Sport | Football |
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Organisateur(s) | FFF |
Édition | 1re |
Lieu(x) | France |
Date |
du au |
Participants | 20 équipes |
Statut des participants | Professionnel |
Site web officiel | Site officiel |
Hiérarchie | 1er échelon |
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Niveau inférieur | Ligues régionales |
Vainqueur | Olympique lillois (1er titre) |
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Finaliste | AS Cannes |
Relégué(s) |
Club français Hyères FC FC Mulhouse Red Star Olympique FC Metz Olympique Alès |
Meilleur(s) buteur(s) |
Robert Mercier (15) Walter Kaiser (15) |
Le championnat de France de football 1932-1933, nommé Division Nationale, est la première édition du championnat de France de football professionnel. L'Olympique lillois remporte cette première édition du championnat.
La tenue du premier championnat de France de football en 1932 se heurte à deux notions nouvelles dans le pays : l'organisation d'un championnat d'envergure nationale d'une part, et la professionnalisation des clubs et des joueurs d'autre part. En effet, le football, bien qu'il ait commencé à se professionnaliser dès 1885 en Angleterre, est encore régi sous statut amateur en France dans les années 1920. La loi empêchant les clubs de rémunérer ses joueurs, les dirigeants des clubs français doivent alors trouver des solutions pour faire venir les meilleurs joueurs dans leur équipe. La plupart contournent la loi en pratiquant l'amateurisme marron, qui consiste à rémunérer indirectement les joueurs, en leur offrant par exemple la gestion d'un commerce ou un emploi dans une entreprise locale.
En France, depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, les championnats de football sont organisés par les Ligues régionales. Au nombre d'une quinzaine, chaque Ligue organise annuellement un championnat appelé Division d'Honneur, consacrant un champion régional jusqu'en 1932[1]. Il n'y a donc pas de championnat national, alors que de nombreux pays européens en organise depuis au moins 1905 (Angleterre, Écosse, Irlande du Nord, Belgique, Pays-Bas, Italie, Suisse, Hongrie, Allemagne et Suède)[s 1].
La volonté de mettre fin aux pratiques de l'amateurisme marron, en convergence avec les conceptions économiques de la majorité des dirigeants du football français, mène alors vers la fin des années 1920 à l'idée d'une création d'un championnat national professionnel. Afin de mettre en place les statuts des joueurs et des clubs professionnels, des commissions fédérales sont organisées entre janvier 1929 et janvier 1932[s 2]. Elles regroupent des membres de la Fédération française de football, dont le président Jules Rimet et le secrétaire général Henri Delaunay, des représentants des grands clubs et des Ligues, comme Georges Bayrou (FC Sète), Henri Jooris (Ligue du Nord et Olympique lillois) ou encore Henri Jevain (Ligue de Paris), mais aussi de journalistes, à l'image de l’ancien international Gabriel Hanot et d'Emmanuel Gambardella[s 2].
Après de nombreuses discussions, l’institution du professionnalisme est massivement votée au Conseil national du 17 janvier 1931 par 128 voix contre 20, dont treize de la Ligue de Paris, plus une abstention par Jules Rimet[s 3]. Le statut des clubs autorisés à utiliser des joueurs professionnels est défini un an plus tard par la fédération, les 16 et 17 janvier 1932, celle-ci se réservant de plus le droit d'autoriser ou non les clubs à adhérer au « Groupement de Club Autorisés » (GCA), et donc à participer au premier championnat de France[s 4]. Les dossiers sont à envoyer avant le 15 mars, l'Olympique d'Antibes étant le premier club à répondre à l'appel, dès le 25 janvier[2].
Dans un premier temps, vingt-quatre clubs font une demande d'autorisation à utiliser des joueurs professionnels. Les résultats tombent en avril. Dix-sept de ces clubs sont acceptés : l'Olympique Alès, l'Amiens AC, l'Olympique d'Antibes, l'AS Cannes, le Hyères FC, l'Olympique lillois, l'Olympique de Marseille, le CA Messin (qui prend le nom de FC Metz à la suite de son admission), le SO Montpellier, le FC Mulhouse, l'OGC Nice, le SC Nîmes, le Club français, l'Excelsior AC Roubaix, le RC Roubaix, le FC Sète et le FC Sochaux, auxquels s'ajoutent trois autres clubs franciliens, sous réserve de s'affilier à la FFFA : le Red Star Olympique, le RC Paris et le CA Paris. Trois clubs sont refusés : le Club Deportivo Espagnol Bordeaux, le SC Bastidienne et l'Union Sportive du Vésinet. Le cas du dernier club, le Sporting Club de Saint-Étienne, reste en suspens. En mai et en juin, les trois clubs parisiens s'affilient à la fédération, tandis que deux nouveaux candidats se signalent, le Stade rennais UC, dont la candidature est acceptée, et le FC Grasse, refusé en compagnie du SC Saint-Étienne, portant à vingt-et-un les clubs devant participer au championnat[2],[3].
