Champlat-et-Boujacourt | |
La mairie-école. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Laurent Couvreur 2020-2026 |
Code postal | 51480 |
Code commune | 51120 |
Démographie | |
Population municipale |
149 hab. (2021 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 16″ nord, 3° 50′ 03″ est |
Altitude | Min. 138 m Max. 248 m |
Superficie | 6,36 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Champlat-et-Boujacourt est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Marais et le ruisseau d'Hoyau[1],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[2].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Champlat-et-Boujacourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (0,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Champlat est attesté sous les formes La Nuevile-Chamlard (vers 1300) ; Chaularde (vers 1300) ; La Ville-Nueve Chanlart (1300) ; Nova Villa Chanlardi (1303-1312) ; Nova Villa (1346) ; Nuefville-Chanlart (1410) ; Neufville-Champlatz (1580) ; Chanlat (1627) ; Champla (XVIIIe siècle)[15].
Du latin campus, « terrain plat, plaine, campagne cultivée, champ, terrain, territoire »[16].
Champ, peut être une altération de chant dans le sens de « placé de chant (debout sur le côté le plus étroit) », et désignerait une pierre levée[Note 4].
Boujacourt est attesté sous les formes Burgerti Cortis, Burtchart Curtis (commencement du XIe siècle) ; Burjaucourt (1196) ; Bourjaucourt, Burjaudi Curia (vers 1260) ; Bonjacort (1280) ; Bojacours, Boyacourt (1346) ; Bougacourt (1410) ; Boujacourt (1535) ; Bougencour (XVIIIe siècle)[17].
L'actuelle municipalité découle de la fusion au XIXe siècle de Champlat, site attesté en 1300 La Nueville Chamlard et de Boujaucourt, nommé Burgetis Cortis au XIe siècle.
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Reims pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[18].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Châtillonnais, est membre, depuis le , de la communauté de communes Ardre et Châtillonnais.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[19], cette communauté de communes Ardre et Châtillonnais est issue de la fusion, au , de la communauté de communes du Châtillonnais et de la communauté de communes Ardre et Tardenois[20],[21]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2021, la commune comptait 149 habitants[Note 5], en évolution de −11,83 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).