Naissance |
Mirecourt |
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Décès |
Paris |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | France |
Profession |
Charles Jean Baptiste Collin-Mézin (né à Mirecourt le 12 novembre 1841 et mort à Paris en 1923) est un luthier français, fabriquant des violons, alto, violoncelles, contrebasses et des archets. Il devient officier de l'Académie des Beaux-Arts et remporte la médaille d'or et d'argent aux Expositions de Paris en 1878, 1889 et 1900.
Il est le fils du luthier CL-Collin, et le père de Charles Louis Collin-Mézin (en), également luthier.
Né en 1841 à Mirecourt, Collin-Mézin travaille comme apprenti avec son père. Certaines sources disent qu'il a travaillé pendant une période dans l'atelier de Bruxelles de Nicolas François Vuillaume (en). En 1868, il s'installe à Paris, où il s'est établi comme l'un des luthiers français de premier plan. Ses instruments ont été considérés comme supérieurs aux autres nouveaux violons[1].
Collin-Mézin était ami avec des personnes influentes qui ont contribué à populariser ses instruments[réf. souhaitée].
Un certain nombre de violonistes célèbres jouent sur ces instruments, et saluent la qualité et la jouabilité, y compris Joseph Joachim, Camillo Sivori, Fritz Kreisler, Hubert Léonard, Marie Tayau (en) et Jules Armingaud, qui considérait le Collin-Mézin égal à un Stradivarius[réf. nécessaire] pour la souplesse et la richesse du son. Les violoncellistes Auguste-Joseph Franchomme et Jacquard ont joué sur des Collin-Mézins.
Comme les meilleurs luthiers français, ses créations suivent la tradition des célèbres écoles italiennes Stradivarius, Guarneri et Amati, mais il développe son propre et unique vernis.
Ses instruments sont également caractérisés par un son puissant et exceptionnellement brillant, mais possèdent également une dureté. L'historien musical William Henley, dans son "Universal Dictionary of Violin and Bow Makers (1959)", suggère que cette rigueur pouvait être éliminée avec « plusieurs années de jeu intense » certainement lorsque l'instrument est joué par un soliste actif.
Henley observe que “le Concerto romantique pour violon et orchestre de Benjamin Godard fut créé à Paris en 1876 par Marie Tayau sur un violon de Collin-Mézin avec (ce qui était alors une révolution) les cordes Mi et La en acier ainsi que suggéré par le luthier lui-même, ce qui semble indiquer qu'il tentait d'obtenir la brillance et la clarté au détriment de la pureté”. Les cordes en acier sont plus populaires aujourd'hui, mais elles ont tendance à être plus utilisées par les étudiants. Les violonistes plus avancés ou professionnels préfèrent les cordes synthétiques ou des cordes en boyaux.
' De 1868-1876 '
' À partir de 1876 '
' Ses violons tard '