La journée du 27 juin amène des changements importants. Des tensions entre le GCA et la Ligue du Nord, dirigée par le président de l'Olympique lillois Henri Jooris, poussent trois des quatre clubs de la Ligue à démissionner du GCA : l'Amiens AC, le RC Roubaix et l'Olympique lillois. Le jour même, les dix-huit clubs restant sont répartis en deux groupes de neuf par la Commission du professionnalisme, le calendrier étant validé le 11 juillet. Devant la démission des Lillois, le président du club de la banlieue lilloise du SC Fives, Louis Henno, décide de faire adhérer son club au professionnalisme. Sa demande est acceptée le 22 juillet[4]. Plusieurs joueurs de l'Olympique lillois quittent alors le club pour leurs voisins fivois. Pour pallier ces départs, l'Olympique lillois revient sur sa décision et demande son affiliation à la FFFA. Bien que la demande est hors délai, la fédération l'accepte le 1er août, portant à vingt les clubs amenés à disputer le premier championnat de France professionnel de l'histoire du football français[4],[2].
Le championnat, pour la seule et unique fois dans l'histoire du championnat de France, est organisé en deux groupes dont les vainqueurs s'affrontent ensuite en finale sur un seul match au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes. Chaque équipe rencontre deux fois chacune des autres équipes de son groupe, une fois à domicile et une fois à l'extérieur. Deux points sont attribués pour une victoire, un point pour un match nul et aucun pour une défaite. En cas d'égalité de points, les équipes sont départagées à la moyenne de buts. Les trois dernières équipes de chaque groupe sont reléguées en Division 2.
Club | Entraîneur | Stade |
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Club français | Kaj Andrup | Stade de Paris (4), Stade Buffalo (2), Colombes (2), Stade Jean-Bouin (1) |
Hyères FC | Charles Comte | Stade Perruc |
Olympique lillois | Robert De Veen | Stade Victor-Boucquey |
Olympique de Marseille | Charlie Bell | Stade de l'Huveaune |
FC Mulhouse | Franz Platko[n 1],[6] |
Stade de Bourtzwiller |
OGC Nice | Jim MacDewitt | Stade Saint-Maurice |
SC Nîmes | Andrew Wilson | Stade Jean-Bouin |
RC Paris | Jimmy Hogan | Parc des Princes (4), Stade Jean-Bouin (2), Stade de Paris (2), Colombes (1) |
Excelsior AC | Thomas Griffiths | Stade Amédée-Prouvost |
FC Sète | Sydney Regan | Stade des Métairies |
Club | Entraîneur | Stade |
---|---|---|
Olympique d'Alès | non connu | Stade de la Prairie |
Olympique d'Antibes | M. Valère | Stade du Fort Carré |
AS Cannes | William Aitken | Stade des Hespérides |
SC Fives | George Berry | Stade Félix-Virnot |
FC Metz | Willy Steyskal | Stade Saint-Symphorien |
SO Montpellier | René Dedieu | Parc des Sports |
CA Paris | Ferenc Kónya[9],[10] | Stade de Paris (4), Stade Buffalo (3), Parc des Princes (2) |
Red Star Olympique | Robert Fischer[11],[12] | Stade de Paris (8), Stade Elisabeth (1) |
Stade rennais UC | Kalman Szekany | Parc des Sports |
FC Sochaux-Montbéliard | Victor Gibson | Stade de la Forge |
Le coup d’envoi du championnat est donné le 11 septembre (voir ci-dessous). D’entrée, plusieurs surprises sont à signaler, au premier chef le succès du CA Paris à Sochaux. De plus, le revers à domicile de l'Olympique lillois face à l’Olympique de Marseille laissait augurer une saison difficile pour les Dogues. Il n’en fut rien. L’OM peut toutefois se vanter d’avoir battu deux fois le futur champion de France. Le 11 décembre 1932, à l’occasion de la manche retour, les Marseillais s’imposent à l’Huveaune au terme d’un « match scandaleux ». L’OM mène en effet rapidement 2-0 quand la partie dégénère. Expulsion de plusieurs joueurs, puis refus des Lillois de poursuivre le match, qui s’achève finalement sur le score de 7-0. Le Marseillais Jean Boyer fut l’un des rares joueurs marseillais solidaires des Lillois. Ce dernier eu en effet l’occasion d’inscrire au moins quatre nouveaux buts, mais il s’y refusa… Il se contenta ensuite de jouer normalement dans ses 50 mètres, sans franchir la ligne médiane.
