Champigny-en-Beauce

Champigny-en-Beauce
Champigny-en-Beauce
Église Saint-Félix XIIe – XIIIe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Agglopolys
Maire
Mandat
Christophe Redouin
2020-2026
Code postal 41330
Code commune 41035
Démographie
Gentilé Campiniocois, Campiniocoises[1]
Population
municipale
619 hab. (2021 en évolution de +5,81 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 46″ nord, 1° 15′ 24″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 129 m
Superficie 22,31 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Veuzain-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Champigny-en-Beauce

Champigny-en-Beauce est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Cisse, le Villay et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 4 en 1988, à 17 en 2000, puis à 11 en 2010.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Champigny-en-Beauce se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,6 km de Blois[4], préfecture du département et à 24,3 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Villefrancœur (3,5 km) , Averdon (4,1 km) , Rhodon (4,7 km) , La Chapelle-Vendômoise (4,7 km) , Conan (4,7 km) , Villemardy (5,7 km) , Selommes (6,8 km) , Boisseau (7,4 km) et Saint-Bohaire (7,4 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

L'altitude du territoire communal varie de 92 mètres à 129 mètres[12],[13].

Hydrographie

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Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Champigny-en-Beauce.

La commune est drainée par la Cisse (2,518 km), le Villay et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,56 km de longueur totale[14].

La Cisse traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 87,7 km, elle prend sa source dans la commune de Rhodon et se jette dans la Loire à Rochecorbon (37), après avoir traversé 23 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 653 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 3 km à vol d'oiseau[19], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Champigny-en-Beauce comprend trois ZNIEFF[23] :

  • la « Haute Vallée de la Cisse » (376,74 ha)[24] ;
  • les « Marais des Tresseaux » (7,87 ha)[25] ;
  • les « Pelouses de Contrevaux » (1,76 ha)[26].

Au , Champigny-en-Beauce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

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Selon l'Insee, Champigny-en-Beauce est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 5],[6],[30].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (97,1 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (81,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), forêts (9,4 %), zones humides intérieures (2,9 %), zones urbanisées (2,9 %)[14].

L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Champigny-en-Beauce, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[31].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en [32].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[33]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [34].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champigny-en-Beauce en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Champigny-en-Beauce en 2016.
Champigny-en-Beauce[35] Loir-et-Cher[36] France entière[37]
Résidences principales (en %) 84,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,1 18 9,6
Logements vacants (en %) 9,6 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Champigny-en-Beauce est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[38],[39].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[38]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[41].

Risques technologiques

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Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

C'est en 1958 que la commune adopta, pour se différencier des 12 communes homonymes[Note 6], le nom unique de Champigny-en-Beauce, en vertu du décret du de la même année[43], faisant ainsi honneur à sa région naturelle d'appartenance, la Beauce.

Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[44], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Champigny-en-Beauce devient formellement « commune de Champigny-en-Beauce »[44],[45].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[45]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[46],[47]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[46]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[48]. Champigny-en-Beauce est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[49],[45],[50]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Champigny-en-Beauce est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [51].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[52] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[53].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Champigny-en-Beauce, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[54] avec liste ouvertes et panachage[55]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[56].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1857 1870 François-Philibert Dessaignes    
1878 1897 François-Philibert Dessaignes    
         
mars 2014 mai 2020 Serge Guimard[57]   Retraité des artisans, commerçants et chefs d'entreprise
mai 2020 En cours Christophe Redouin[57],[58]   Agriculteur sur petite exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[59].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champigny-en-Beauce est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[60]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[61] :

  • « Nouvelle station », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 850 EH , mis en service le [62] ;
  • « La Cuisine », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 370 EH[63].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[65].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[66].

En matière de justice, Champigny-en-Beauce relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[67], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[68].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 619 habitants[Note 7], en évolution de +5,81 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
635596619648747739692703709
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
744748799793798782811771707
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
697669653552580603609622572
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
507462438472481553631653592
2018 2021 - - - - - - -
613619-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 52,04 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
6,3 
75-89 ans
7,8 
12,2 
60-74 ans
15,3 
27,9 
45-59 ans
24,5 
16,6 
30-44 ans
18,4 
15,4 
15-29 ans
15,6 
21,0 
0-14 ans
17,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Champigny-en-Beauce selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[75] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[76]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 37 100,0 (100) 32 4 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 9 24,3 (11,8) 9 0 0 0 0
Industrie 4 10,8 (6,5) 3 0 0 1 0
Construction 3 8,1 (10,3) 3 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 18 48,6 (57,9) 17 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 7 18,9 (17,5) 6 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 8,1 (13,5) 0 3 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (18 entreprises sur 37) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (24,3) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 37 entreprises implantées à Champigny-en-Beauce en 2016, 32 ne font appel à aucun salarié, 4 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[77]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[78]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 31 en 1988 à 17 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 59 ha en 1988 à 138 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Champigny-en-Beauce, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Champigny-en-Beauce (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[77]
Nombre d'exploitations (u) 31 17 11
Travail (UTA) 39 19 13
Surface agricole utilisée (ha) 1 837 1 718 1 521
Cultures[79]
Terres labourables (ha) 1 809 1 697 1 512
Céréales (ha) 1219 1091 972
dont blé tendre (ha) 846 758 382
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 41 s s
Tournesol (ha) 332 s 79
Colza et navette (ha) 246 274 372
Élevage[77]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 165 164 111

.

Produits labellisés

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Vue d'un fromage cendré en forme de buche tronconique.
Sainte-maure-de-touraine.

La commune de Champigny-en-Beauce est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 9] d'un produit[80] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[81]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[82], le vin Val-de-loire[83] et les volailles de l’Orléanais[84],[80].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Madone de l'atelier de Sandro Botticelli longtemps demeurée dans l'église.
  • La Cité agricole est une cité d'habitations destinée lors de sa création aux ouvriers agricoles. Elle est fondée au nord du village par François-Philibert Dessaignes entre les années 1870 et 1890. Cet ensemble, de près de 40 maisons, a été primé d'une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris en 1889[85]. Aujourd'hui les maisons sont encore existantes, le site n'a fait l'objet d'aucune mesure particulière de protection au titre du patrimoine. Elles sont occupées par des habitants de la commune.
  • L'église Saint-Félix, qui conserve une peinture de l'atelier de Sandro Botticelli, intitulée « Vierge à l'enfant avec le jeune Jean-Baptiste »[86], vers 1505-1510, tempera et huile sur toile, 137 × 92 cm, classée au titre des monuments historiques le , exposée au musée Jacquemart-André à Paris lors de l'exposition « Botticelli, artiste & designer » du 10 septembre 2021 au 24 janvier 2022. Installée avant 1972 dans l'église du village, l'œuvre, entièrement négligée par la critique, considérée comme une simple copie du XIXe siècle, a été identifiée en 2011 par Matteo Gianeselli, Conservateur du patrimoine chargé des collections de peintures, tapisseries, arts graphiques, textiles et cuirs, du musée national de la Renaissance, château d’Ecouen, lors du recensement établi par le Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises.
  • Exposée chapelle du château de Chambord du au accompagnée du modèle florentin prêté par le musée des offices puis restera sur une période de deux ans.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  6. Voir Champigny Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  9. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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Bibliographie

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  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Liste des communes de Loir-et-Cher

Liens externes

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