin de Chaunoy, et une autre prolongeant au sud le couvert boisé du parc du château.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2]
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,46 km[6].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,9 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Les puits de pétrole et les oléoducs situés sur le territoire de Champeaux soumettent la commune à un risque de pollution par fuite, comme cela s'est produit en juin 2013 avec un écoulement incontrôlé dans le ru d'Ancœur venant des installations de la société Vermillion[19].
Au , Champeaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[21]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 47 lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir) dont Aunoy (Château d'Aunoy), Moulin de Chaunoy, Varvannes[4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,6 %), forêts (4,3 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 371 dont 83,8 % de maisons et 15,6 % d'appartements.
Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants[Note 3].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 87,6 % contre 10 % de locataires[29] dont, 0,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 4] et, 2,4 % logés gratuitement.
Le toponyme correspond à l'ancien français champel, champeau, « petit champ », « petit terrain ».
La première mention de Champeaux se trouve dans la traduction en 626 d'une Vita sancte Fare, ou "Vie de sainte Fare" perdue depuis. Il y était indiqué que le père de sainte Fare donna à celle-ci une villa (au sens gallo-romain du terme, c'est-à-dire un domaine rural vivant pratiquement en autarcie) dite villa Campellis à Champeaux, qu'elle y demeura quelque temps puis s'installa à "la montagne d'Eboriac" où elle fonda l'abbaye de Faremoutiers. Ce domaine à Champeaux est encore mentionné dans le testament de sainte Fare rédigé vers 632 ou 633, par lequel elle lègue ses parts de ladite villa aux religieuses de l'abbaye de Faremoutiers. Selon les Chroniques de Saint-Denis, sainte Fare a elle-même fondé une église à Champeaux, et probablement un monastère puisqu'elle y aurait invité des nonnes. Dans ce même VIIe siècle, Champeaux est mentionné une troisième fois par le passage de Méry sur son chemin d'Autun à Paris en 695 et qui, malade, s'y arrête et y séjourne un certain temps[30].
En 892 on trouve la première mention d'une abbaye à "Campellis", dans une lettre du pape Formose à Foulques, l'archevêque de Reims ; l'abbaye de Champeaux est un précaire. La paroisse fait partie de l'archidiocèse de Sens (dont dépendait l'évêché de Paris) jusqu'à une date indéterminée, probablement au cours du Xe siècle, où elle est transférée au diocèse de Paris. On ne sait pas non plus quand les religieuses ont été remplacées par des moines, mais un acte de donation d'un certain Roland, ratifié par Philippe Ier et daté entre 1065 et 1069, laisse supposer que ces derniers étaient déjà installés à cette date. Ils le sont au plus tard en 1138, date d'une bulle d'Innocent II à Etienne de Senlis, évêque de Paris, rappelant que le diocèse de Paris doit un cens au diocèse de Sens pour les prébendes de Champeaux, Saint-Méry, La Chapelle-Gauthier et Quiers[30]. Ces paroisses, auxquelles s'ajouteront ensuite celles d'Andrezel, de Fouju et de l'Etang de Vernouillet, constituent le doyenné de Champeaux, enclave du diocèse de Paris dans le diocèse de Sens.
Le seigneur de Champeaux était le chapitre des chanoines de la collégiale de Champeaux. Ayant doté la communauté d'un four banal (qui lui assurait de bons revenus, attendu que les villageois n'avaient ni le droit de posséder leur propre équipement ni celui d'aller faire cuire leur pain ailleurs), le chapitre en fit don à ladite communauté en 1218, en retour d'une somme d'argent qui servit à construction de l'église. Fouju, qui avait aussi contribué à cette somme, reçut lui aussi les droits de son four banal, et Saint-Merry et Courtenet furent exemptés du paiement du droit de touly[31],[32].
Tout à fait au sud de la commune la chapelle de Roiblay, dernier vestige du prieuré de Notre-Dame de Roiblay datant du XIIe siècle, était alors encore sur son territoire - elle y est restée jusqu'en 2010 (voir Patrimoine religieux plus bas).
Le bourg de Champeaux était encore en 1888 entouré de fossés de 10 m de large environ pour 4 ou 5 m de profondeur. La place de la Halle était devenue place du Marché depuis la destruction de la halle en 1845. On notait encore dans le bourg, de même que maintenant, de nombreuses maisons bourgeoises ayant servi de demeures aux chanoines de la collégiale Saint-Martin[4].
En 1849 Louis Michel Chertemps, cultivateur à Rouvray (commune de Mormant), créait une tuilerie sur la route de Mormant. Elle comprenait une maison, une halle, une moulerie, un four à chaux, un four à plâtre, un four à tuiles et un pavillon. À cela s'était ajouté un four à tuyaux de drainage vers 1855, et des fossés à tuyaux avant 1864. M. Chertemps en était propriétaire, mais la direction de l'affaire était confiée, au moins de 1852 à 1870, à Henry Eugène Bourdin, inscrit à l'état-civil comme tuilier et négociant tuilier.