Le match scandaleux de Marseille est vite éclipsé par un nouveau scandale : l'Olympique d'Antibes aurait tenté d’acheter le match décisif face au SC Fives (victoire 5-0). Le club de la Côte d’Azur est déclassé et n’est pas autorisé à disputer la finale du championnat face à Lille. Le dauphin d’Antibes, l’AS Cannes, joue la finale le 14 mai à Paris devant 16 000 spectateurs. Sur un terrain rendu très gras par la pluie, Cannes et Lille se livrent à une course-poursuite finalement remportée 4-3 par les nordistes. Winckelmans inscrit le but décisif.
À l’issue de la saison, les trois derniers de chaque groupe, soit six clubs, sont relégués en Deuxième division qui prend forme. Quatorze clubs s’affronteront ainsi dans une poule unique en première division lors de la saison 1933-34.
Le championnat est divisé en deux groupes de dix équipes se rencontrant en matchs aller-retour. En cas d'égalité entre deux clubs, le premier critère de départage est la moyenne de buts. Les deux vainqueurs de groupe se rencontrent lors d'une finale pour désigner le club champion de France. La finale est remportée après prolongation par l'Olympique lillois face à l'AS Cannes. Cannes termine deuxième de son groupe mais participe tout de même à la finale à la suite du déclassement de l'Olympique d'Antibes.
Rang | Équipe | Pts | J | P | GA |
---|---|---|---|---|---|
1 | Olympique lillois | 28 | 18 | 4 | 1,783 |
2 | Olympique de Marseille | 23 | 18 | 5 | 1,667 |
3 | RC Paris | 21 | 18 | 5 | 1,111 |
4 | FC Sète | 20 | 18 | 6 | 1 |
5 | SC Nîmes | 19 | 18 | 7 | 0,974 |
6 | Excelsior AC C | 18 | 18 | 5 | 0,865 |
7 | OGC Nice | 15 | 18 | 8 | 0,813 |
8 | Club français | 13 | 18 | 10 | 0,86 |
9 | Hyères FC | 12 | 18 | 10 | 0,759 |
10 | FC Mulhouse | 11 | 18 | 11 | 0,75 |
C : Vainqueur de la Coupe de France 1932-33
Clubs / Journées |
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14 |
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16 |
17 |
18 |
Journées en tête |
Journées relégable |
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Club français | 4 | 6 | 8 | 4 | 6 | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 7 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 0 | 8 |
Hyères FC | 8 | 5 | 6 | 8 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 10 | 10 | 10 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 0 | 16 |
Olympique lillois | 8 | 3 | 3 | 3 | 3 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 11 | 1 |
Olympique de Marseille | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 6 | 0 |
FC Mulhouse | 6 | 9 | 7 | 9 | 10 | 10 | 8 | 8 | 8 | 10 | 9 | 9 | 9 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 0 | 16 |
OGC Nice | 6 | 4 | 4 | 5 | 4 | 5 | 4 | 4 | 3 | 5 | 6 | 6 | 6 | 7 | 6 | 7 | 7 | 7 | 0 | 0 |
SC Nîmes | 4 | 7 | 5 | 6 | 5 | 4 | 5 | 5 | 4 | 3 | 3 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 0 | 0 |
RC Paris | 2 | 8 | 9 | 7 | 8 | 7 | 6 | 6 | 5 | 4 | 4 | 3 | 4 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 0 | 3 |
Excelsior AC | 10 | 10 | 10 | 10 | 7 | 8 | 10 | 10 | 10 | 8 | 8 | 7 | 7 | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 0 | 10 |
FC Sète | 1 | 2 | 2 | 2 | 2 | 3 | 3 | 3 | 6 | 7 | 5 | 4 | 3 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 1 | 0 |
