Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Bervic-Trémeau-Adam (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Charles Clément Bervic |
Pseudonyme |
Charles Clément Bervic |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Conjoint |
Membre de |
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen () Académie des beaux-arts () Académie des arts de Berlin () Académie des beaux-arts de Bologne () Académie royale d'art et de design de Bois-le-Duc (en) () Académie des sciences de Turin () Académie des Beaux-Arts de Vienne () Académie des beaux-arts de Munich () Académie russe des beaux-arts () Académie royale néerlandaise des arts et des sciences Académie royale de peinture et de sculpture |
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Maîtres | |
Distinctions |
Jean Guillaume Balvay[1], dit Charles Clément Bervic, né le à Paris où il est mort le , est un graveur français.
Fils d’un tailleur, sa vocation artistique se manifesta dès son plus jeune âge. Il voulait être peintre, mais ses parents, gens de labeur, appréhendant pour leur enfant le souci du quotidien, qui leur semblait inhérent à une carrière d’artiste, le détournèrent de la peinture pour l’orienter vers la gravure, qui était, en quelque sorte. un compromis entre l’art et le commerce. C’était, pour eux, le moyen de lui mettre un bon métier entre les mains tout en donnant satisfaction à ses gouts, l’avantage[2]. C’est ainsi qu’il fit son premier apprentissage auprès de Jean-Baptiste Le Prince, puis à partir de l’âge de 14 ans auprès du graveur sur cuivre Jean-Georges Wille, qui apprenait la grande tradition aux apprentis graveurs[3]. Wille s’attacha à cet élève, qui devait lui faire honneur[4]. Quelques années plus tard, en 1774, il donna sa première planche, d’après un dessin de Wille fils, sous le titre du Petit Turc[5]. La même année, le , à l’âge de dix-huit ans, il obtint le premier prix de dessin de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Sa deuxième planche, datant de 1779, est le Portrait de Linné, d’après Roslin[5]. Occupé à terminer ceux du prince Ignacy Jakub Massalski, évêque de Vilnius, d’après Kymli, et du comte de Vergennes, d’après son propre dessin, planches qui parurent en 1780, il fut chargé par le comte de Pugol, d’exécuter, pour la ville de Valenciennes, le portrait de Sénac de Meilhan, alors Intendant du Hainaut, d’après Duplessis[5].
En septembre 1782, au retour du voyage d’un voyage Havre, il fit un court séjour il rendit visite à Jean-Baptiste Descamps, le fondateur de l’école école gratuite de dessin et de peinture de Rouen, qui l’engagea à se présenter à l’Académie de Rouen, qui l’admit en son sein, le [5]. La même année, il donna l’estampe intitulée le Repos, et peu après, celle dite la Demande acceptée d’après Lépicié[5].
Graveur en taille-douce travaillant exclusivement au burin, il reçut un grand nombre de prix et son talent de dessinateur fut particulièrement apprécié. Doué de beaucoup de talent et suivant le goût du jour dans le choix de ses sujets, il fut agréé, le , à l’Académie qui lui donna à graver, pour morceau de réception, le Portrait de M. le Comte d’Angiviller. Le , le logement, devenu vacant à la mort de Lépicié, lui fut accordé[5]. Le , le prix d’encouragement pour la gravure en taille douce lui fut décerné[5]. Le , il fut fait membre de l’Académie des beaux-arts[2]. En 1809, l’Empereur de Russie, par sa munificence, lui témoigna sa satisfaction[5]. En 1810, la Commission, nommée pour la distribution des prix décennaux qui devait avoir lieu, témoigna le désir que celui de gravure lui soit décerné[5]. En 1815, le gouvernement le décora de l’Ordre de la Réunion[5]. En 1819, Louis XVIII le fit chevalier de l’Ordre royal de la Légion d’honneur[5]. Il était, à sa mort, membre de toutes les académies de l’Europe[2] : celle de Copenhague, en 1785 ; de Berlin, en 1804 ; de Bologne, en 1805 ; d’Amsterdam, en 1809 ; de Milan et de Turin en 1811 ; de Vienne et de Munich, en 1812 ; et de Saint-Pétersbourg, en 1814, ainsi qu’à la Société des Enfans d’Apollon, en 1789 ; la Société libre des Sciences et Arts, en 1799 ; la Société de l’Athénée des Arts, en 1805 ; et la Société philotechnique, en 1806[5].
Le , il épousa à Paris une jeune peintre d'origine suisse, Marie-Marguerite Carreaux de Rosemond, élève d'Adélaïde Labille-Guiard, qui lui donna un fils. Elle mourut cependant le 12 novembre suivant[6]. Bervic se remaria, le , avec Marie-Madeleine Bligny, morte en 1795[6].
Il a eu, entre autres, comme élève Louis-François Mariage, Louis-Pierre Henriquel-Dupont et Paolo Toschi.
Charles-Clément Bervic meurt le . Il repose au cimetière du Père Lachaise (division 11), à Paris[7].