Charles Antoine Coypel (souvent appelé Charles Coypel), né le à Paris[1], où il est mort le [2], est un peintre, graveur et dramaturge français. Il est Premier Peintre du Roi et directeur de l'Académie Royale. Il hérite du titre de Garde des tableaux et dessins du roi, une fonction qui combine les rôles de directeur et de conservateur de la collection d'art du roi.
Fils d’Antoine Coypel et petit-fils de Noël Coypel, Charles Antoine Coypel est aussi le neveu de Noël Nicolas Coypel (demi-frère d'Antoine Coypel), bien que seulement quatre années les séparent.
Il fut un portraitiste habile, bien qu'il fût premièrement peintre d'histoire.
Il fut un habile politicien et il accéda aux plus hauts postes de l'administration artistique. Il exerça la charge de Garde des tableaux et dessins de la Couronne de 1722 à 1752. Il entra à l’Académie royale de peinture et de sculpture le et en fut nommé directeur en 1747.
Il fut nommé Premier peintre du Roi en 1747[3] et il prit une part importante dans la création de l’École des élèves protégés de l'Académie royale.
Parallèlement à sa carrière de peintre, Coypel écrivit une quarantaine de pièces de théâtre entre 1717 et 1747. Seule Les Folies de Cardenio (1720) fut publiée. Elle fut jouée aux Tuileries en 1721 avec des intermèdes chantés et de ballets dans lequel le roi Louis XV âgé de 10 ans danse en compagnie de soixante-huit danseurs, professionnels et courtisans[4].
Dans La Poésie et la Peinture, comédie allégorique en trois actes, l’artiste compara les qualités des deux arts. Le peintre réalisa également des œuvres sur le thème du théâtre, dont le portrait d’Adrienne Lecouvreur en Cornélie (Paris, Comédie-Française) en 1726 ou encore le Portrait de Molière en 1730.
Étude pour le personnage de Sancho Pança, vers 1715, pierre noire, sanguine et rehauts de craie blanche sur papier vergé, 43,6 x 25,5 cm, musée des Beaux-Arts d’Orléans[13].
La Vierge et l'Enfant (Le Sommeil de l'Enfant Jésus), toile 92 × 72 cm, 1732, don de Mme Massot-Delaunay, 1871, musée des Beaux-Arts de Chartres (inv. no 3270) : « La Vierge assise veille sur son fils endormi dans un berceau, entouré de draperies rouges, et ramène sur lui ces draperies. »[15],[16].
↑Nathalie Volle, « Le Premier peintre du roi Charles Coypel, dramaturge et “chimiste”. Documents inédits », in Mélanges offerts à Pierre Arizzoli-Clémentel, sous la direction de Raphaël Masson, Château de Versailles, 2009..
↑Benoît Dratwicki, « Le ballet du roi », Livret du CD "Les éléments" Opéra-ballet de A.C Destouches et M-R. Delalande par l'ensemble "les surprises". Centre culturel d'Ambronay, .
↑Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p..
↑Le théâtre des passions (1697-1759). Cléopâtre, Médée, Iphigénie, catalogue de l’exposition présentée au musée des beaux-arts de Nantes, du 11 février au 22 mai 2011, Fage, Lyon, 2011.
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°40
↑Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF30080667, lire en ligne), p. 11-12.