Résultats (▼dom., ►ext.) | OL | OM | RCP | FCS | SCN | EAC | OGCN | CF | HFC | FCM |
Olympique lillois | 1-2 | 4-1 | 4-2 | 4-0 | 2-0 | 3-0 | 5-3 | 2-1 | 2-0 | |
Olympique de Marseille | 7-0 | 1-0 | 3-1 | 2-0 | 2-2 | 1-0 | 5-1 | 1-2 | 3-1 | |
RC Paris | 0-1 | 3-1 | 5-3 | 3-1 | 2-2 | 2-2 | 4-1 | 2-1 | 2-1 | |
FC Sète | 1-0 | 1-1 | 3-2 | 1-1 | 0-2 | 1-2 | 3-2 | 1-0 | 1-1 | |
SC Nîmes | 0-3 | 1-3 | 5-1 | 1-3 | 2-0 | 2-0 | 3-1 | 3-0 | 3-1 | |
Excelsior AC | 2-1 | 2-1 | 1-1 | 0-3 | 4-4 | 2-2 | 4-1 | 2-1 | 2-2 | |
OGC Nice | 2-3 | 1-0 | 0-0 | 2-2 | 2-3 | 2-2 | 2-0 | 2-1 | 5-2 | |
Club français | 1-3 | 6-2 | 5-5 | 2-3 | 5-2 | 2-2 | 2-0 | 2-2 | 5-0 | |
Hyères FC | 0-1 | 1-1 | 1-2 | 1-2 | 2-2 | 3-1 | 1-0 | 3-1 | 1-1 | |
FC Mulhouse | 1-2 | 1-4 | 3-5 | 3-1 | 3-4 | 6-2 | 5-2 | 2-3 | 3-1 |
Rang | Équipe | Pts | J | P | GA |
---|---|---|---|---|---|
1 | Olympique d'Antibes | 24 | 18 | 4 | 1,857 |
2 | AS Cannes | 22 | 18 | 4 | 1,542 |
3 | FC Sochaux | 22 | 18 | 5 | 1,29 |
4 | SO Montpellier | 21 | 18 | 6 | 1,028 |
5 | CA Paris | 20 | 18 | 6 | 1,027 |
6 | Stade rennais UC | 18 | 18 | 7 | 1,139 |
7 | SC Fives | 17 | 18 | 7 | 0,875 |
8 | Red Star Olympique | 14 | 18 | 8 | 1,31 |
9 | FC Metz | 13 | 18 | 10 | 0,49 |
10 | Olympique Alès | 9 | 18 | 11 | 0,51 |
Clubs / Journées |
1 |
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4 |
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6 |
7 |
8 |
9 |
10 |
11 |
12 |
13 |
14 |
15 |
16 |
17 |
18 |
Journées en tête |
Journées relégable |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Olympique Alès | 10 | 7 | 9 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 0 | 17 |
Olympique d'Antibes | 4 | 4 | 3 | 2 | 1 | 2 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 10 | 0 |
AS Cannes | 5 | 3 | 1 | 1 | 2 | 1 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 3 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 6 | 0 |
SC Fives | 6 | 8 | 5 | 4 | 3 | 3 | 5 | 5 | 6 | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 0 | 1 |
FC Metz | 8 | 10 | 10 | 9 | 8 | 6 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 8 | 8 | 8 | 9 | 9 | 9 | 0 | 17 |
SO Montpellier | 3 | 1 | 2 | 3 | 5 | 4 | 4 | 3 | 4 | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 | 5 | 6 | 5 | 4 | 1 | 0 |
CA Paris | 1 | 6 | 6 | 8 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 7 | 6 | 4 | 4 | 5 | 6 | 4 | 4 | 5 | 1 | 3 |
Red Star Olympique | 7 | 9 | 7 | 6 | 4 | 7 | 6 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 9 | 9 | 8 | 8 | 8 | 0 | 12 |
Stade rennais UC | 2 | 2 | 4 | 5 | 6 | 5 | 3 | 4 | 3 | 3 | 3 | 2 | 3 | 4 | 3 | 5 | 6 | 6 | 0 | 0 |
FC Sochaux | 9 | 5 | 8 | 7 | 7 | 9 | 8 | 7 | 7 | 4 | 4 | 5 | 5 | 3 | 4 | 3 | 3 | 3 | 0 | 4 |
Résultats (▼dom., ►ext.) | OAn | ASC | FCSM | SOM | CAP | SRUC | SCF | RSO | FCM | OAl |
Olympique d'Antibes | 1-0 | 4-1 | 0-2 | 3-0 | 3-1 | 5-0 | 2-0 | 1-1 | 0-0 | |
AS Cannes | 3-0 | 1-1 | 3-0 | 2-2 | 3-0 | 5-5 | 2-1 | 0-1 | 2-0 | |
FC Sochaux | 1-3 | 2-1 | 2-3 | 1-3 | 2-1 | 6-4 | 1-1 | 5-0 | 5-2 | |
SO Montpellier | 2-1 | 1-2 | 2-0 | 3-4 | 1-0 | 4-2 | 1-1 | 7-3 | 2-0 | |
CA Paris | 2-3 | 1-1 | 3-5 | 2-2 | 3-1 | 1-2 | 2-2 | 2-1 | 2-1 | |
Stade rennais UC | 0-0 | 5-4 | 1-1 | 6-1 | 3-1 | 0-1 | 3-1 | 4-0 | 4-0 | |
