Charles R. Saunders, né le à Elizabeth en Pennsylvanie (États-Unis) et mort à Dartmouth (Nouvelle-Écosse, Canada) en [1],[2], est un écrivain afro-américain installé dès le début de sa carrière au Canada. Il est l'auteur d'une œuvre variée comprenant des romans, des essais, des scénarios et des fictions radiophoniques. Il s'est notamment illustré dans le genre de la fantasy avec le cycle romanesque Imaro, fondateur du genre de la sword and soul, une sword and sorcery inspirée des cultures africaines plutôt que du Moyen Âge européen.
Charles R. Saunders naît à Elizabeth, près de Pittsburgh, dans l'État de Pennsylvanie aux États-Unis. Il fait ses études à l'université Lincoln où il obtient son diplôme en 1968. L'année suivante, pour échapper au service militaire qu'il devait effectuer au Vitetnam[3], il déménage pour le Canada[4]. Il y exerce les métiers d'enseignant, d'employé administratif puis de journaliste[5]. Il vit d'abord à Toronto et Hamilton, puis à Ottawa durant 15 ans[3], avant de s'établir en 1985 en Nouvelle-Écosse, à Dartmouth[5]. Sur les recommandations du poète George Eliott Clarke, il entre en 1989 au Halifax daily news qu'il ne quitte plus jusqu'à la cessation de la parution de ce journal en février 2008. Charles R. Saunders prend alors sa retraite. Demeurant à Dartmouth, il mène une existence modeste puis de plus en plus précaire, dans une situation d'isolement et de grand dénuement. Il meurt en mai 2020 mais son décès n'est rendu public qu'en septembre[3].
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L'écrivain, éditeur et critique noir-américain Milton J. Davis a inventé la dénomination « sword and soul » à propos du sous-genre de fantasy initié selon lui par Charles R. Saunders avec Imaro : une fantasy partageant plusieurs caractéristiques avec les aventures de Conan le Barbare et le sous-genre de la sword and sorcery, mais située dans une Afrique passée imaginaire, le monde de Nyumbani. Charles R. Saunders imagine Nyumbani en s'inspirant de l'Afrique de l'Est, de régions comme la plaine du Serengeti et de cultures comme celle des Masai. Il puise dans la langue swahili pour forger ses noms de personnes et de lieux[6].
↑(en-US) Neil Genzlinger, « A Black Literary Trailblazer’s Solitary Death: Charles Saunders, 73 », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )