Chassaignes | |||||
Le village de Chassaignes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Monique Boineau Serrano 2020-2026 |
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Code postal | 24600 | ||||
Code commune | 24114 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cassanois | ||||
Population municipale |
69 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 15′ 12″ nord, 0° 15′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 116 m |
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Superficie | 5,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Chassaignes est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
La commune de Chassaignes est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois.
Traversé par la route départementale 100, le petit bourg de Chassaignes est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres et demi à l'ouest du centre-ville de Ribérac.
Chassaignes est limitrophe de quatre autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Chassaignes est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 58 m[5] à l'extrême nord, là où le Vindou quitte la commune et sert de limite entre celles de Bourg-du-Bost et Petit-Bersac, et 116 m[5] un kilomètre au sud-ouest du bourg, près du lieu-dit la Genèbre[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 5,79 km2[5],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,86 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Vindou, le ruisseau de Muret et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[16],[Carte 1].
Le Vindou, affluent de rive gauche de la Dronne, arrose la commune du sud-est au nord sur plus de quatre kilomètres, dont la moitié sert de limite naturelle à l'est face à Bourg-du-Bost.
Le ruisseau de Muret, autre affluent de rive gauche de la Dronne, prend sa source dans la commune au sud-ouest marquant la limite territoriale sur plus de 500 mètres face à Saint Privat en Périgord.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 9 km à vol d'oiseau[22], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Au , Chassaignes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27] et hors attraction des villes[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), forêts (16,3 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le territoire de la commune de Chassaignes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Chassaignes est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 81 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[38].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[31].
Le toponyme Chassaignes est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne[39].
En occitan, la commune porte le nom de Chassanhas[40].
Au 1er janvier 2013, la commune de Chassaignes rejoint la communauté de communes du Ribéracois[41]. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2017, sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[42],[43].
Dans le domaine judiciaire, Chassaignes relève[46] :
Les habitants de Chassaignes se nomment les Cassanois[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2021, la commune comptait 69 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2015[51], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent trente-deux personnes, soit 46,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (un) a diminué par rapport à 2010 (deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 3,0 %.
Au , la commune compte dix établissements[52], dont six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois au niveau des commerces, transports ou services, et un relatif au secteur administratif[53].
Blason | ||
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Détails | Adopté par la municipalité. |