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Chantal David (née en 1964[1]) est une mathématicienne canadienne française qui enseigne les mathématiques à l'Université Concordia. Elle s'intéresse notamment à la théorie analytique des nombres, à la statistique arithmétique et à la théorie des matrices aléatoires. Elle s'intéresse également aux courbes elliptiques et aux modules de Drinfeld (en).
David obtient un doctorat en mathématiques en 1993 à l'Université McGill sous la supervision de M. Ram Murty avec une thèse intitulée Supersingular Drinfeld Modules[2]. La même année, elle intègre la faculté de l'Université Concordia. Elle est nommée directrice adjointe du Centre de recherches mathématiques de Montréal en 2004[3]. En 2008, elle est professeur invitée à l'Université Henri Poincaré de Nancy[4]. Elle travaille de à à l'Institute for Advanced Study[5]. De janvier à , elle a co-organisé un programme sur la théorie analytique des nombres au Mathematical Sciences Research Institute (MSRI)[6].
En 1999, David publie un article avec Francesco Pappalardi qui prouve que la conjecture de Lang – Trotter était valable dans la plupart des cas. Elle a montré que, pour plusieurs familles de courbes sur des corps finis, les zéros des fonctions zêta sont compatibles avec les conjectures de Katz–Sarnak. Elle a également utilisé la théorie des matrices aléatoires pour étudier les zéros dans les familles de courbes elliptiques. David et ses collaborateurs ont exposé un nouveau phénomène de Cohen-Lenstra pour le groupe de points de courbes elliptiques sur des corps finis[3].
David a reçu le prix Krieger-Nelson de la Société mathématique du Canada en 2013[3],[4].