Les fours à chaux et à plâtre furent démolis en 1881, et en 1883 ce fut le tour des fours à tuiles et à tuyaux de drainage, et des fossés à tuyaux. La maison et le pavillon furent vendus en 1881 à un cultivateur de Champeaux[33].
À la suite du blocus des ports français par l'Angleterre en 1806 et à la subséquente disparition du sucre dans les ménages français ; puis aux brevets de CHAMPONNOIS dans les années 1850 sur la fabrication industrielle de sucre à partir de betterave, le nombre de distilleries en France passa de 37 à 342 entre 1854 et 1861 et une capacité de production triplant dans le même temps. Dans cette mouvance, Jean Baptiste Devarenne créait la distillerie de Champeaux en 1868, s'aliénant par là le conseil municipal d'Andrezel ; en effet une distillerie était déjà installée à la ferme de Mainpincien (commune d'Andrezel) et le conseil municipal de cette commune fit circuler une pétition contre la distillerie de M. Devarenne. Néanmoins Champeaux eut sa distillerie, dite distillerie agricole parce qu'annexée à une ferme - comme celle d'Andrezel et comme la plupart des distilleries de l'époque. Rachetée en 1873 par Auguste Rivière demeurant à Pecqueux, puis en 1889 par Louis André Basset lui aussi de Pecqueux, les frères Lesaffre en devinrent propriétaires en 1920. Entre-temps, vu le nombre croissant de distilleries industrielles le prix du sucre commença à baisser aux environs de 1900 ; et les distilleries produisirent d'autant plus d'alcool que, les techniques de sélection et de production s'étant améliorées, il suffisait en 1954 de 1 050 kg de betteraves pour produire 1 hectolitre d'alcool au lieu des 2 500 kg nécessités en 1871. Entre 1865 et 1913 la production française d'alcool quintupla et la Seine-et-Marne était le deuxième plus gros département producteur après le Nord. Lesaffre fit construire en 1931 un chemin de fer à voie étroite, dit « Decauville », pour l'acheminement des betteraves des champs à la bascule de pesage puis à l'usine. Augmenté en 1932, ce réseau Decauville était long de 6 km au total.
Cependant, le traitement des betteraves demande beaucoup d'eau, ce qui amena un problème récurrent de pénurie d'eau sur une partie de la commune. De plus l'eau de préparation des vinasses est difficile à traiter, ce qui amena des problèmes de pollution à plusieurs reprises. Ceci, avec les quotas de production d'alcool diminuant et les taxes sur l'alcool augmentant, amena la fermeture de la distillerie en 1955.
En 1961, la Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris ouvrit un magasin général pour le stockage des sucres, dans un bâtiment de l'ancienne distillerie. En 1981 la compagnie B.S.B. rachetait ce bâtiment, et à ce jour en 2013 y est encore[33].
Une ferme existait dans le parc du château depuis au moins 1654. Elle a disparu après 1848. Le dernier fermier à y avoir travaillé, de 1811 à 1848, était Jean Louis Alexandre Chamorin, époux de Marie Hélène Geneviève Dutfoy. Il fut maire de Champeaux de 1821 à 1831[34].
Date d'élection | Identité | Qualité |
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fin avril 1790 | Gradoux Pierre | n. c. |
Morisot Tiburce Étienne | n. c. | |
Morisot Tiburce Étienne | n. c. | |
Royer Jean-baptiste Louis | n. c. | |
Royer Jean-baptiste Louis | n. c. | |
Thermidor an III | Sintier Jacques | n. c. |
15 brumaire an IV | Bonhomme Antoine Louis | n. c. |
an VII | Hardouin Charles François | n. c. |
Messidor an VIII | Guerin Nicolas Alexandre | n. c. |
29 vendémiaire an XI | Hardouin Charles François | n. c. |
21 messidor an XII | Morisot Tiburce Étienne | n. c. |
Pérou François Clair Athanase | n. c. | |
Leclerc Claude | n. c. | |
Faye Jacques | n. c. | |
Faye Jacques | n. c. | |
Chamorin Jean Louis Alexandre | n. c. | |
Morisot Étienne | n. c. | |
Morisot Étienne | n. c. | |
Morisot Étienne | n. c. | |
Morisot Étienne | n. c. | |
Morisot Étienne | n. c. | |
Bourdin Jean Victor | n. c. | |
Bourdin Jean Victor | n. c. | |
Bourdin Jean Victor | n. c. | |
Bourdin Jean Victor | n. c. | |
Grandin Jean Pierre | n. c. | |
Grandin Jean Pierre | n. c. | |
Grandin Jean Pierre | n. c. | |
Sintier Louis-Clair | n. c. | |
Sintier Louis-Clair | n. c. | |
Robichon Hubert Placide | n. c. | |
Robichon Hubert Placide | n. c. | |
Sintier Louis-Clair | n. c. | |
Sintier Louis-Clair | n. c. | |
Mongas Charles Fuscien | n. c. | |
Robichon Adolphe Isidore | n. c. | |
Robichon Adolphe Isidore | n. c. | |
Vaux Jean Marie Anatole | n. c. | |
Vaux Jean Marie Anatole | n. c. | |
Robichon Adolphe Isidore | n. c. | |
Robichon Adolphe Isidore | n. c. | |
Robichon Adolphe Isidore | n. c. | |
Gacongne Édouard Émile | n. c. | |
Coutant Jean Raoul Henry | n. c. | |
Coutant Jean Raoul Henry | n. c. | |
Coutant Jean Raoul Henry | n. c. | |
Picq Pierre Adolphe | n. c. | |
Picq Pierre Adolphe | n. c. | |