SC Fives | 0-5 | 1-1 | 2-2 | 2-3 | 0-2 | 4-4 | 3-2 | 8-1 | 3-0 | |
Red Star Olympique | 2-3 | 1-1 | 0-1 | 4-0 | 3-4 | 6-2 | 0-1 | 2-2 | 5-0 | |
FC Metz | 3-2 | 0-2 | 0-3 | 2-1 | 2-3 | 1-2 | 0-0 | 1-7 | 4-0 | |
Olympique Alès | 3-3 | 2-4 | 0-1 | 2-2 | 2-1 | 4-4 | 7-4 | 0-0 | 2-3 |
Finale | Olympique lillois | 4 - 3 | AS Cannes | Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes | |
Barrett 25e Varga 30e Winckelmans 75e Winckelmans 86e |
(2 - 0) | 59e Fecchino 78e Calecca 82e Tourniaire |
Spectateurs : 16 000 | ||
Défossé - Vandooren, Théry - Meuris, MacGowan, Beaucourt - Decottignies, Varga, Delannoy, Amand, Winckelmans | Équipes | Roux - Tourniaire, Nagy - Béraudo, Kvasz, Cler - Calecca, Fecchino, Bardot, Hillier, Cornelli |
Deux joueurs finissent meilleur buteur du championnat avec quinze buts : l'international français du Club français Robert Mercier et l'allemand Walter Kaiser, du Stade rennais UC. Le SC Fives, meilleure attaque du groupe B, place trois de ses joueurs dans les dix meilleurs buteurs : Robert Saint-Pé, André Cheuva et Ernest Libérati[14].
n° | Joueur | Club | Buts |
---|---|---|---|
1 | Robert Mercier | Club français | 15 |
. | Walter Kaiser | Stade rennais UC | 15 |
3 | Joseph Alcazar | Olympique de Marseille | 14 |
. | Pierre Fecchino | AS Cannes | 14 |
5 | Karl Klima | Olympique d'Antibes | 13 |
. | Horacio Finamore | Red Star Olympique | 13 |
7 | Robert Saint-Pé | SC Fives | 12 |
. | Istvan Zavadsky | SO Montpellier | 12 |
. | Pierre Bertrand | Red Star Olympique | 12 |
10 | André Cheuva | SC Fives | 11 |
. | Ernest Libérati | SC Fives | 11 |
. | Julien Dominique | Stade rennais UC | 11 |
L'épreuve est sponsorisée par le quotidien généraliste parisien Le Petit Parisien. La presse généraliste parisienne et provinciale assure une bonne couverture de cette saison inaugurale. Quelques rares matches sont diffusés à la radio, telle la finale du 14 mai 1933. Radio Paris, Le Poste Parisien et Radio PTT assurent la couverture du match en direct[16].
Certains déplacements de supporters sont enregistrés. Citons pour l'exemple les 200 supporters du SC Nîmes qui font le déplacement à Paris le 2 octobre 1932 pour assister au match face au Club français[17]. Lors de cette rencontre, couplée avec un RC Paris-Excelsior Roubaix au Stade Jean-Bouin, 500 personnes entrent en force dans le stade sans payer[18]. La resquille, généralement moins violente, est un problème récurrent et nombre de clubs se plaignent de cette situation. Pas ou très peu de forces de sécurité afin de sécuriser les abords des stades sauf à quelques rares occasions comme le fameux mach international France-Autriche du 12 février 1933 où la Garde républicaine est à l'œuvre devant le Parc des Princes[19].
La saison est marquée par quelques incidents en tribune. Parmi les plus graves, citons ici les matches Nice-Club français du 6 novembre 1932 avec insultes racistes pour le joueur noir Embarek et jet de pierre sur Boros[20] et Hyères-Mulhouse du 15 janvier 1933 avec violences du public au stade et devant l'hôtel des visiteurs[21].
En fin de saison, le public de l'Excelsior de Roubaix est désigné meilleur public de France par l'Amicale des Joueurs de Football. Deux joueurs de chaque club de D1 ont été consultés[22].