Gacongne Édouard Émile | n. c. | |
Chauvin Victor | n. c. | |
Dufour Désiré | n. c. | |
Géraldy Louis Émile | n. c. | |
Géraldy Louis Émile | n. c. | |
Géraldy Louis Émile | n. c. | |
Blanchard Maurice | n. c. | |
Blanchard Maurice | n. c. | |
Lamand René | n. c. | |
Lamand René | n. c. | |
Lamand René | n. c. | |
Poisson Jean Claude Léon | n. c. | |
Poisson Jean Claude Léon | n. c. | |
Poisson Jean Claude Léon | n. c. | |
Poisson Jean Claude Léon | n. c. | |
Poisson Jean Claude Léon | n. c. | |
Coquin René Emile | n. c. | |
Bich Caroline | n. c. | |
Lagües-Baget Yves | n. c. | |
Lagües-Baget Yves | n. c. | |
15 mars 2020 | Lagües-Baget Yves | DVG |
La commune est engagée dans une politique "zéro phyto" auprès d'Aqui'Brie afin de préserver la ressource de la nappe de Champigny. Elle a mis en place une station d'épuration de type "filtre à sable planté de roseaux"
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [35],[36].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champeaux est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution[37],[38],[39].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[40]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[37],[41].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [37],[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2021, la commune comptait 810 habitants[Note 5], en évolution de −2,17 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 412 hommes pour 407 femmes, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,69 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Les cultures sur ce sol argileux nécessitent des drainages et des marnages réguliers.
Il y a quelques petits puits de pétrole sur la commune : un groupe de trois puits à environ 600 m au nord de Champeaux, un puits dans le nord-est de la commune, et un autre à environ 400 m au sud du bourg près de la station d'épuration des eaux.[réf. nécessaire] Ils sont exploités par la société canadienne Vermillion. Une fuite de pétrole a eu lieu le 15 juin 2013[50].
Les commerces présents dans le bourg sont : une boulangerie ; un café-tabac-presse-PMU ; une épicerie ; un restaurant ; un chalet pizzeria à emporter ; une entreprise d'électricité, petits travaux de maçonnerie et peinture ; une entreprise de métallurgie ; une entreprise de peinture ; un garage de mécanique (autos - motos, engins BTP, matériel d'espaces verts) ; un électricien ; deux paysagistes ; un transporteur routier. Des commerces mobiles visitent également la bourg : camion de boucherie, camion de boucherie chevaline, coiffeur à domicile et cabinet de bien-être et de relaxation.
On peut comparer avec les commerces présents en 1888, où l'on trouvait un boulanger, un boucher, un charcutier, un café, trois auberges, cinq épiciers, un magasin de vins en gros, un magasin de nouveautés"(vêtements, chaussures et sacs), deux cordonniers, un horloger, un tisseur de crins, un fabricant de serviettes et portefeuilles avec quatre à cinq ouvriers, un carrossier avec quinze à vingt ouvriers, deux serruriers (avec trois ouvriers), deux menuisiers (avec un ouvrier), un charpentier (avec un ouvrier), deux maçons (avec trois à quatre ouvriers chacun), deux garagistes, un maréchal-ferrant (avec deux ouvriers), un chaudronnier (avec un ouvrier), un pressurier (avec un ouvrier), et un messager avec un ouvrier. Il faut compter en sus les industries disparues mentionnées dans le chapitre Histoire.
Champeaux est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[51].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[52]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 94 ha en 1988 à 118 ha en 2010[51]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Champeaux, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[51],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 4 | 5 |
Travail (UTA) | 16 | 9 | 6 |
Surface agricole utilisée (ha) | 563 | 536 | 590 |
Cultures[53] | |||
Terres labourables (ha) | 556 | 536 | 590 |
Céréales (ha) | 337 | 291 | 346 |
dont blé tendre (ha) | 257 | 271 | 241 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 54 | s | 60 |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | 69 |
Élevage[51] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 0 | 0 | 0 |
Champeaux compte deux monuments historiques sur son territoire.
Le bourg de Champeaux (dont notamment : la mairie, la poste, la boulangerie, la place du village, l'hôtel de France) a servi de décor aux scènes du film La Soupe aux choux (avec Jean Carmet et Louis de Funès) qui, selon le roman, est censée se dérouler à Jaligny-sur-Besbre dans l'Allier.
Il a également servi de décor en février 2005 pour Les Rois maudits de Josée Dayan, la collégiale et ses abords représentant le concile d'Avignon (épisode IV) et pour un tournage d'un téléfilm russe.